Publié par Sidney Touati le 18 juillet 2016

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Dans un précédent article, nous évoquions la règle pratique (tacitement appliquée par les adeptes du politiquement correct après chaque attentat commis au nom de la religion de Mahomet) qui s’énoncerait ainsi: “il n’existe aucun rapport entre les crimes terroristes et l’Islam”.

Le corollaire de cette règle serait que l’Islam ne s’exprime ni par des mots, ni par des idées, ni par le débat, mais uniquement par la censure (silence) et le crime ( appel au meurtre).

Là où on serait en droit d’attendre un véritable débat sur la causalité criminelle, on ne nous sert, dans le meilleur des cas, que de vagues condamnations morales stéréotypées.

Autrement dit, selon ceux qui occupent la chaîne de la représentation et celle du pouvoir, il n’y aurait que deux manières d’être musulman : se taire ou appeler au meurtre. Subir passivement ou tuer.

L’absence de débat critique est le premier élément du scénario macabre qui accompagne ces horribles crimes. Comprendre, analyser, douter, s’interroger…bref toutes les catégories de la pensée critique sont en dehors du champ de la problématique coranique. Cela semble être une constance de cette religion. Spinoza ne notait-il pas : “…chez les Turcs, où la simple discussion passe pour sacrilège…”(1)

Je n’ai jamais entendu un imam se demander pourquoi on tue de manière répétitive et obsessionnelle, au nom de l’Islam

La masse musulmane silencieuse, (et par une sorte de contamination, la société tout entière) subit, tandis que la minorité musulmane active tue, assassine, par tous moyens.

La minorité active des responsables étant quant à elle animée par le déni des réalités.

Trois attitudes se dégagent de la scène des crimes contribuant à leur éternelle répétition :

  1. silence-passivité de la masse
  2. crimes de la minorité
  3. déni des réalités des responsables.

Deuxième élément qui ressort de la chaîne explicative dominante : les musulmans modérés, qui appartiennent pourtant à la même religion que les tueurs, ne semblent pas éprouver de sentiment de culpabilité. En tout cas, ils ne l’expriment pas. Je n’ai jamais entendu un imam se demander pourquoi on tue de manière répétitive et obsessionnelle, au nom de l’Islam ; ou s’il y a dans le Coran, dans les hadiths, des éléments qui valident ces actes criminels…

Statut quo de la pensée et de l’action après le massacre de janvier 2015 ; idem après les massacres de novembre 2015. Idem après le massacre de Nice.

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Aussi incroyable que cela puisse paraître, les musulmans ne se sentent pas vraiment concernés, ni directement, ni indirectement, par ces crimes.

Comme si le drame, la fracture qui traversent l’Islam, ne les concernaient pas. Comme si ce qui se passe dans leur propre religion ne les interpelait pas.

Ici, nous sommes confrontés à une sorte d’anesthésie de la conscience critique. Force est de constater que les musulmans dans leur ensemble ne se sentent pas coupables des crimes commis au nom de leur Prophète.

Plus terrifiant encore : nos dirigeants sont en train d’intégrer cette double négation propre à l’Islam: celle de l’esprit libre et critique et celle de la responsabilité morale. La société est muette.

Où sont les maniaques de la pétition ? Les professionnels des manifestations ? Pas le moindre “indigné” dans les rues face aux assassinats de masse ?

La défaite politique que nous évoquions dans un précédent article, masque ainsi ou prolonge une défaite encore plus redoutable : celle de la liberté et de la responsabilité ; celle de la conscience morale.

À partir de combien de morts les responsables politiques interpelleront-ils les responsables du culte musulman pour leur poser la question : que se passe-t-il chez vous ?

Pourquoi ces crimes ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

1- Tractatus Theologico-Politicus*, éd. La Pléiade, p.665

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