Publié par Guy Millière le 26 août 2016

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La question qui se pose de plus en plus sérieusement lorsqu’on observe la campagne électorale en cours aux États-Unis est celle-ci : les États-Unis vont-ils porter à la Maison-Blanche une criminelle ?

La question qui découle est claire : que se passera-t-il si les États-Unis portent une criminelle à la Maison-Blanche ? La question qui prend place en filigrane des deux questions précédentes est : que s’est-il passé dans la société américaine pour aucune situation semblable soit possible ?

La réponse à la troisième question est, hélas, assez simple. La gauche a fait son travail de destruction.

Elle avait commencé à le faire dans les années qui avaient suivi la Première Guerre mondiale : des grèves avaient été fomentées par des sympathisants du léninisme, dont une grève générale à Seattle, des anarchistes avaient posé des bombes, procédé à des attaques à main armée. Une grande tentative de déstabilisation du pays avait pris forme. Le Ministère de la Justice avait réagi fermement. Un service de renseignement efficace avait été mis en place par J. Edgar Hoover, qui prendra ensuite la tête du FBI. De nombreuses arrestations et condamnations avaient eu lieu. Le calme était revenu.

La gauche a repris ses sinistres activités très vite. Celles-ci ont révélé leur effet délétère lorsque plusieurs affaires d’espionnage au service de l’Union soviétique ont été mises au jour au début des années 1950, après la Deuxième Guerre mondiale. Le Comité des activités non américaines de la Chambre des représentants (House Un-American Activities Committee) a mené une action destinée à mettre au jour les réseaux communistes dans les médias, l’éducation, la culture, la politique et l’armée. Ces réseaux ont été démantelés. La situation a semblé assainie.

La gauche ne s’est pas arrêtée pour autant. Les années 1960 ont vu se mettre en place une “nouvelle gauche”. Celle-ci a tissé de nouveaux réseaux, patiemment. Elle a investi les secteurs visés par la gauche à chaque fois, et déjà visés par celle-ci dans les années 1950 : médias, éducation, culture, politique, armée.

Les réseaux, cette fois, n’ont pas été démantelés. Ils sont à l’oeuvre.

Ils ont porté le premier candidat islamo-gauchiste vers la présidence et l’ont fait élire, puis réélire. Ils ont, sous sa présidence, accentué la destruction. Je ne donnerai pas les détails : je les ai exposés tant de fois. Une présidence Hillary Clinton a été rendue possible par les huit années de présidence Obama et par quarante années d’un travail de sape.

  • Les grands médias américains n’informent plus.
  • Les universités font du lavage de cerveau et fabriquent des gens lobotomisés par la gauche.
  • Le secteur culturel est désormais quasiment un monopole de la gauche.
  • Les politiciens conservateurs, ces dernières années, parlent et pensent sous l’ombre portée de la gauche et osent à peine s’opposer à elle.
  • John McCain, puis Mitt Romney ont mené des campagnes polies, chargées d’intimidation.
  • L’élan des tea parties a été brisé.
  • L’armée a été privée de ses moyens d’action et condamnée au retrait.
  • Des officiers aux ordres ont été promus. D’autres ont vu leur carrière brisée.
Le problème n'est pas tant que Hillary est une menteuse, corrompue et criminelle. Tout le monde sait ça. Le PROBLÈME, c'est que ses supporters s'en moquent
Le problème n’est pas tant que Hillary est une menteuse, corrompue et criminelle.
Tout le monde sait ça.
Le PROBLÈME, c’est que ses supporters s’en moquent

La réponse à la première question en ce contexte risque d’être : oui, les États-Unis peuvent fort bien porter à la Maison-Blanche une criminelle.

Les crimes commis par Hillary Clinton sont graves et accablants. Elle n’est pas poursuivie par la justice parce qu’Obama la protège en même temps qu’il la tient. Le directeur du FBI a dressé un acte d’accusation qui aurait envoyé en prison n’importe qui d’autre pour vingt ans au moins, mais a ajouté qu’il ne recommandait pas l’inculpation : il avait visiblement des ordres.

Des emails ne cessent d’être divulgués qui montrent qu’elle a fait circuler des secrets d’État tombés aux mains de puissances hostiles, qu’elle est responsable de la mort de gens ayant travaillé pour les États-Unis, qu’elle a vendu des positions diplomatiques en échange de versements de millions de dollars à la Fondation Clinton. Tout cela s’appelle haute trahison et corruption. Ceux qui votent pour elle n’en ont que faire, comme ils n’ont que faire des morts de Benghazi, des mensonges aux parents de ceux tués à Benghazi, des parjures perpétrés devant les commissions d’enquête du Congrès. Ils votent à gauche comme le chien de Pavlov salive quand il entend la sonnette. Une part d’entre eux votent à gauche parce qu’ils sont des chiens de Pavlov. Une autre partie parce qu’ils attendent les chèques de fin de mois.

Des milliardaires financent le tout en attendant les retours sur investissement : des contrats accordés en échange des paiements qu’ils ont effectués. Les Américains qui ont encore des valeurs éthiques sont une minorité qui se rétrécit sans cesse, et qui, si Hillary Clinton est élue, sera plus minoritaire encore.

Donald Trump représente une sorte de dernière chance pour l’Amérique : il le sait, et il se bat, en tenant des discours dignes d’un grand homme. La gauche qui tient les médias le traîne dans la fange et ignore ses discours. De pseudo conservateurs font tout pour faire élire Hillary Clinton et semblent touchés par un purisme dogmatique qui leur permettra de se réunir à quelques dizaines de marginaux, dans des salles de bar étroites.

La réponse a la deuxième question est triste et accablante. Que se passera-t-il si les États-Unis portent une criminelle à la Maison-Blanche ? Les États-Unis deviendront un peu davantage ce qu’ils sont en train de devenir. Ils cesseront totalement d’être une puissance hégémonique. L’ordre du monde qui régnait à la fin de la guerre froide sera relégué dans le révolu. Les États-Unis resteront prospères, mais le nombre de pauvres grandira considérablement. Les classes moyennes se déliteront. La violence et le désordre croîtront. Le monde sera régi par l’axe Moscou-Pékin-Téhéran-Ankara qui se met en place. La violence islamique continuera à déferler.

Parmi les emails divulgués, plusieurs montrent que Hillary Clinton, qui s’est déjà beaucoup vendue au plus offrant, s’est particulièrement vendue à des puissances islamiques. Cela ne préoccupe pas ceux qui votent pour elle. Il est clair et avéré que Hillary Clinton a pour principale confidente Huma Abedin, une femme issue des Frères musulmans, qui a participé pendant dix ans à une revue islamiste publiant des textes incitant au djihad, à la haine anti-américaine et antisémite. Cela ne préoccupe pas ceux qui votent pour elle.

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Hillary Clinton n’est pas islamo-gauchiste : elle est pire encore ; elle est gauchiste et sans scrupules comme tous les gauchistes, achetée par l’islam et pas uniquement par lui, prête à être achetée par n’importe qui.

Donald Trump se bat, en tenant des discours dignes d’un grand homme, ses chances sont minces.

Il représente non seulement une sorte de dernière chance pour l’Amérique, mais aussi une sorte de dernière chance pour ceux qui veulent vivre dans un monde où la liberté aura une chance de subsister. Les tonnes de boue et d’excréments que la gauche jette sur lui, sur un mode totalitaire, parce qu’elle n’a aucun argument rationnel à lui opposer, montrent ce qu’est la gauche.

Des Américains dignes de l’Amérique existent encore. J’étais à leur côté le 21 août dernier à Los Angeles. Un grand colloque était organisé par l’American Freedom Alliance, un institut dont je suis membre. Le Gatestone Institute, dont je suis membre aussi, contribuait au colloque où ont parlé outre moi-même et Philippe Karsenty, John Bolton, Frank Gaffney, Robert Spencer, Pamela Geller, Wafa Sultan, Nonie Darwish, Daniel Greenfield, Trevor Loudon (qui réalise un film important dont je reparlerai ici). Le thème était l’islam. Il était aussi et surtout la survie de l’Amérique et de la civilisation occidentale. Donald Trump se bat. D’autres se battent aussi, pour la même cause que lui.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS. Ceux qui n’auraient pas encore l’antidote permettant de se défaire des mensonges des médias français concernant Obama, Hillary Clinton, et Donald Trump peuvent toujours se procurer mon livre Après Obama, Trump ? *.

Quasiment tout ce qu’ils lisent ou entendent en France sur Obama, Hillary Clinton et Donald Trump est faux. C’est effroyable de voir ce que les médias français sont devenus.

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