Atta el roï
« Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères. » (Genèse 16-12)
Il ne m’est pas coutumier de citer la Bible, mais le nouveau scandale, ou plutôt les nouvelles provocations et les violences salafistes en Corse, à propos de tenues de plage et de bain qui sont tout sauf des tenues de bain, semble décliner une tendance « idéologique » qui vient de loin.
Les sociologues de pacotille, ceux ayant obtenu un diplôme en survolant quelques lignes de Marx et le paraphrasant, veulent voir dans les violences de Sisco une méchante polémique faite à une brave et innocente religion. Une émission télévisée y a même été consacrée hier soir, convoquée pour tenter d’en faire une mise en cause, -non-fondée-, de la laïcité… C’était tiré par les cheveux, mais que voulez-vous, pour brouiller les pistes, les médias et leurs invités, déjà dhimmisés, utilisent ce qu’ils peuvent pour tromper et rassurer devant le danger.
Le témoignage anonyme, -largement médiatisé, voulant accréditer que les méchants Corses auraient organisé un guet-apens contre de gentils baigneurs dont le seul crime résidait dans la tenue inhabituelle de leurs femmes-, ce témoignage est formellement démenti. La violence n’est pas sortie des Corses qui n’ont fait qu’opposer à la fureur et à la violence armée, leur solidarité pour défendre leurs enfants et le libre accès à leurs plage*.
Pour une fois laissons de côté la laïcité, en tant que séparation de l’état et des religions
Par contre, convoquons-là sous l’autre angle, celui selon lequel : (la loi de 1905) astreignait les religions, toutes les religions, au respect des lois et des normes sociales d’ordre public.
Une personne habillée, même si c’est d’un smoking ou d’une tenue de contrôleur de billet d’autobus, se promenant dans un camp de naturiste, y ferait scandale ; elle contreviendrait aux normes sociales régnant dans ce lieu. Qui pourrait dire le contraire ?
Le burkini, est la synthèse lexicale de deux mots désignant des réalités vestimentaires antagoniques :
- burqâ -l’habit, le bout de tissu, enfermant à vie les femmes Afghanes et aujourd’hui bien d’autres malheureuses
- le bikini, petit et léger bout de tissu destiné à permettre aux femmes de profiter au maximum des bienfaits du soleil, et à entrer dans l’eau pour y nager ou y barboter
L’oxymore vestimentaire intervient, en vérité, comme un nouvel habit de bagnard, adapté à de rares moments de tolérance aquatique envers l’enfermée mentale et physique.
L’eau et le feu moral, la liberté et l’esclavage mental sont ici mariés dans une même tenue
Sur une plage, venir se baigner en uniforme salafiste relève de la même donnée que l’homme ou la femme habillée imposant sa présence au milieu de personnes fréquentant un camp pour naturistes : en venant habillé là où l’on doit être nu -où alors on n’y vient pas- on vient provoquer, on vient se moquer, ou dénoncer, ceux qui vaquent entièrement nus à toutes leurs occupations.
Mais ici c’est bien pire, parce que derrière cet oxymore vestimentaire
C’est bien pire parce qu’il y a là l’ordre de la milice religieuse du Hamas, il y a Boko Haram, les Talibans, Al Qaida et plus directement ceux qu’on appelle Daesh…
C’est une séance de propagande djihadiste : c’est une propagande par le fait, qu’une venue sur une plage, de femmes burkinisées ; ici les femmes étaient accompagnées d’hommes prompts à se fâcher pour des regards et pour des photos ; plus prompts encore à sortir des engins fort peu habituels sur une plage quand on vient y chercher repos, soleil et bains de mer.
En venant en burkini, une tenue (l’uniforme féminin officiel, pour accéder aux plages de Gaza) sortie tout droit des cerveaux fanatiques du Hamas, -pour que les femmes gazaouites aient le droit de sentir quelques instants sur leur corps les eaux de la méditerranée, en s’y plongeant-, ces femmes venues à la plage corse de Sisco, harnachées de la tête aux pieds, sont-elles venues montrer autre chose : (que) quelle norme vestimentaire doit prévaloir, va prévaloir, pour toute musulmane aujourd’hui et pour toute autre femme bientôt ?!
Le Burkini est tout, sauf un simple bout de tissu
Le burkini est une oriflamme ; il est comme le hijab, la bourqâ, comme le niqâb… Il est une variation de ces différentes tenues enfermant les femmes, dès qu’elles se réveillent, et les emprisonnant physiquement et mentalement à vie.
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Ces « bouts de tissus », ce sont des drapeaux de tous les instants ; ils sont destinés à montrer la présence et la vigueur, grandissante, d’une armée qui recrute et cherche à se compter en faisant propagande et campagne par le fait, en ne cachant pas sa volonté d’assujettir, de soumettre à sa loi, un territoire et sa population*.
C’est donc tout, sauf un bout de tissu, comme nous l’assènent nos sociologues -ayant lu et gardé un vague et infidèle souvenir de quelques convenus fragments de Marx- et avec eux quelques journalistes, des inconscients et/ou des pleutres, cherchant à ramener vers la soumission au nouvel ordre, -noir, verdâtre, marron sale-, obligatoire, ces politiques commençant à s’inquiéter de la montée de ce totalitarisme religieux.
Si on parlait de casquette
Est-ce que nos sociologues et nos journalistes du « Monde » diraient : que ce ne sont que des casquettes, que des morceaux de tissus, si un groupe de personnes, français et non-français, ne sortait plus que la tête couverte de la casquette des SS toten kopf ? Ces casquettes, ces morceaux de tissus ne rappelleraient-elles pas à nos journalistes et sociologues… « Les années les plus sombres de notre Histoire » ?
Pour conclure et résumer notre propos :
Venir en burkini sur une plage, c’est venir haranguer ; c’est venir annoncer « la victoire inéluctable de l’ordre absolutiste du djihadisme », c’est affirmer haut et fort la prégnance de sa loi, celle des talibans, celle d’Al Baghdadi ou d’un autre.
Ce bout de tissu est tout, sauf un vêtement de bain. C’est une tenue de combat, c’est un uniforme ; c’est un moyen de se compter ; c’est un treillis de « bain » aux couleurs de la dictature des milices de la charia ; c’est une menace ouverte, proférée envers les femmes osant encore venir à la mer en traditionnelles tenues de plage et de bain.
L’argument coranique
La religion obligerait la musulmane à cacher « ses courbes » ; montrer ses « courbes » serait un pécher terrible, une faute l’exposant légitimement au viol. Cacher, ses courbes, si c’est bien quelque chose qui révèle la duplicité de la clientèle salafiste -et des organisations musulmanes ne dénonçant pas cette offensive sur les plages et dans les piscines- c’est bien celle-là. Vous avez vu ces femmes dans l’eau ? Le « bout de tissu » y est devenu comme leur seconde peau; il épouse leurs formes ; il révèle des courbes qu’il est paraît-il sensé cacher…
La femme en burkini vient menacer
Elle vient, -par définition doctrinaire-, injurier, sinon son vêtement n’aurait pas de sens. Elle est le salafisme en action. Elle est un salafisme, dont les lieux de bains de soleil et de mer, sont devenus le champ de bataille, un champ de bataille parmi d’autres.
La femme en burkini vient dire à tous et à chacun, -ce qui a frappé hier de sidération beaucoup d’américains, quand un américain pakistanais, président d’une communauté religieuse, a déclaré dans son discours retransmis-, (qu’) un musulman pratiquant les lois est au-dessus des lois du pays d’accueil.
On mesurera ici la différence avec ceux des Juifs observant les mitzvot (les 613 commandements de Moïse). Le Talmud a en effet examiné la question il y a près de deux mille ans et il y a répondu, en trois mots, je cite : « Dina mal’houta Dina » ; en français : la loi du royaume (la loi du pays d’accueil) est La Loi !
PS
Depuis cet article, l’enquête a progressé. Le procureur de la république en charge du dossier, a fait savoir : (que) la cause des violences sur la plage de Sisco découlerait de l’établissement d’un « caïdat », par les familles aux femmes niquabisées-burkinisées. Leurs hommes auraient considéré : que la plage de Sisco était un lieu privé, leur lieu privé à eux, que les Corses et les touristes n’avaient pas à y mettre les pieds… sans s’exposer à des représailles, comme on a vu.
Une histoire de tenue de bain, le burkini, ou une phase de l’appropriation territoriale destinée à établir, en France en particulier mais pas seulement, par expansions successives plus ou moins importantes, le domaine territorial d’une dictature fanatique ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alon Gilad pour Dreuz.info.
Analyse très intelligente, merci Alon Gilad.
Bravo et merci pour cet article intéressant, documenté, original et bien écrit.
Bob der Schwitzer
Bravo ! Très bien écrit, percutant, bien argumenté. Un modèle.
Attention, ce qui se dit aussi, c’est qu’il n’y avait aucun burkini…
http://www.europe1.fr/societe/rixe-en-corse-le-burkini-ne-serait-pas-en-cause-2822668
……ce qui s’est passé à Sisco est une séance de propagande djihadiste….. Mais pas du tout, ce matin ITélé vient de dire que c’est “a cause de la monté du nationalisme corse”.
Rien a voir donc avec une quelconque privatisation de l’espace publique par des marocains. Allons DREUZ, un peu de sérieux, puisque c’est ITélé qui le dit, vous, vous devez avoir tors ! 😉
L’on a bien compris, Monsieur, que ces hardes affreuses dont s’affublent les harpies mahométanes, pour persécuter les baigneurs et vacanciers français ( corses), JUSQUE SUR LEURS PLAGES, était une entreprise hostile, ennemie donc, de notre mode de vie, qui, à tout coup, susciterait, de la part des Corses, une vive réaction: cela fut le cas, — à laquelle étaient préparés leurs mâles, venus avec des objets non-conformes aux jouets de plage habituels: ballons, raquettes, etc…
Je remarquerai, de plus, que la plage est devenue, pour les conquérants musulmans, un endroit privilégié. Ce qui signifie, pour les Français: NUL REFUGE, même les espaces marins de liberté vous sont interdits, désormais; nous occupons le terrain de la détente, des loisirs, baignade en tête.
Je vous soumets enfin, ce que je viens d’entendre, ce matin, à 8 H, sur Radio Classi-
que, au flash info, ( répété à 9 H ) :
“Une photo d’enfant syrien, le visage ensanglanté et couvert de poussière, dans une ambulance, regardant l’objectif d’une caméra, fait le tour du web; cela fait 5 ans que dure la guerre , en Syrie, et 290000 morts, environ.”
Ne voit-on pas reproduit le coup qui avait si bien marché, l’an dernier, au retour des vacances, de la photo du petit Aylan, MORT SUR UNE PLAGE, reproche cinglant aux Occidentaux,des guerres qui minent l’islam depuis son apparition sur la planète?
Guerres de factions, guerres de clans consubstantielles à cette secte acharnée à se répandre aux quatre coins de la terre (ainsi que le confirment tous les voyageurs et découvreurs, au fil des siècles), tous les moyens étant bons: sabre, couteau, kalach( pour la version moderne),, ceinture d’explosifs; et les plus vicieux: le burkini, mot-valise que l’on doit entendre comme arme de choc, pour les femmes musulmanes qui ont toute leur place, dans la conquête.
il est à noter que les journalistes tant de la presse écrite que des télévisions n’ont eu aucun mal à trouver les techniques pour travestir la vérité, ils n’ont eu qu’à utiliser celles qui leur servent depuis si longtemps pour le conflit israélo-palestinien
Quand un journaliste dit ou écrit BLANC IL FAUT COMPRENDRE NOIR LCI -I TV ECT ECT FR2/3/
@Joseph: vous avez parfaitement raison ! Ce sont les m êmes arguments vides de sens que la presse emploie contre Israël : diabolisation des Israéliens et des Corses, et victimisation des pauvres musulmans opprimés !
Les corses ont simplement refusé ce qui à Marseille , se fait très subtilement sans que l’on puisse y changer quoique ce soit . La provocation et la vulgarité pour tous , si vous n’y adhérez pas c’est que vous êtes trop bourgeois raciste et pas assez socialiste
.
C’est exactement ça : de la propagande islamiste, de l’intimidation, de la provocation.
Car évidemment, ce bout de tissu n’est pas adapté à la pratique de la nage, encore moins à celle de la bronzette.
pourtant je jubile quand je les vois au soleil, toutes de noir vêtues….. que ça doit puer et souffrir là dessous !!!
Pauves minus-habens !
Il y a des annees que les muźzs prient tous les vendredis dans la rue ! Alors….territoire conquis depuis longtemps.
Dans la France arabisee un petit département tient tête encore et toujours a Cesar pardon a l arabisation abyssale. Hollandaise sauce blanche
Ce serait donc Al-caïdat, derrière tout ça ? 😉
Comme on pouvait s’y attendre en Belgistan, la félonne RTL/TVI fait carrément une pub à la créatrice arabe du burkini en Australie !!! Ils parlent de (je cite) :” vêtement créé pour faciliter l’intégration des musulmanes dans nos sociétés ” !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! INCROYABLE ! “Plus c….que ça tu meurs” comme dirait l’autre !
Tout est vrai et correct dans cet article et j’y souscris volontiers. Ce qui me choque, par contre c’est cette volonté forcenée et dzimmitisée d’arabiser la langue française. En effet, les habitants de Gaza, en bon français, s’appellent des Gazéens, comme ceux de Médéa (en Algérie) sont des Médéens.