Publié par Gaia - Dreuz le 4 août 2016

Un repenti de l’Etat islamique a confirmé au New York Times que les dirigeants de Daech cherchent à planifier une attaque simultanée dans plusieurs villes d’Europe, un scénario redouté depuis des mois par les services de renseignement.

En janvier dernier, un responsable français de la lutte antiterroriste déclarait à l’AFP, sous couvert de l’anonymat : “Je pense qu’hélas, en 2015, on n’a rien vu. On va vers une espèce de 11-septembre européen : des attaques simultanées, le même jour dans plusieurs pays, plusieurs endroits. Un truc très coordonné. Nous savons que les terroristes travaillent là-dessus.” Des propos recueillis par le New York Times auprès d’un ancien sympathisant de l’EI incarcéré en Allemagne semblent confirmer cette hypothèse. Dans un article paru mercredi, Harry Sarfo, qui a tenté de rejoindre la Syrie en 2015 avant de retourner en Allemagne sur ordre des dirigeants de l’EI, assure que l’organisation terroriste préfère que ses recrues potentielles restent en Europe pour y perpétrer des attentats.

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“Ne t’inquiète pas pour la France”

En Syrie, il assure avoir rencontré des hommes appartenant aux services secrets de l’Etat islamique. L’un d’eux lui aurait déclaré que l’organisation pouvait compter sur de nombreux appuis en Europe “attendant l’ordre de passer à l’action”. “Ils disaient toujours qu’ils voulaient avoir une action simultanée. Ils souhaitaient que plusieurs attaques aient lieu en même temps en Angleterre, en Allemagne et en France”, assure le prisonnier, détenu à Brême. Le groupe a ainsi envoyé des “centaines de combattants” au sein de l’Union européenne selon une source du NYT au sein des renseignements américains, un chiffre confirmé depuis sa prison par Harry Sarfo.

Ces combattants et leurs actions seraient dirigés par l’EMNI, les services secrets de l’Etat islamique. Selon Harry Sarfo, l’organisation terroriste cherchait à renforcer sa présence en Angleterre et en Allemagne à l’époque où il a tenté de rejoindre la Syrie, en 2015. “Mon ami leur a demandé pour la France. Et ils ont commencé à rire”, poursuit-il. “Ils riaient très sérieusement, ils avaient les larmes aux yeux. Ils ont dit : ‘Ne t’inquiète pas pour la France, nous avons assez de gens là-bas'”. Sept mois après cette conversation, les attentats du 13 novembre frappaient Paris et Saint-Denis.

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Source : JDD

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