Publié par Guy Millière le 20 août 2016

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Je ne m’intéresse pas aux compétitions sportives. Je ne pense pas que la France a gagné lorsque des grands garçons en culotte courte tapent dans un ballon et marquent ce que les adeptes de football appellent un but.

J’ai été consterné de voir que la coupe d’Europe de football a constitué une sorte de parenthèse enchantée au cours de laquelle les grèves et les émeutes se sont quasiment arrêtées en France, et pendant laquelle les Français ont oublié l’existence du terrorisme islamique.

Je m’attendais à ce que la parenthèse se referme et elle s’est refermée tragiquement le 14 juillet à Nice.

Je ne m’intéresse dès lors pas du tout aux Jeux olympiques.

Et quand vient le temps des Jeux olympiques, je ne peux m’empêcher de me souvenir que ceux-ci ont été plusieurs fois au service de la propagande totalitaire, au temps d’Adolf Hitler ou de l’Union soviétique.

Je ne peux m’empêcher de me souvenir aussi que les Jeux olympiques ont continué, quasiment comme si rien ne s’était passé, après l’abominable tuerie « palestinienne» de Munich en 1972.

Je ne doute pas que, s’il n’y a plus aujourd’hui de sportifs Est-Allemands gorgés d’hormones et parmi lesquels bien des femmes étaient très masculines, il reste d’autres sportifs du même genre qui sont des exemples vivants des ravages du sport lorsqu’il se mêle avec la vanité nationaliste.

Je ne sais pas en ces conditions quel pays ramènera le plus de médailles d’or, d’argent, de bronze ou de chocolat de Rio de Janeiro.

Mais je constate, une fois de plus, à quel point l’organisation de compétitions de ce genre dans des pays en voie de développement est obscène.

Des milliards d’euros ou de dollars sont dépensés en pure perte à quelques pas de bidonvilles.

Des gens corrompus jusqu’à la moelle se retrouvent soudain beaucoup plus riches.

Quand la fête est finie, il reste des stades inutiles et quelques confettis.

À Rio de Janeiro, l’obscénité s’est trouvée accentuée par une atmosphère de catastrophe prévisible que les organisateurs et les grands médias se sont efforcés de gommer, mais qui n’en est pas moins là, pour des raisons logiques.

Le Brésil n’est pas seulement un pays en voie de développement : c’est un pays qui, comme une bonne part de l’Amérique latine, est rongé par les inepties gauchistes de gouvernants crapuleux.

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La plupart des installations étaient encore en travaux la veille des cérémonies d’ouverture.

Le village olympique était dans un état de salubrité très précaire. Des eaux croupies et des tas d’ordures non enlevées stagnaient à proximité, avec leur lot de bactéries.

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Le virus Zika rôdait et rôde toujours et, s’il fait des victimes dans d’autres pays, le nombre de ceux qu’il touche au Brésil est si important que des chercheurs dans des revues médicales internationales ont conseillé le report ou l’annulation des Jeux, évoquant un risque de pandémie mondiale.

Le Brésil est en récession et en grave difficulté financière : le gouverneur de la province de Rio a déclaré que la province serait en situation de banqueroute à la fin des Jeux.

La police n’a cessé d’avertir qu’elle était incapable de remplir vraiment son rôle dans un contexte où les difficultés économiques font que la criminalité explose.

À toutes ces difficultés s’ajoute une crise politique : la présidente gauchiste du pays, Dilma Roussef, est accusée de détournements de fonds et de pratiques comptables frelatées, et se trouve sous le coup d’une procédure d’empêchement. Son prédécesseur issu du même parti qu’elle, Lula da Silva, est fortement impliqué.

Le pays n’est qu’à demi gouverné. L’État Islamique a affirmé sa volonté de s’inviter à la fête : on pourra voir si ce sont seulement des mots quand viendra la cérémonie de clôture, pas avant.

Les organisateurs et les grands médias se sont efforcés de gommer, disais-je.

On comptera à la fin les médailles d’or, d’argent, de bronze et de chocolat. On le fait déjà. Le reste sera laissé de côté. Pour ce qui me concerne, je pense d’ores et déjà à ce qui restera quand la fête sera finie.

Si la pandémie prévue par divers chercheurs se produit, je songerai, quand elle sera là, que les médailles ont leur revers et que le temps du revers est venu.

Guy Millière

Adapté d‘un article paru sur les4verites.com

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