Publié par Alon Gilad le 5 septembre 2016
Marwan Muhammad
Marwan Muhammad

Marwan Muhammad, le porte-parole du CCIF a saisi le Conseil d’État avec le soutien de la LDH. Et ce n’est pas qu’un musulman lambda.

Cet homme n’est pas qu’un brave bougre de mahométan ne comprenant pas pourquoi des musulmanes ne pourraient pas décider de suer sang et eau toute la journée en venant s’exposer au soleil sur les plages et autres lieux de bain, en restant sous le burkini ; pourquoi elles ne pourraient pas prendre le risque de se noyer en allant nager avec un harnachement pesant dans les six kilos quand il est imbibé d’eau et pouvant les entraîner vers le fond, — quand elles ne sont pas des sportives et des nageuses accomplies et si elles s’avisent d’aller nager là où elles n’ont pas pieds où là où des courants peuvent les entraîner vers le large…

Il se confirme que le ci-devant porte-parole du Collectif contre l’islamophobie (pour rappel : l’islamophobie, c’est le simple refus de l’asservissement à la charia) a bien été un interlocuteur plutôt fraternel d’un djihadiste exécuté par DAESH (qui le soupçonnera d’être un infiltré d’un service de renseignement). Vous me direz, on n’est pas toujours fautif d’avoir parlé à des personnes peu ou pas recommandables.

Mais en la circonstance, les deux hommes, s’ils pouvaient peut-être diverger sur certains moyens d’action (les attentats…), partageaient la même perspective : ériger la domination mondiale de l’Oumma fidèle à l’islam…

L’Oumma mondiale fidèle à l’islam, l’application intégrale et universelle de la charia :

  • c’est le programme commun aux Frères musulmans et à Daesh ;
  • c’est celui d’Al Qaida, d’Erdogan et du groupe philippin qui vient de tuer 13 ou 14 personnes et en a blessé 40 en faisant exploser une bombe sur un lieu de passage touristique des Philippines ;
  • c’est le programme d’El Béchir qui martyrise les villageois du Darfour,
  • c’est aussi le programme de Boko Haram ;
  • c’est celui des Shebab et de groupes d’activistes islamiques violents aux USA qui tentent d’utiliser la question noire pour disloquer de l’intérieur les USA et les mettre à feu et à sang.

Alors le CCIF, c’est quoi au juste ?

Le collectif contre l’islamophobie peut bien sûr protester. Il peut dire qu’il ne se réduit pas à son porte-parole propagandiste du programme des Frères musulmans, à la dictature obscurantiste universelle par l’instauration de la domination absolue pour laquelle Hassan al Banna a fondé l’organisation, mais tant qu’il aura pour représentant l’ami du djihadisme et le tenant du règne de la charia partout et pour tous, ce Collectif ne sera, en réalité, qu’une officine menant une certaine déclinaison du djihad.

Dans ces conditions, les juges du Conseil d’État étaient-ils fondés de recevoir la plainte ?

Ne se sont-ils pas inféodés — pour dire « le droit » —, à des exigences totalitaires asservissant les femmes musulmanes à chaque moment de leur existence ; exigences ayant l’ambition planétaire d’imposer ce règne despotique à toutes les femmes.

Dans ces conditions, la saisine du Conseil d’État n’est-elle pas à reconsidérer ?

Un jugement rendu à partir d’une demande illégitime existe-t-il, juridiquement ? Vous me direz, oui peut-être, mais il y a la LDH…

La LDH, parlons-en

Une telle association, — financée pour partie par l’ancien nomenklaturiste Soros (un moyen, mais roublard bureaucrate de la défunte Hongrie « socialiste », un ex staliniste s’étant rendu célèbre pour avoir chapardé des sommes tout à fait considérables dans les poches de la population hongroise, sommes qu’il a pu exfiltrer et placer sur des comptes privés dans des banques occidentales pour jeter les fondations de sa fortune privée) – receleuse de fait, délinquante à l’insu de son plein gré, cette association est-elle fondée à se présenter devant le Conseil d’État pour qu’il dise le droit, de façon à lui donner raison sur les oripeaux-prison à vocation religieuse ?

Si le CCIF n’est plus un demandeur recevable, la LDH pouvait-elle saisir, seule, le Conseil d’État sur le problème du burkini ? Était-ce conforme à la lettre et à l’esprit des statuts de la LDH ?

En d’autres termes, l’avis du Conseil d’État existe-t-il réellement ?

Est-il juridiquement et démocratiquement opposable aux trente maires qui ont pris des arrêtés contre le bain de mer en burkini et aux arrêtés qui suivront probablement ?

Parlons du lycée Averroès

Cet établissement est sous contrat. Son personnel enseignant est payé par l’éducation nationale. En principe, il est astreint aux codes de conduite de l’éducation nationale.

En son sein se trouve un singulier professeur de mathématique. Cet homme s’est récemment rendu célèbre pour avoir tenu des sermons entièrement et inconditionnellement consacrés à la gloire des Frères musulmans.

Dans un de ces discours de « croyant modéré », on l’entend raconter :

« (…) les Juifs sont condamnés, par Dieu (par Allah), à prendre des coups, partout où ils vont vivre ».

Ces propos font l’apologie d’Al Banna, — fondateur des Frères musulmans —, qui a eu le mérite — explique notre professeur de mathématique payé par nos impôts à tous — : de « mettre la Palestine en premier ; de mettre la Palestine en priorité et en tête de toutes les questions urgentes (…) ». Plus et mieux, notre professeur de mathématiques du lycée Averroès rajoute : « qu’Al Banna était pour quelque chose pour ce qui s’est passé en Palestine en 1920, 1930, 1936, 1948. »

L’aveu de crimes sanguinaires

  • En 1920 et 1930 (en réalité, août 1929), eurent lieu de sanglants pogroms ; celui de 1929 à Hébron et Safed fut particulièrement horrible (égorgements, membres coupés, yeux arrachés, ventres ouverts et éviscérés, oui, comme au Bataclan) ; les victimes en furent des Juifs religieux orthodoxes et non sionistes, des femmes, des enfants et des vieillards sans défense.

Quelle gloire, n’est-ce pas, que cette boucherie ?

Quel motif de fierté : avoir mutilé des personnes sans défense, avant de mettre fin à leur vie ? Cette gloriole sanguinaire a posteriori, 87 ans plus tard, a de quoi nous inquiéter sur le contenu réel du « vivre ensemble » de ce professeur payé par nos impôts et de ses semblables frères musulmans.

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  • 1948, les Frères musulmans avaient lancé (le 27 novembre 1947) un appel au djihad : ils invitaient à répandre « des flots de sang juif », « à tuer les Juifs jusqu’au dernier et jeter à la mer ceux qui auraient réchappé aux tueries ».

Notre professeur de mathématiques, au lycée Averroès, jette des fleurs, verse des tombereaux de lauriers aux frères musulmans : ils ont fait venir « en Palestine » des milliers de combattants et recruté des bénévoles (sur place) pour cerner les « sionistes » pour en finir avec eux définitivement… Malheureusement, il y a eu, — dit notre professeur de mathématiques au lycée Averroès payé par la République française et non par la secte criminelle —, malheureusement il y a eu, répétera-t-il : « la trahison des gouvernements arabes qui ont signé la trêve avec les sionistes ».

Que c’est terrible, il y a eu cessation de la guerre. Voici le programme des Frères musulmans. Voici le fondement du « vivre ensemble » de notre professeur de mathématiques payé par la République française.

Ce discours de notre enseignant au lycée Averroès est, du début jusqu’à la fin, une litanie agressive et apologétique du Hamas et de sa « victoire » stratégique de juillet 2014. Il égrène l’appel au meurtre et l’apologie des tueries fanatiques de Frères musulmans. Il fait l’apologie du Hamas en tant que continuateur de cette politique, sciemment sanguinaire, qui voulait achever la Shoah à laquelle ces hommes étaient reliés directement via Al Husseini et ses spadassins.

Ces diatribes néo-hitlériennes de djihadistes et de leurs mentors ou sympathisants doivent-ils être tolérés ? Jean Marie Le Pen s’est retrouvé devant les tribunaux pour beaucoup, beaucoup moins.

Ce professeur, que nous rétribuons, se positionne (à nos frais, répétons-le) comme un agitateur génocidaire distillant un programme d’extermination totale et définitive des Juifs.

Pour conclure, rappelons qu’outre ce petit Goebbels, les Frères musulmans sont représentés en France, par : Tariq Ramadan, le petit-fils du fondateur de la secte djihadiste, Tareq Obrou le précieux ridicule bordelais, et quelques autres plus ou moins célèbres.

Et le Burkini ?

Si le Conseil d’État n’avait pas été saisi, s’il n’avait pas honteusement choisi de passer sous des fourches caudines, le problème du burkini serait devenu celui du niqab-burqa, à savoir : une loi inappliquée ou inapplicable ; une loi court-circuitée par un Neqqaz quelconque payant les amendes pénales en lieu et place des contrevenantes…

Depuis mon dernier article, de l’eau a coulé.

Elle a fait apparaître que le porte-parole du CCIF, ce « modéré » ayant saisi le Conseil d’État (et reçut le soutien de la LDH) fait preuve de sympathies curieuses, pour un modéré.

En effet, les réseaux sociaux, comme on dit maintenant, bruissent, et précisent quelles sont ces relations qui laissent à penser que le soutien du burkini est bien loin d’être une protestation contre l’empêchement discriminant d’un innocent vêtement de bain.

Deux noms circulent. Donnons-en un premier : Iliass Azouaj, un homme mort en Syrie en y faisant le djihad.

Gageons que les juges chargés de la protection des habitants de ce pays (français et non-français) ne vont pas manquer d’en tenir compte.

Quant aux magistrats suprêmes ayant décidé de donner raison à cet homme, peut-être vont-ils reconsidérer d’eux-mêmes une décision prise en ayant été abusés ?

Peut-être vont-ils reconsidérer une décision qui permet à l’association initiatrice d’engranger une première victoire légale, une victoire tactique dans un processus de complète subversion des rapports humains : le djihad armé étant un moyen et le djihad vestimentaire en étant un autre.

Je plaide coupable

J’ai offusqué un brave lecteur en osant critiquer l’homme passé du trotskisme orthodoxe, selon Lambert, au socialisme selon « tonton »…

D’après ce lecteur, j’aurai mal écouté Mélenchon qui reviendrait, sincèrement, vers une forme de lutte réelle contre le capital… surtout, j’aurai mal compris le sens de son énervement à l’encontre de ceux dénonçant, dans le burkini, un instrument d’extension géographique du domaine impacté par le salafiste, salafisant et Frère musulman.

A ce lecteur, qui voit dans ma critique une fausse lutte contre des moulins pris pour des géants, je voudrais poser deux ou trois questions :

1 °) Que pensez-vous de ceci : le porte-parole du CCIF, ayant initié l’action devant le Conseil d’État pour faire casser l’arrêté municipal anti burkini, déclarait, je le cite : 

« Qui a le droit de dire que la France dans 30 ou 40 ans ne sera pas un pays musulman ?

Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française ».

Je n’ai pas changé un mot, pas une lettre, pas un point ni un accent, à une déclaration d’hostilité à tout ce qui contrarie l’espoir d’une « société globale fidèle à l’islam ».

Demandez aux Coptes, ces autochtones égyptiens de toujours, ayant refusé de réciter la « shahada », ils vous diront ce que cela veut dire, à chaque instant, pour eux, une « société globale fidèle à l’islam » ; demandez aux chrétiens et aux animistes du Soudan, ce que cela veut dire, une société globale fidèle à l’islam, vous seriez effrayés ; posez la question aux chrétiens irakiens et syriens. Pour ces derniers, les gouvernements du parti Baath avaient allégé le fardeau, supprimant les humiliations et les persécutions liées à la dhimmitude ; en Syrie-Irak, ce fut qu’un bref intermède, de quatre décennies, s’ajoutant aux deux décennies liées au mandat français et anglais.

Pour le musulman « modéré » du CCIF, les Français n’ont aucun droit chez eux ; ils n’ont que des devoirs ; ils n’ont surtout pas le droit de refuser d’être expropriés de leur propre pays ; il leur refuse le droit d’être attachés à leur propre culture ; il les condamne à l’extinction ou à la conversion-soumission, ou…

C’est un « modéré » qui l’affirme, sans faux-fuyant ni formules pouvant donner lieu à interprétations

Ce modéré a saisi le Conseil constitutionnel : (et) lui, comme ses supporters du NPA, ainsi que les Plenel, Ben Bassa et autres EELV, Mélenchon, Benoît Hamon, font comme s’il ne s’agissait, — avec ces oripeaux faisant nager dans leur sueur les femmes niqâbisées-burkinisées venant au bord de l’eau en période de canicule —, de rien d’autre que d’un petit problème ; rien qu’une affaire de bout de tissu ; seulement un problème vestimentaire sans effet culturel et sans aucune portée civilisationnelle pour tous ceux qui ne veulent pas voir disparaître : la liberté de conscience, le droit de changer de religion ou de ne pas en avoir, et surtout celui de décider souverainement ne plus en avoir…

On se souvient de l’échec de Jean Pierre Chevènement, quand il réunira tous les représentants des associations musulmanes, en vue de constituer ce qui sous Sarkozy viendra à une vie qui est aussi une demi-mort : le CFCM. Quand Chevènement annonça aux associations musulmanes que l’équivalent musulman du consistoire juif devrait reconnaître la liberté de religion et de non-religion, il s’entendit répondre : (que même en France), on naît musulman, on meurt musulman, qu’on ne puisse quitter l’islam pour une autre religion ou pour ne plus avoir de religion.

En clair, l’islam serait comme une seconde peau…

La déclaration exprimant la position du CCIF le montre bien : avec le surgissement du burkini — lors de torrides journées de canicule (notamment) —, nous avons eu affaire à des premières manœuvres tactiques ; ces opérations déclinaient la stratégie clairement définie par le porte-parole du CCIF : est « islamophobe », doit être poursuivi par les tribunaux pour « racisme », tout individu ou association refusant la perspective du gouvernement mondial (« une société globale fidèle à l’islam ») de la dictature de la charia partout et pour tous, dans chaque endroit et pour chaque être vivant.

Vouloir rester libre, lutter pour être aujourd’hui, demain et après-demain, un roseau pensant, c’est être islamophobe, c’est être un « raciste » passible des tribunaux.

C’est une déclaration de guerre de religion, mais nos braves bateleurs politiques en campagne, les Hamon, Mélenchon et tutti quanti, continuent de jurer leur grand dieu, de se poser en témoins de moralité : seuls de méchants racistes, — des is-la-mo-pho-bes —, peuvent voir autre chose qu’une mode peut-être pas très fonctionnelle, qu’un vêtement dépourvu d’arrière-pensées, dans l’irruption soudaine du burkini et dans l’expansion de son frère aîné, le niqab.

Alors mon virulent critique, il en pense quoi, de cette déclaration du porte-parole du CCIF ?

Qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat ?

2) Que pense-t-il aussi de ceci : on apprend ces derniers jours que le merkelisme a comme effets que l’Allemagne se retrouve avec sur les bras un bon millier de fillettes devenues des épouses légales d’Afghans réfugiés…

L’Allemagne héberge donc un millier d’esclaves domestiques, achetées à leurs parents, pour faire la cuisine, pour les plaisirs du lit d’un époux ayant deux, trois, quatre, cinq fois ou plus, l’âge de la fillette en question.

Question : être une fillette achetée ou offerte, pour être sexuellement consommée et asservie aux tâches domestiques, est-ce que ce n’est pas être victime de pédophilie (illégal, délit grave) et de mise en esclavage ?

De ces Afghans, réfugiés, peuvent venir en France : quelle attitude légale doit-on adopter ?

Qui peut nier qu’une fillette donnée ou vendue, à un futur époux, n’est pas qu’une esclave ?

La question, déjà posée, mais non résolue, pour les djihadistes daeshistes, va se reposer : quand la France va appliquer ses lois ?

Quand l’article 9 du décret du 27 avril 1848 sera-t-il appliqué ?

Le décret d’abolition de l’esclavage prévoit en effet que tout français participant directement ou indirectement au trafic esclavagiste perd immédiatement la qualité de Français (et donc les droits de toutes natures liés à la nationalité française).

Daesh, comme ses collègues (Boko Haram, Shébabs…), est une entité esclavagiste : ses membres directs et indirects doivent automatiquement perdre la nationalité française !

Quant aux Afghans, époux propriétaires d’esclaves — des fillettes appelées « leur épouse » —, comment pourrait-on les accueillir, sans les poursuivre ?

Comment pourrait-on les accueillir et leur accorder des dispositions de prise en charge (logement, alimentation, argent de poche, couverture santé) financées par les citoyens français alors qu’ils contreviennent à une loi émancipatrice jamais abrogée ?

Voici les deux questions sur lesquelles j’aimerai bien que mon critique me donne son point de vue.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alon Gilad pour Dreuz.info.

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