Publié par Alon Gilad le 19 septembre 2016

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Du marxisme-léninisme-stalinisme-maoïsme au djihadisme et à la charia pour tous

Il se manifeste, ces derniers jours, des continuités que l’on avait pronostiquées, mais pour lesquelles on souhaiterait ne pas avoir eu raison. Elles peuvent surprendre, mais en apparence seulement.

Ceux qui ont approuvé ou refusé de condamner les fusillades de masse et les dizaines de milliers de déportations, dans le goulag sibérien, de hongrois ayant pris part à la révolution de 1956 ; qui ont applaudi quand l’Algérie a été proclamée « arabo-musulmane » en juillet 1962 (spoliant ainsi et recolonisant une nouvelle fois les Amazigh d’Algérie qui avaient formé l’essentiel des maquis ALN) ; qui étaient aux anges quand la « grande révolution culturelle prolétarienne » et le grand timonier humiliaient et tuaient — par dizaines, centaines de milliers et millions — les Chinois ; qui ont tourné la tête, quand la victoire de l’oncle Ô jetait à la mer des centaines de mille de prolétaires, de petites gens, et de paysans vietnamiens ; qui… qui…

Les différentes variétés de crypto-stalinisme témoignent d’une hargne féroce à l’encontre de lanceurs d’alerte exposant quotidiennement leur vie pour que leurs concitoyens réagissent avant qu’il ne soit trop tard, face à une entreprise visant sciemment à corseter la société pour réduire le non-musulman à l’état de dhimmi racketté perpétuellement, liquidé quand il ne voudra plus se laisser humilier et payer sans rien dire.

C’est ainsi que l’Emir Plenel et un comparse veulent faire interdire une conférence sur la laïcité, donnée en province par Christine Tasin.

edwy Plenel : Liberté de la presse pour mon camp, interdiction pour l'autre
Edwy Plenel : Liberté de la presse pour mon camp, interdiction pour les autres

Les « modérés » de l’islam se déchaînent aussi

Tel modéré fait appel aux vieilles recettes du brejnévisme finissant, pour claquemurer Eric Zemmour, proposant… qu’il soit déradicalisé. Avec une vingtaine d’autres sommités, des « musulmans » ayant réussi dans la société française, le modéré-chef de meute laisse entendre que le discours du chroniqueur n’est en fait qu’une vilaine logorrhée maladive, furieuse et calomniatrice, relevant de la médecine psychiatrique.

L’URSS des années 70 revient, sous le lourd manteau, de type gestapiste ou kgébiste, de la défense de la bonne réputation du coranisme

Tout ce joli monde se retrouve pour réclamer un interdit professionnel — à l’encontre d’Eric Zemmour —, accompagnant sa « déradicalisation », pas moins.

On sait que la « déradicalisation » est un stage, un séjour, proposé à d’anciens assassins et esclavagistes djihadistes de retour de Syrie-Irak, ou à des gens se mouvant dans le milieu salafiste où se recrutent les futurs décapiteurs d’hommes ligotés, les esclavagistes jouissant du sexe de femmes et de fillettes Yezidis ou Kurdes, et les illuminés de l’Oumma au garde-à-vous perpétuel.

Eric Zemmour est ainsi catalogué, accusé, mis sur le même plan 

Il serait coupable d’un délit de même nature (l’extrémisme) ou de gravité que celui des égorgeurs et des esclavagistes fanatiques. Pris par l’autre bout de la démarche des 21 : décapiter des Coptes, égorger un prêtre dans son église, réduire en esclavage femmes et fillettes non-musulmanes pour en jouir ne serait pas plus grave que de dire que l’on ne veut pas devenir dhimmi, pas plus grave que de dire que l’on est attaché à son cadre de vie et qu’on ne veut pas en changer.

Défendre son mode de vie et sa liberté de penser et dire serait à mettre sur le même plan que les deux écraseurs fanatiques qui ont foncé ce matin sur une femme descendant d’un bus avec un drapeau tricolore. Les deux fanatiques, hostiles au drapeau étendard de la 1ére République française, ont cherché à écraser sous les roues de leur véhicule la femme qu’il venait de renverser volontairement…

Nos modérés pétitionnaires et leurs amis plenelistes apparaissent, en cette fin de mois de septembre 2016, comme une variété de biens sinistres personnages.

Leur modération consiste à pratiquer le djihad et la charia, non en coupant les cous et les mains, mais en prétendant plaquer des baillons sur toutes les bouches osant mettre en garde une société menacée de sombrer sous la coupe d’un obscurantisme sanguinaire qui, s’il l’emportait, ferait passer pour un paradis libéral l’ère des tribunaux du Saint-Office et des bûchers l’inquisition.

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Nos modérés et l’Emir Plenel considèrent comme de même nature et passible de déradicalisation :

  • produire des arguments pour soutenir la culture et le mode de vie français, refuser la niqanelbisation et la burkinisation des femmes ; défendre tout cela par l’écrit et la parole
  • ou scier des têtes, traquer et mettre en esclavage les femmes et les fillettes Yezidis, égorger un prêtre dans son église, terroriser Syriens et Irakiens, applaudir à ce système totalitaire de terreur sans fin que d’aucuns prétendent être devenu culture de France sinon même culture française..

Cette odieuse pétition et la démarche de l’Emir ex-crypto-stalinien montrent que le djihad prend différents visages. Il y a le djihad qui tue sur-le-champ, celui qui réduit directement en esclavage et jette des fillettes dans la couche de soudards fanatiques, et il y a l’autre, le djihad qui se masque.

Il y a ce djihad tout en onctuosité qui cherche à priver des moyens de parole et d’action ceux qui œuvrent pour que le premier ne triomphe pas : Edwy Plenel, jihadiste.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alon Gilad pour Dreuz.info.

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