Incroyable, mais vrai, rarement ce dicton ne me semble plus approprié que lorsqu’on assiste à ce spectacle des Jeux paralympiques qui nous remplit d’admiration.
Retenir son souffle, lors d’un 50 mètres nage papillon, et exploser de bonheur de voir un corps sans bras terminer troisième derrière un corps sans jambes procure une émotion proche de l’insoutenable.
Admirer et applaudir un corps qui nage plus vite que nombre d’entre nous, alors qu’il est handicapé à un tel point, nous fait vibrer et nous soulève pour le soutenir de toutes nos forces dans son effort.
Trembler en espérant, c’est affreux de le dire, qu’un grand gaillard de 1 m 80, doté d’une jambe avec ressort, va échouer à la finale du saut en hauteur, pour laisser la médaille d’Or à un jeune indien de 19 ans, mesurant 1 m 63 qui, sur une seule jambe (l’autre totalement broyée par un « bus » qui l’a écrasé alors qu’il n’avait que 9 ans) franchit les 1 m 89, et que nous explosons de joie, alors qu’il se rassoit avec une pudeur et une modestie qui nous étreint le cœur.
Il s’agit là d’un spectacle qui doit, obligatoirement, être présenté dans toutes les écoles, toutes les universités et dans le monde entier, afin de montrer ce qu’est le véritable courage et démontrer que « l’être humain est capable de se sublimer et non pas uniquement de se supprimer », comme cela se pratique actuellement sur toute notre terre.
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Et cela m’amène à quelques réflexions cyniques : au rythme actuel des ravages qui se produisent dans les différents conflits meurtriers, il y aura, lors des prochains Jeux paralympiques, une multitude d’athlètes handicapés originaires de ces pays que sont la Syrie, l’Irak, la Libye, l’Afghanistan, le Yémen, le Soudan, le Niger, demain la Tunisie et l’Algérie, et j’en oublie d’autres.
Dans tous ces pays, combien de gosses ont perdu, perdent et perdront demain, leurs bras, leurs jambes, leurs yeux, parce que quelques fous d’une religion ont perdu la tête en croyant pouvoir l’imposer sur la planète entière ?
Qu’Usain Bold ne m’en tienne pas rigueur, mais entre lui et Thangavelu il n’y a pas photo, tous mes bravos vont à ce dernier !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Les jeux paralympiques sont un spectacle grotesque. Que des hommes qui n’ont pas le même handicap puissent être en compétition dans une même discipline est aberrant d’un point de vue sportif.
J’ai de la peine pour ces pauvres gens qui ont eu le malheur d’avoir eu un accident et qu’on incite à se faire violence et se donner en spectacle, comme des bêtes de foire.
Pourquoi ne pas se consacrer à la l’écriture, à l’art ou une autre activité intellectuelle ou lieu de continuer le sport ?
Les bras m’en tombent !
Et si on demandaient aux intéressés ce qu’ils en pensent ? Ils seraient certainement ravis d’apprendre qu’ils devraient se cantonner à des activités “intellectuelles” et si possible loin des regards ! Je parie qu’ils ne se sentent pas “pauvres”, qu’ils n’ont que faire de votre pitié, que personne ne les force à “s’exhiber”, qu’ils se réalisent pleinement et qu’ils vous…
Et non, tous n’ont pas subi d’accident tragique les ayant privé d’un ou deux membres : hier courraient des aveugles, des handicapés moteurs cérébraux…
Tous réalisent un double exploit : le dépassement de soi et le dépassement des préjugés que certains valides persistent à leur coller sur le dos !
C’est la compétition, depuis gamins, ont nous éduquent a la compétition,dans notre système, tout est compétition.
Le temps, c’ est de l’ argent.
Alors, que des gens, privé de certaines de leurs capacités physiques, retrouvent de la dignité, aux yeux de la société, en se dépassant dans des compétition sportives, je trouve ça plutôt positif. Personne ne l’ ai forcent, se sont de véritables sportifs, pourquoi devraient il être privés du rayonnement de l’ esprit olympique ?
Bien que je conçoive, et a regrets, que l’ esprit olympiques soit plus que galvaudé, avec le rapport a l’ argent, mais comme disait un ancien président du CIO, ‘ quand l’ argent pénètre le sport, ça m’ arrange ‘
La compétition est une chose extraordinaire pour l’évolution de l’homme, baisons lui les pieds car c’est baiser les pieds de la naturel réelle de l’homme. Oui, nous devons respecter la liberté de ces athlètes, vous avez raison, comme celle de tout être humain de disposer de son corps. Et oui encore, l’argent permet des merveilles, ne dénonçons pas que ses cotés négatifs – qui sont bien réels aussi.
Ne vous souhaite pas de souffrir d’un handicap demain, comme les victimes réchappées du Bataclan ou de la Promenade des Anglais à Nice, mais à vous lire j’oserai presque que vous soyez atteint d’un handicap pour que vous compreniez que ces Hommes et ces Femmes ont besoin, pour s’en sortir moralement, de se SURPASSER physiquement.
Si ce n’est pas à votre niveau de compréhension en suis navrée pour vous.
On ne les incite pas à participer à ces jeux, pauvre ignare, ce sont EUX et eux seuls qui en émettent le souhait.
comme mzzchzzl, les bras m’en tombent aussi (c’est le moment de le dire). Étant donner votre handicap cérébral, je doute que vous puissiez comprendre qu’il ne s’agit en aucun cas de compétition.
Tout le monde (sauf vous) se fout du résultat, qui n’est là que pour témoigner d’un magnifique effort moral et de résilience pour ne pas se laisser engloutir dans la dépression.
M. Gomez , je connaissais une personne qui vit en fauteuil depuis qu’elle s’est défenestrée et avec qui je jouais de temps en temps au ping-pong et lors d’une discussion elle m’a avoué ne pas apprécier le sport paralympique car il lui semble que le spectacle n’est pas de qualité par rapport au sport valide . On peut , si l’on veut faire de la psychologie , penser que cette personne ne souhaite pas voir des handicapés à la télé , car cela lui rappelle qu’elle est elle-même handicapée , c’est possible . Moi-même qui pratique une activité sportive , je préfère voir des valides à la télé et ne pas être obligé de dire des commentaires positifs à propos des jeux paralympiques , certes tout-à-fait justifiés pour louer les qualités de ces sportifs , mais qui ne sont pas plus ni moins méritants que les autres sportifs ( excepté les stars du sport valide qui gagnent des fortunes , ce sont eux la catégorie de sportifs à part , pas les handisports qui sont exactement comme nous ) .
Il faut voir, par autre coté, comme dans la formule 1, les c compétitions paralympiques, permettent, de perfectionner le matériel, et la vulgarisation de certaines techniques, améliorent le quotidiens, des handicapés, sinon, rien ne serait fait.
Et, comme ce sont de véritables sportifs, les jeux pour sont aussi importants que pour les valides. Et, comme les valides, ils trouvent gratifiant, l’ instant de lumière qui concrétise, les efforts quotidiens.
En somme, vous leurs refuser d’ être comme vous ?
Hier-soir, j’ai regardé le match de basket qui opposait l’équipe féminine de la France à celle des Pays-Bas.
J’ai éprouvé les mêmes sentiments que M. Manuel Gómez, surtout beaucoup d’admiration et un immense respect pour ces jeunes femmes qui, un jour, ont été frappées par un impitoyable accident de la vie.
L’émotion passée, on se prend au jeu et, en ce qui me concerne, j’ai regardé ce match jusqu’à la fin, avec plaisir.
Désolé pour les Françaises si c’est l’équipe adverse qui a gagné, ce n’est pas bien grave.
Je partage l’avis de M. Gómez, ces sportifs handicapés nous donnent une leçon de courage qui mériterait d’être citée en exemple, dans nos écoles, dans nos Universités, dans tous les Centres d’Instruction de nos forces armées, de police et de gendarmerie.
N’oublions pas de saluer celles et ceux qui, au quotidien, personnels soignants, entraîneurs, masseurs-kinésithérapeutes, parents, s’occupent des handicapés.
Mr Gomez, vous citez les futurs pays (Syrie, l’Irak, Libye, Afghanistan, Yémen, Soudan, Niger, demain Tunisie et Algérie), qui pourraient participer aux futures jeux olympiques du fait des guerres qu’ils subissent ou qu’ils provoquent, vous oubliez aussi les occidentaux dont les soldats participent à ces conflits et qui payent parfois un lourd tribut.