Publié par Jean-Patrick Grumberg le 15 octobre 2016

Campaign 2016 Clinton

Wikileaks a publié en trois fois, à peu près 5 000 emails qui montrent qui est Hillary Clinton en coulisse, et pourquoi 60 % de la population américaine considèrent que cette femme est menteuse et corrompue — et qu’ils vont voter pour elle en se bouchant le nez.

La gravité, l’intensité et l’éventail des premières révélations spectaculaires de Wikileaks — qu’aucun média ne veut publier — montre au-delà du cas Clinton à quel point la gauche est malhonnête au-delà de ce que le commun des mortels peut imaginer, corrompue jusqu’à la corne, profondément méprisante des gens et des valeurs qu’elle dit vouloir défendre, et d’un cynisme qui ne se retrouve dans aucune autre faction politique :

  • En 2008, alors qu’elle se présentait à la présidentielle contre Barack Obama, Hillary Clinton a réuni un groupe d’électeurs démocrates pour tester plusieurs angles d’attaque contre son opposant, le sénateur Obama :
    • Le père d’Obama était musulman, et Obama a grandi parmi des musulmans, dans le premier pays musulman au monde.
    • Il soutient l’adoption par un couple gay.
    • Il veut autoriser les personnes illégalement dans le pays à passer le permis de conduire.

En quoi est-ce intéressant ?

  • Cela montre l’hypocrisie extrême d’une femme qui accuse Trump d’islamophobie, alors qu’en 2008, c’est elle qui est prête à se servir de la carte islamophobe pour discréditer son concurrent.
  • Cela montre qu’elle se présente comme défendant la cause des homosexuels uniquement à des fins électorales, et qu’elle était prête à les dénoncer il y a 8 ans.
  • Cela montre ensuite qu’elle se dit la championne d’un monde open border, mais se disait contre quand Obama soutenait les illégaux.

Avec cela, les emails hackés indiquent qu’il n’existe aucun moyen de savoir si elle pense ce qu’elle dit, entre son opinion en privé, une autre pour un public ciblé, et encore une autre pour les très riches, le 1 %.

  • En 2013, lors d’une conférence privée pour Wall Street où elle a été payée 225 000 dollars, elle a déclaré être déconnectée du petit peuple depuis qu’elle et son mari sont devenus riches, et elle a rassuré les banquiers en affirmant qu’il faut laisser aux gens de Wall Street le soin de réformer… Wall Street.
  • Lors d’une conférence avec une banque brésilienne, elle a déclaré qu’elle rêve d’un hémisphère sans frontières — ça tombe bien, c’est aussi le rêve des soldats de l’État islamique.

L’exécrable hypocrisie concernant les Américains :

  • Des Hispaniques, son équipe de campagne dit que ce sont des « proies faciles » et « des quémandeurs ».
  • La classe moyenne : Clinton n’est plus concernée par elle depuis qu’elle est riche.
  • Les électeurs de Trump : un « panier de gens lamentables, racistes, islamophobes, homophobes, xénophobes, et irrécupérables ».
  • Les catholiques : des bigots arriérés qui ne savent rien de la démocratie, et sont encore à croire aux théories rétrogrades qu’il existe deux sexes.
  • Les évangélistes : une sous religion qui fait de vous un paria social.

Ce qu’elle dit en public et pense en privé :

  • Elle veut augmenter de 550 % le nombre de réfugiés syriens qui seront admis dans le pays — mais dans un email hacké, on apprend qu’elle a déclaré en privé en 2013 que « les réfugiés ne peuvent pas être correctement contrôlés et ils mettent en danger les pays où ils sont acceptés ». C’est-à-dire qu’elle est prête à mettre la vie des Américains en danger, simplement pour pousser une proposition qui est à la mode chez les progressistes.
  • Elle affirme qu’elle veut une zone de survol interdite en Syrie — mais dans sa présentation privée à Goldman Sachs, on sait maintenant qu’elle a dit qu’elle était très sceptique sur cette démarche.
  • Elle est — en public — celle qui fait de la lutte contre le réchauffement climatique et les énergies recyclables sa priorité, mais en privé, elle dit ne pas être certaine que la construction du pipeline Keystone pour importer le pétrole canadien soit une mauvaise idée, et elle fait l’éloge de l’extraction du schiste bitumineux contre lequel les écologistes sont mobilisés.
  • Contrairement à ce qu’elle affirme maintenant en public, où elle déclare qu’il faut strictement contrôler la frontière avec le Mexique, elle dit lors d’une réunion privée, rêver d’un monde sans aucune frontière.

Ensuite…

  • On apprend qu’elle est tellement cynique et indifférente au sort de ses quatre concitoyens assassinés, qu’elle a envisagé de se servir du drame de Benghazi comme écran de fumée pour cacher le scandale de son serveur de mail privé illégal.
  • On apprend que Barack Obama, qui a déclaré n’avoir appris l’affaire des emails par la presse comme tout le monde, a en réalité envoyé et reçu des emails professionnels à Hillary Clinton sur son compte privé : Obama savait, et c’est probablement pour cela que le Département de la justice a décidé de classer l’affaire et que le FBI a décidé de ne pas proposer de poursuites pénales contre Clinton.
  • On apprend que le Département de la justice a laissé fuiter des informations à Clinton concernant l’enquête en cours sur ses emails. Qu’il a informé Clinton, à l’avance — alors qu’elle est sous le coup d’une enquête de la justice — de la date où les emails qui ont été reconstitués par le FBI seraient rendus publics afin qu’elle se prépare à riposter aux attaques.
  • On apprend que l’activiste de gauche John Podesta, son confident et directeur de campagne, a l’intention d’infiltrer l’Église catholique pour fomenter une révolution progressiste et planter les idées progressistes (contraception, avortement, mariage gay…) à l’intérieur de l’Église catholique.
  • On apprend que l’équipe de campagne avait prévu de publier des fausses offres d’emploi d’embauche de jolies femmes faciles qui s’engagent à ne pas prendre de poids dans des sociétés appartenant à Trump pour détruire sa réputation…

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Sur la corruption de la fondation Clinton :

Wikileak nous confirme ce que tout le monde soupçonne : que la fondation Clinton est une vaste machine de corruption, où les Clinton ont échangé des faveurs contre de l’argent.

Ainsi, nous apprenons qu’en 2011, Chelsea, la fille des Clinton, lorsqu’elle a pris la direction de la fondation, a soulevé la question de la corruption, émis des réserves sur le fonctionnement de la fondation en raison de pratiques douteuses. Elle a réclamé un audit, qui a conclu qu’il y avait en effet des opérations douteuses qui peuvent être assimilées à de la corruption. Et l’on se souvient que dans son rapport, Associated Press a constaté que 55 % des donateurs privés de la fondation ont été ensuite reçu par la Secrétaire d’État — elle s’appelait Hillary Clinton.

Nous apprenons également que suite au tremblement de terre à Haïti, la Secrétaire d’État a débloqué 10 milliards de dollars d’aide humanitaire. Sauf que Clinton a accordé un « traitement de faveur » à ses amis, qui étaient sur une liste séparée de récipiendaires d’une partie des 10 milliards pour aider Haïti. La fondation Clinton avait nié, Wikileaks vient de produire les preuves que l’enquête d’ABC News qui avait révélé l’affaire était juste.

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