Ce premier texte du philosophe Daniel Frédéric Gandus*, vient en réaction à celui de l’Abbé Arbez intitulé Ce que nous devons à nos frères aînés.
En tant que Juifs, il est vrai que nous devons peu de choses aux Chrétiens, puisque nous relevons de la racine de l’arbre sur lequel, ultérieurement, ils ont été greffés (cependant que l’Israël moderne, de l’aveu même de Netanyahu, n’aurait pas aussi bien réussi sans l’aide des Chrétiens qui l’ont soutenu depuis la déclaration Balfour jusqu’à ce jour).
…Encore que le projet civilisationnel de la Bible, en son commencement, se décrit lui-même comme l’union -pas simple et même délicate- à accomplir entre ‘la voix de Jacob’ et ‘les mains d’Esav’, c’est à dire l’Occident qui passera du paganisme au Judéo-Christianisme, même si l’inconscient originellement païen et violent de l’Occident resurgit régulièrement aux heures sombres de son histoire et sous des formes le plus souvent différentes.
Bernanos, écrivain catholique très conscient de cela, et qui fut un des premiers à dénoncer le régime de la collaboration vichyssoise, avait écrit que si les Français ne sont “pas un peuple de prophètes”, les Chrétiens en général – et d’après lui, ceux de France en particulier – sont ceux qui accomplissent le plus clairement les prophéties portant sur le combat des valeurs (du moins serait-ce là leur vocation).
Par ailleurs, le Dieu d’Israël évoque lui-même, à plusieurs reprises, l’idée que d’autres peuples feront aussi alliance avec Lui. Tantôt, cela apparaît comme un effet de son courroux contre l’esprit souvent rebelle d’Israël (et c’est une manière de rendre celui-ci jaloux d’un amour pour lequel Israël ne lui rendrait pas assez en retour), tantôt cela se révèle être en fait l’un des objectifs finaux et messianiques du projet divin.
Enfin, il existe des prophéties comme celles sur Jérusalem à la fin des temps, s’étonnant de découvrir que lui sont nés des enfants auxquels elle n’aurait jamais pensé avoir donné naissance.
Si on élargit la perspective, on s’aperçoit que le monde entier doit énormément aux Chrétiens
Et ces enfants sont autant les juifs retrouvés depuis des lieux improbables (Falashas d’Ethiopie, Bne-Menashe d’Inde…) au regard de l’histoire juive la plus certaine de par ses mémoires généalogiques ashkénazes et sépharades écrites, que les Chrétiens amis d’Israël, ces derniers étant souvent de meilleurs amis pour le pays que les juifs israéliens d’ultra-gauche.
Si par ailleurs on élargit la perspective, on s’aperçoit que le monde entier doit énormément aux Chrétiens.
Qui n’en est pas convaincu doit se reporter à l’excellente série ‘Un siècle qui veut croire**’ de Michel Clévenot aux Éditions Golias (lesquelles sont loin d’être philosémites mais en l’occurrence, les livres de Clévenot n’ont rien à voir avec l’orientation supposément “chrétienne” mais peu amicale de ces éditions envers les juifs).
Je me souviens avoir aussi consulté dans une librairie d’Oxford une magnifique bande dessinée sur l’histoire de la participation des Chrétiens aux grandes oeuvres sociales et politiques de l’Angleterre. Rien que pour ce seul pays, étaient rassemblées des centaines d’histoires toutes plus magnifiques les unes que les autres et à forte portée humaine sur la naissance des lois et grandes oeuvres caritatives qui ont structuré le pays.
De même, nombre d’oeuvres et d’avancées en tous domaine n’auraient pas été possibles sans les Chrétiens, et ce, jusqu’aux étapes en lesquelles les grandes vocations naissent.
Les Chrétiens doivent cesser l’auto-flagellation permanente et réaliser qu’il y a quelque chose d’une victoire qui leur fut volée dans la post-modernité
Ainsi, si Louis Pasteur, pionnier de la microbiologie, découvreur du vaccin anti-rage – parmi de nombreux autres services rendus à la nation – n’avait pas appris à lire, écrire et compter grâce aux moines qui l’ont pris en charge tandis que sa famille était trop pauvre pour lui donner ce minimum d’instruction, il n’aurait rien accompli de ses recherches qui ont sauvé de nombreuses vies.
Ce genre de parcours est infiniment plus répandu qu’on ne l’imagine à travers les lieux et les époques qu’a traversé le christianisme.
Ne serait-ce que pour tout ceci, les Chrétiens doivent cesser l’auto-flagellation permanente et réaliser qu’il y a quelque chose d’une victoire qui leur fut volée dans la post-modernité qui ne cesse de parler de liberté mais refuse toutes les valeurs de responsabilité et d’engagement qui ont donné naissance à cet amour inconditionnel de la liberté – aujourd’hui devenu une idolâtrie par déréliction et hypertrophie – et qui naît comme un fruit provient de l’arbre, mais qui perdrait la mémoire génétique dont la sève de l’arbre continue pourtant de le nourrir et de l’informer.
Et cette victoire volée par la post-modernité est très certainement une des explications majeurs de “La Sainte Colère” des jours derniers.
“Le monde est plein d’idées chrétiennes devenue folles” disait Chesterton, récemment relu par Finkielkraut précisant “chrétiennes, c’est à dire démocratiques”, ce en quoi il tout-à-fait raison.
À sa remarque, l’on pourrait ajouter la suivante :
Soyez certain que, malgré d’indéniables dérives de l’Église aux siècles passées, la liberté offerte par la laïcité est un produit quasi-direct de la tradition biblique avec sa séparation des pouvoirs entre prêtres et rois, notamment de par la libre-parole des prophètes qui s’ingéniaient à toujours les rééloigner l’un de l’autre, tandis que leurs intérêts se rapprochaient de trop.
Soyez tout aussi certains que lorsque Jésus dit de rendre à César ce qui est à César, il fonde le profil d’un citoyen à la fois honnête envers et résistant au pouvoir, ainsi que l’acte initiateur de la laïcité moderne séparant le politique du culte religieux qui lui est naturellement rendu par le paganisme d’immédiateté-au-monde (nombre de Chrétiens sont morts dans la fosse aux lions pour avoir refusé, comme précédemment les juifs, de rendre un culte à César) ; paganisme auquel se soumet naturellement tout homme n’ayant pas travaillé sur lui-même pour s’en distancier.
Enfin, Chers Amis Chrétiens, soyez certains que lorsque Jésus dit “(…) moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant : au contraire, quelqu’un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l’autre”, cela n’a rien à voir avec un pacifisme béat et irresponsable mais qu’il s’agit-là d’une pédagogie par la provocation à l’étonnement. En effet, le fait de tendre l’autre joue dit la liberté intérieure de ne pas réagir comme l’adversaire l’attend afin d’ainsi forcer son respect.
Mais ceci – tenons-bien compte du contexte dans lequel Jésus agit – n’est possible et n’a de sens que face à une catégorie de violents qui n’ont pas pour autant sombré dans la barbarie (j’emplois ici “barbarie” au sens moral du terme mais suis bien conscient qu’historiquement, les peuples “Barbares” qui entouraient l’empire romain avant de le vaincre suite à sa décadence n’étaient pas systématiquement les pires).
Jésus fit face à des opposants juifs et romains.
Et parce que ces deux cultures étaient déjà des civilisations en elles-mêmes, l’action de Jésus porta ses fruits.
Aussi est-ce parce que les nazis savaient que la Germanie qui les précéda fut effectivement une grande culture, qu’il arrivait parfois – je dis bien “parfois” – que se produise une “conversion du regard” (au sens où en parlait déjà Ezekiel) du barbare envers sa victime, comme on peut le voir dansle film Le Pianiste de Roman Polanski (voici la scène où se produit une telle conversion du regard ) : youtube.com, voir au moins de 8:10 à 9:00).
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Mais face à des ennemis comme l’État Islamique, cela ne peut se produire car l’Islam, qui est né, a grandi et a acquis ses “valeurs” et leur radicalité au désert, n’a pas cette réminiscence platonicienne d’une époque où le Soi de l’Islam fut synonyme de civilisation, c’est-à-dire de valeurs à-priori partageables avec l’Autre.
Aussi, de la même manière que le rabbin du ghetto de Varsovie avait littéralement “interdit” à ses élèves d’imaginer que leur massacre à venir par les nazis serait un “sacrifice” ou “témoignage au nom de Dieu” – ce qui les fit soudain entrer dans l’histoire à la fois comme martyrs et héros après leur résistance -, je vous invite à ne voir aucun témoignage possible au nom du Christ en le fait d’être égorgé par ces gens-là : Ils ne sont pas mentalement outillés pour recevoir votre sacrifice comme le socle d’un éveil à leur propre sensibilité, à une humanité partagée ou à la Transcendance.
Point de possibilité de les voir “touchés par la grâce”.
Aussi le Christianisme doit-il revenir aux classiques fondateurs de sa relation rationnelle au politique (notamment avec Saint-Augustin et Thomas d’Aquin) comme définie par le concept de “juste guerre” et la limitation de la non-violence à la sphère des relations personnelles (et pratiquée entre personnes qui soient un minimum civilisées).
Amis Chrétiens, cessez-là l’idéalisme suicidaire qui, en tant que croyants judéo-chrétiens, nous attire tous.
Souvenez-vous qu’existèrent, en plusieurs périodes de votre histoire, des Moines-Combattants et autres profils équivalents qui furent assez responsables pour accepter de perdre ou limiter leur prétention à une totale innocence afin que, par eux, d’autres aient ainsi la vie sauve.
Admettez enfin que ce sacrifice-là n’est pas moins noble que l’acceptation de votre propre crucifixion.
Et ne dîtes plus “Amen” à ce qui nous arrive en tant que civilisation pour à nouveau changer le monde, comme vous y avez si souvent excellé.
Nous avons besoin des Chrétiens …vivants !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Daniel Frédéric Gandus, pour Dreuz.info.
* Daniel Frédéric Gandus, Philosophe du Politique et de la Religion. Knowledge-Manager, il occupe aussi une fonction dans la sécurité israélienne.
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Pourquoi ne pas donner le titre du livre ? Et cela à chaque fois !
Quel livre ? De quoi parlez-vous ?
Comme l’a demandé Jean-Patrick, de quel livre parlez-vous ?
Si vous parlez de Clevenot, je ne peux pas citer toute la serie et de plus JP vous a mis un lien direct vers Amazon.
Si c’est au sujet de mes livres que vous posez la question, pour des questions de temps, je publie plutôt des articles liés à mes conférences, soit en revues univ. soit sur le net comme par ex:
http://www.jerusalem.unisal.it/2016/feb29_violence.html
http://www.chezpaul.org.uk/interfth/birdofheaven.html
http://www.ssce.org.uk/sites/default/files/Programme-final%20draft.pdf
Quelques liens en fr :
livre:
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tel/Le-Midrash-Rabba-sur-Ruth-suivi-de-Le-Midrash-Rabba-sur-Esther
Plusieurs articles dans Israël Magazine (papier) et sur le site du critique littéraire Asensio :
http://www.juanasensio.com/archive/2006/03/28/l-enterrement-d-ilan-halimi-par-frederic-gandus.html
Je prépare aussi un ouvrage un peu particulier sur les Chrétiens et minorités d’Irak
Daniel Frederic Gandus
–
en tant que chrétienne, née de nouveau, je ne suis ni suicidaire ni tentée par l’auto-flagellation! Dieu est Souverain; ni la barbarie des islamistes, ni la bêtise et l’ignorance de l’ONU, ne l’empêcheront d’accomplir ses desseins;
que Dieu vous bénisse et ouvre vos coeurs à sa Parole et à sa grâce! Et qu’Israël soit béni.
am dreyer
en tant que chrétien, né de nouveau, je ne suis ni suicidaire ni tentée par l’auto-flagellation!
Alors j’apprends à me battre, avec des armes, pour défendre mon prochain, ma famille et moi-même !
Et, sans hésiter, je tire et liquide les serviteurs du diable qui en veulent à nos vies.
Bien dit. Désolé si mon propos vous a blessé. J’avais l’objectif tout à fait inverse de vous renforcer.
Je veillerai à mieux formuler les choses la prochaine fois (comme je dois aussi retrouver mon bon français – que je n’ai plus bcp l’occasion de pratiquer, ceci expliquant cela – afin d’envoyer d’emblée des textes parfaits et sans besoin de rectification ou correction)
Excellent merci mille fois cher fils d’Israël.
ET nous chrétiens, relevons la tête, le Dieu d’Israël veut rassembler comme une poule ses poussins sous ailes, Juda comme Jacob!
Excellent, merci mille fois cher fils d’Israël.
Et nous chrétiens, relevons la tête, le Dieu d’Israël veut rassembler comme une poule ses poussins sous ses ailes, Juda comme Jacob.
Mr l’Abbé Arbez,
En fait, je ne comprends pas la scission qu’il y a eue entre les deux communautés. Je pense bien sur à l’époque de Paul de Tarse.
Bien sur je connais les deux Testaments et j’ai lu les Évangiles, mais tout de même, si je ne comprends pas la réticence des Autorités juives à reconnaître Jésus en tant que « LE » Messie, c’est que certainement, il y a bien d’autres choses dans la théologie juive que je ne connais pas.
Parce que personnellement, avec mes petites connaissances, si l’on pense que Dieu à tous les pouvoirs, pourquoi pas la naissance sans enfantement par Marie ? Ce serait dans ses possibilités, non ?
Moi, dans la vie, j’ai l’impression qu’il y a tous les jours des petits miracles. Ils ne sont pas spectaculaires, mais il suffit de voir comment certaines situations qui paraissent désespérées évoluent…Ou par exemple, dans ce conflit, quand des roquettes sont tirées sur des écoles de jeunes enfants qui étaient quelques minutes avant qu’une roquette explose…
Ce qui gêne en revanche, c’est le Crédo de la Trinité (sans vouloir vous offenser), mais ici, c’est la décision et l’explication donnée par des hommes, lors d’un Concile….Et j’avoue qu’elle me paraît un peu obscure, et incompatible avec l’Unicité du Tout Puissant qui est admise pourtant par l’Église Chrétienne, qui se dit tout de même monothéiste.
Là encore, je ne comprends certainement pas tout, dans le raisonnement qui a amené à ce Crédo. C’est pourquoi je le respecte, pensant que le savoir, ici, me manque.
Mais ce que je perçois finalement, c’est qu’il est vrai que les Chrétiens ont sillonné le Monde pour distribuer de la générosité (et faire un peu de prosélytisme,en passant). Pour autant, ce qu’ils représentent, depuis que les guerres et croisades sont maintenant d’un autre temps, me plait beaucoup…tant que je me sentirais autant chrétienne que juive. Et ce ne sont pas que des paroles.
Donc pour vous dire que je suis d’accord, quand vous dites que le Monde doit beaucoup aux Chrétiens.
Il nous reste à souhaiter tout de même, de tout notre cœur, que certaines branches du Christianisme reviennent à des sentiments plus tolérants et charitables qu’ils ne le sont encore avec nous…et je pense à :
« « Un groupe d’Anglicans (en Angleterre depuis 2007) appelle à des sanctions contre Israel » Depuis leur haine est irréductible !
Et bien plus récemment aux États Unis
Aujourd’hui même :
“L’Église méthodiste appelle au boycott d’Israël”
http://www.alterinfo.net/L-Eglise-methodiste-appelle-au-boycott-d-Israel_a10417.html
Ce qui me ferait citer le Prince de Ligne, né à Bruxelles (1735-1814)
“Une colère de 1800 ans me paraît avoir duré longtemps assez”
Espérons que cette colère s’éteindra un jour et n’aura plus besoin de prendre un prétexte ou un autre : aujourd’hui la cause des malheureux palestiniens.
Respect.
Vos remarques et questions sont excellentes et nécessiteraient un article entier pour y répondre. Ce que je vous offrirai dès que j’ai un moment, et en espérant que l’Abbé Arbez puisse lui-aussi vous répondre pour enrichir le débat. Je crois me souvenir que vous êtes en Israël vous aussi. Je cherche justement des gens pour y créer un dialogue judéo-chrétien À LA FRANCAISE. Contactez-moi si intéressée
Chrétien ou pas , il faut se battre, pour survivre , pour ne pas accepter l’invasion de personnes qui ne cachent pas leur haine , non seulement du chrétien mais du Français. Assez de cette soumission de ceux qui nous représentent ; ils nous emmènent à la catastrophe.
certains affirment que les judéonazaréens sont à l’origine…
Votre phrase n’est pas finie : à l’origine de quoi ?
Merci pour ce beau texte, monsieur Gandus.
Le fameux texte “si quelqu’un te frappe sur la joue droite, etc.” n’est pas facile à interpréter, je trouve.
L’idée force est me semble-t-il de refuser, quand c’est possible, d’entrer dans le cycle de la violence et de la haine (potentiellement meurtrière) quand ces sentiments animent celui ou ceux qui nous agressent. N’est-ce pas à voir comme un principe général de vie ?
(autre façon de le dire, il me semble aussi que derrière ce texte, il y a l’idée du témoignage rendu au Dieu de la Bible, celui qui est fondamentalement justice et bonté, qui appelle les humains à la vie et au beau)
Pour ce qui est d’une agression caractérisée, telle qu’une razzia où les agresseurs sont là pour tuer, pour voler, pour violer, réduire en esclavage et détruire, au nom d’une idéologie de mort déguisée en religion, il me semble effectivement que prendre cette parole “au pied de la lettre” serait une erreur.
Lorsqu’il en va de la survie d’un groupe, d’une communauté, d’une nation, le droit de se défendre me paraît légitime, et même obligatoire, ne serait-ce que pour la raison suivante : on ne peut, moralement, laisser tuer, violer, réduire en esclavage son frère, sa soeur, son épouse, ses enfants, ses parents, ses amis, son prochain. Ce serait de la non-assistance à personne en danger, de la lâcheté. Ce serait même, d’une certaine façon, encourager les agresseurs à faire le mal, à commettre des crimes.
Donc user de violence physique pour défendre la communauté (et soi-même par la même occasion, car si on est mort, on ne peut plus agir), en tâchant autant que faire se peut de limiter cette violence à ce qui est nécessaire – pas toujours évident à juger, surtout dans le feu de l’action – me paraît parfaitement légitime.
C’est, me semble-t-il, ce que tâche de faire Israël, face à l’agressivité à coloration fortement islamique à laquelle l’État hébreu est confronté depuis le début.
100 % d’accord avec vous. Ce que vous décrivez est une par de ce que je nomme ‘la relation rationnelle du judéo-christianisme au politique’ et qui, en Israël s’exerce de manière moins élaborée mais relativement efficace sous le nom de ‘légitime défense’.
@ Monsieur Gandus,
Je ne sais si c’est à moi que vous vous adressez dans votre commentaire du 19/10 à 20h22 –
Si c’est le cas, je vous remercie de votre réponse.
Je ne suis pas Israélienne, j’habite en France et participer à un dialogue judéo-chrétien me ferait grand plaisir.
Cela dépendrait de comment il se ferait, et de mes possibilités alors.
Mes coordonnée email, Dreuz peut vous les fournir, si ce moyen ne les dérange pas et si cela vous agrée.
Bonne journée,
Oui, Ok pour les coords. Je ne peux pas passer en France actuellement mais on pourrait reflechir ensemble a quelque chose comme un webseminaire via Dreuz si cela convient au site. Merci
Je viens de lire , dans un de vos textes que les Evangélistes méthodistes appellent au Boycott d’Israël !! n’est-ce pas une erreur ??? moi, j’ai été élevée dans ce milieu et il est impossible que ces gens puissent renier Israël , la JUDEE le berceau d’Israël : IMPOSSIBLE !! On m’a appris l’amour pour DIEU et son Peuple , y aurait-il des traîtres qui se sont infiltrés dans le groupe ??
@Ixiane : Vous parlez du texte d’Aline1. Il est vrai que la majorité des Evangélistes sont pro-israéliens. Mais il est vrai que comme partout, il y a des exceptions et malheureusement, l’info que rappelle Aline est bien vrai. En fait, le positionnement de ces groupes dépend le plus souvent de ce que leur raconte leur prêtres. Et comme partout, certains sont pour la reconnaissance de notre fraternité…et d’autres non.
L’important pour les chrétiens est de savoir qui ils sont. Certains se disent chrétiens parce qu’ils se sont fait baptiser étant bébé, d’autres parce qu’ils vont à l’église le dimanche, d’autres encore pensent qu’ils sont chrétiens car leurs parents le sont….Une des grande ruse de Satan est d’avoir donné aux chrétiens des dénominations pour les détourner de notre sauveur Christ-Jésus.
Beaucoup de ces sectes, pentecôtistes, baptistes, témoins de Jéhovah, catholiques, anglicanes, frères larges, frères étroit, mormons, etc, etc……ne marchent pas dans les traces de notre Seigneur Jésus, ne prient pas le Père au nom du Fils, ne sortent pas pour imposer les mains, guérir les malades, chasser les démons, prêcher l’évangile comme notre rédempteur nous l’a demandé. Arrêtons avec nos “je suis chrétien” et soyons des disciples de Christ Jésus.