Publié par Guy Millière le 4 novembre 2016

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Il reste possible qu’Hillary Clinton soit élue mardi 8 novembre. Si, par malheur, c’est le cas, je pense que ce sera le debut d’une période de turbulences majeures pour les Etats-Unis et pour le monde.

Hillary Clinton sera le premier Président élu tout en étant sous le coup de deux enquêtes du FBI, l’une pour divulgation de secrets d’Etat par le biais d’un serveur internet clandestin et illégal, l’autre pour pratique de corruption massive et pour crime en bande organisée en raison des activités de la Fondation Clinton.

Dans les dernières semaines de sa présidence finissante, Barack Obama, entre autres mauvais coups, pourra “pardonner” Hillary pour tous ses crimes passés, mais quand bien même il le ferait, de multiples personnages sordides de l’entourage d’Hillary resteraient sous les feux du FBI. Hillary élue pourrait aussi mettre à la porte James Comey, le directeur du FBI, mais cela changerait peu de chose, car si James Comey a décidé de rouvrir les dossiers, c’est parce que des agents du FBI l’ont quasiment contraint à le faire et parce qu’il règne une atmosphère de mutinerie au sein du FBI. Il n’est pas possible de licencier la moitié du personnel du FBI. Une éventuelle présidence Clinton serait une présidence gangrenée dès le commencement, impuissante, et ferait ressembler Hillary Clinton à un mélange d’Evita Peron, en plus méchant, et de Tony Montana, le gangster décrit dans le Scarface de Brian de Palma, à condition de remplacer la cocaïne par d’autres substances.

Je ne suis pas du tout certain que les Américains floués par l’écrasement des tea parties accepteraient longtemps d’être à nouveau floués et l’accepteraient très longtemps. Il règne en divers endroits du pays une atmosphère pré-révolutionnaire. Hillary Clinton serait le President le plus illégitime de l’histoire des Etats-Unis, et les conséquences seraient délétères. Ce n’est désormais plus un choix entre la droite et la gauche, c’est infiniment davantage.

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Il est possible aussi que Donald Trump soit élu, et les tendances sont désormais favorables à cette hypothèse, contre toute attente, car il y a une dizaine de jours, tout espoir semblait vain. Une élection de Donald Trump conduirait à une situation de turbulences, car ce ne seraient pas seulement les démocrates qui seraient vaincus, mais toute la machine Clinton, toute la machine Obama, tout le dispositif médiatique á l’exception de Fox News et, aussi, une large part de l’establishment républicain et conservateur. Je ne serais pas surpris si des gauchistes tentaient d’organiser des émeutes. Huit années d’Obama ont créé une atmosphère exécrable et gorgée de haines.

Pour l’heure, ce qui se passe dans la campagne Clinton relève de la panique, et on peut se demander si des sondages effectués par la campagne Clinton et pour Obama n’indiquent pas des résultats potentiellement inquiétants.

Obama parcourt le pays et se livre a des imprécations de plus en plus viles. Hillary tient des discours de plus en plus bilieux. Obama attire les foules, pas elle, et c’est un signe : ce n’est pas Obama le candidat. Les arguments d’Hillary et d’Obama dégagent l’odeur de cloaque habituelle, mais ne montrent aucun renouvellement. Ils lancent de la fange, mais c’est de la vieille fange, et ils donnent l’impression de tourner à vide et de se répéter. Ils tentent de faire peur. Trump est raciste, disent-ils. Il a le soutien du Ku Klux Klan. Trump a rejeté violemment le soutien du Klan, mais a le soutien de nombreux Noirs remarquables, à commencer par Ben Carson et David Clarke, le sheriff de Milwaukee. Hillary a le soutien du mouvement gauchiste antisémite noir Black Lives Matter.

Trump agresse les femmes et les méprise, disent-ils, mais les femmes qu’ils ont fait venir sous les projecteurs et qui se souviennent avoir été embrassées de force par Trump il y a vingt ou trente ans et qui ne s’en sont pas souvenu avant ces trois dernières semaines paraissent aussi crédibles qu’Hillary dès qu’elle ouvre la bouche. Quant à la façon dont Obama et Hillary prétendent être choqués par les mots lestes de Trump il y a dix ou quinze ans, il est aisé de leur répondre qu’ils ont le soutien de ce qu’il y a de plus salace dans la musique américaine aujourd’hui. Prétendre être choqué parce que Donald Trump a usé de certains mots quand Beyoncé, Miley Cyrus ou Jennifer Lopez viennent montrer leurs fesses de manière obscène pour attirer des électeurs potentiels d’Hillary (et je ne parle pas du texte des chansons) relève d’une répugnante hypocrisie.

Rien n’est assuré. Strictement rien. Mais la panique de ces gens mauvais, malsains, abjects, fait plaisir à voir. S’ils pouvaient être balayés, le plaisir serait encore plus grand. S’ils ne sont pas balayés, ils se seront montrés néanmoins tels qu’ils sont. Et j’ai tendance à songer que leur règne sera très fragilisé. J’ai tendance à penser que le peuple américain sera au bord de l’explosion.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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