Publié par Gilles William Goldnadel le 10 novembre 2016

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On peut ne pas adhérer à toutes les thèses de Donald Trump. On peut détester son style et sa vulgarité.

Il est même permis de critiquer sa démagogie. Il n’empêche. Qu’il est doux, le son du glas de la défaite de ceux qui auront contribué puissamment à son triomphe.  Ceux qui viennent de se faire sonner les cloches. Pour une fois, Le Monde n’a pas tort d’évoquer un vote de la « colère ».

Mais il est de saintes colères.

  • Sainte colère contre les médias arrogants qui auront protégé l’incompétente et factice Hillary jusqu’au bout.
  • Sainte colère contre les médias tricheurs qui n’ont même pas critiqué cette collaboratrice de CNN qui a envoyé d’avance les questions à Clinton avant un débat crucial.
  • Sainte colère contre la folie psychotique du genre qui impose désormais des WC mixtes pour les transsexuels dans les toilettes de la Maison-Blanche.
  • Sainte colère contre ce faux antiracisme, condescendant envers les blancs pauvres qui seraient « petits » et qui n’a pas un mot, encore moins celui de « raciste », lorsqu’un noir fait un carton contre quatre policiers uniquement parce qu’ils sont blancs.
  • Sainte colère contre les artistes faussement généreux mais vraiment privilégiés d’Hollywood qui avec un unanimisme conformiste obligatoire votent tous démocrates.

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Bien sûr, cette colère démocratique et pacifique a traversé l’Atlantique et habite désormais une Europe envahie par un doute démoralisant et un islamisme terrorisant qui ne doute de rien.

Aujourd’hui, Monsieur Ayrault, paraît-il, ministre des Affaires étrangères, considère le président élu américain comme inquiétant.

Qu’est-ce qui est plus inquiétant pour une nation qui veut vivre : un homme politique américain qui ose reconnaître le danger d’une immigration massive, illégale, invasive et dangereuse, ou un Président français qui avoue la même chose à deux journalistes le soir à la chandelle, tout en continuant à proférer le même discours convenu pour ne pas fâcher les cerbères du terrorisme intellectuel de plus en plus méchants depuis qu’ils se savent bêtes ?

La victoire de ce que les fausses élites appellent avec mépris « populisme » signe avant tout leur défaite.

A tout prendre, il n’est pas interdit de préférer le populisme de son peuple, à ceux qui préfèrent imposer le populisme de l’Autre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation de Valeurs actuelles.

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