Publié par Manuel Gomez le 10 novembre 2016

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L’élection surprise de Donald Trump, nouveau président des États-Unis d’Amérique, est une belle leçon donnée à la France, à ses politiques et à son peuple.

En Amérique, être riche, milliardaire, non seulement ne choque personne, mais, bien au contraire, est un atout supplémentaire. On vous admire au lieu de vous décrier, surtout quand cette richesse ne provient pas d’une succession, mais a été acquise par le travail, l’intelligence et le sens des affaires.

Quand Nicolas Sarkozy a été élu président en 2007, le premier et le plus important reproche qu’on lui a jeté à la face ce fut son dîner au «Fouquet’s». Comme s’il n’avait pas le droit, ni le plaisir, de fêter sa victoire comme il l’entendait, et où il le souhaitait, avec les moyens dont il disposait. [Et lorsque François Hollande a dîné chez Laurent, le restaurant des super-riches, les hypocrites journalistes n’ont rien trouvé à dire]

Oui, une belle leçon donnée à la France, car Trump était annoncé battu par tous les sondages et Hillary Clinton avançait triomphante vers une élection annoncée et sans surprise.

Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Qui a fait battre Hillary ?

Deux soutiens dont elle aurait dû se passer pour l’emporter facilement : tout d’abord celui présenté et exposé par tous les médias de l’Arabie Saoudite et du Qatar. À une époque où l’islam, les attentats, les migrants, sont craints et font peur, il eut été préférable de s’en passer.

Ensuite, le soutien constant et affiché de Barak Obama. Pourquoi les Américains allaient-ils se précipiter vers une candidate soutenue par un président dont ils ne voulaient plus du programme ?

Imaginez une seconde qu’en France, François Hollande, le président sortant, et qui ne se représenterait pas, apporte son soutien inconditionnel à un quelconque candidat de la gauche ! Ce serait sans conteste le vouer à une cuisante défaite, même s’il semblait avoir une maigre chance.

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Ajoutons la campagne intensive menée par le clan Clinton/Obama, contre la liberté d’acheter et de posséder une arme, sachant que les Américains sont particulièrement attachés à ce droit constitutionnel qui leur permet de défendre leur Nation, leurs vies et celles de leurs familles et de leurs biens, contre toute attaque intérieure et extérieure.

Egalement :

  • La corruption et le mensonge. 72 % des Américains ont déclaré qu’elle n’est pas digne de confiance et qu’elle n’est pas honnête.
  • La corruption de la fondation Clinton.
  • Le scandale des emails et de son serveur privé.
  • Les morts de Benghazi et ses mensonges aux familles des morts à qui elle a dit que c’était la faute à une vidéo anti-islam alors qu’elle a déclaré en secret que c’était du terrorisme.
  • Les magouilles du Comité national démocrate pour faire perdre Bernie Sanders, qui l’ont privé d’une partie de son électorat.
  • Le fait qu’elle appartient au système, alors que très tôt dans la campagne les Américains ont déclaré qu’ils voulaient un outsider pour changer le système qu’ils voyaient comme inefficace.
  • Le fait que l’Obamacare s’est écroulé sur lui-même (les primes d’assurance santé vont augmenter de 40 à 110 % selon les Etats, et que Clinton a déclaré qu’elle conserverait Obamacare.
  • Le fait que dans les fuites de WikiLeaks, on a appris qu’elle est «open border» alors que les Américains craignent pour leur sécurité et veulent que l’immigration illégale soit combattue.
  • Le fait qu’elle ait déclaré qu’elle va mettre les mineurs au chômage et fermer les entreprises d’extraction du charbon.
  • Le fait qu’elle veut autoriser les femmes à avorter jusqu’au dernier jour de la grossesse.
  • Et bien entendu, le fait qu’elle a insulté les électeurs de Trump d’être des «êtres déplorables, racistes, homophobes, sexistes, fascistes, xénophobes»

J’ajouterai qu’il s’agit également d’une leçon dont devrait profiter Marine Le Pen, si son souhait est de parvenir au pouvoir un jour. Peut-être devrait-elle retrouver les fondamentaux de son parti, le Front National, et ne plus suivre obstinément la ligne Philippot.

Ce n’est pas vers le centre qu’elle suscitera un élan suffisant, mais vers la droite de la droite et, pourquoi pas, la gauche de la gauche.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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