17 octobre 1961 : un mensonge d’Etat et une indigne repentance !
Depuis plus de 50 ans, je m’élève contre le mensonge d’Etat au sujet du « massacre » de manifestants pacifiques du FLN le 17 octobre 1961. Dans cette seule nuit, 300 algériens auraient été jetés dans la Seine par les forces de police et plus de 2300 auraient été blessés !
Je rappelle qu’à cette date, j’étais journaliste d’investigation et chroniqueur judiciaire du quotidien L’Aurore, et que, dès le lendemain, j’ai enquêté auprès de la morgue et des services hospitaliers mais également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine, et que j’ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris ainsi que ses deux adjoints, le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin, dont on ne peut mettre en doute l’honnêteté de leurs conclusions :
- Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention anormale des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance.
- Aucun service d’urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n’a reçu un afflux anormal de blessés.
- 2300 blessés en une seule nuit cela devrait pourtant laisser quelques traces, non ?
- Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées.
Où sont donc passés ces 2300 blessés ? Ont-ils été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts ?
- L’Institut Médico-légal de Paris n’a enregistré ce 17 octobre 61, et les jours suivants, que la rentrée de 10 corps, dont 7 NA (Nord-Africain).
- Pour toute la totalité de ce mois d’octobre, 90 corps enregistrés, et pour toute l’année 1961, 308 cadavres de NA, pour la plupart exécutés par le FLN dans sa guerre fratricide contre le MNA (Plus de 6000 algériens, partisans du MNA, exécutés par le FLN et plus de 9000 mutilations, entre janvier 55 et juillet 62).
- Sur ces 308 cadavres, 34 seulement furent retrouvés dans la Seine, dont la majorité des harkis.
Ces chiffres, cités dans mes livres et mes différents articles, n’ont jamais été contestés officiellement. (Notamment dans mon livre « J’accuse De Gaulle* »)
Mais je prêchais dans le vide !
Trois témoignages viennent prouver la véracité de mes affirmations
Le plus récent, celui du docteur Denis Kramer, psychanalyste, qui vient de publier (octobre 2016) une thèse ayant pour thème « Nostalgérie, psychanalyse d’une déchirure ».
Il a effectué des recherches objectives auprès de tous les services concernés et sa conclusion est :
- 7 victimes civiles le jour de la manifestation (17 octobre),
- 4 du fait de la police ripostant à un coup de feu tiré sur elle,
- plus 3 algériens tués par le service d’ordre du FLN, pour avoir refusé de manifester,
- plus 11 autres civils décédés les jours suivants suite à leurs blessures.
Il confirme, dans sa thèse, celle d’un journaliste d’investigation américain, qui a enquêté, consulté les archives de la morgue, celles des hôpitaux et des pompiers ainsi que des dossiers de successions (difficile de disparaître sans laisser de traces), et sa conclusion est la même que celle du docteur Kramer et la mienne : 18 victimes civiles plus 1 policier tué.
Enfin le livre témoignage « Police contre FLN. Le drame d’octobre 1961* » de Jean-Pierre Brunet, professeur émérite à l’université Paris IV, qui, après enquête, compte 140 cadavres pour les mois de septembre et octobre 1961, dont la grande majorité n’a aucun rapport avec la manifestation du 17 octobre.
Ainsi est confirmé le mensonge d’Etat sur les évènements qui se sont déroulés le 17 octobre 1961 par des gouvernements induits en erreur volontairement par des historiens dont l’idéologie n’est plus a démontrer, tel Benjamin Stora (qui sur France Culture a affirmé une première fois le chiffre de 300 morts pour le multiplier jusqu’à 700 lors d’un second passage sur cette même radio) ou Gilles Manceron.
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Il faudra attendre plus de 25 ans et la publication du livre d’Ali Haroun « La guerre du FLN en France (1954-1962)* », qui a inspiré, et fut commenté et amplifié, le livre de Jean-Luc Einaudi « La bataille de Paris* », pour que soit montée en épingle ce soi-disant « massacre » !
Les noms des centaines de victimes massacrées le 5 juillet 1962, à Oran, ont été publiés sur un mur, elles sont incontestables et contrôlables, quand publiera-t-on les noms de ces (soi-disant) 300 victimes du 17 octobre 1961 ?
Dès qu’un officiel algérien « visite » la France on l’invite à s’incliner devant la plaque officielle exposé sur un pont de la Seine.
Quand un officiel français pourra-t-il s’incliner devant une plaque exposée à Oran (Algérie), commémorant les milliers d’innocents massacrés le 5 juillet 1962 ?
Enfin, pour conclure, quand un gouvernement français aura-t-il le courage d’avouer ce mensonge d’Etat, cet indigne repentance ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
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Merci Manuel de rétablir ainsi la vérité ! Assez de déformer les faits et d’aller dans le sens de la repentance !
On peut, également, citer le rapport de la Documentation française établi, sauf erreur de ma part, à la demande de Lionel Jospin que l’on ne soupçonnera pas de sympathie à l’égard du pouvoir en place à l’époque : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/docfra/rapport_telechargement/var/storage/rapports-publics/984000823.pdf
Un grand merci à vous Monsieur Gomez. Vos sources sont impeccables, vos affirmations véridiques. Il s’agit bien d’un terrible mensonge d’Etat destiné à salir la France et les Français. Pour que nous nous sentions coupables, et nous faire accepter aujourd’hui l’invasion des envahisseurs musulmans. Mais la vérité est tenace, et un jour elle triomphera.
25 ans de mensonge, mazette !
Pour Carpentras et l’odieu crime Socialiste mis sur le dos du FN : 22 ans.
Et Pour Sarre-Union, combien de temps pour juger les ANTIFAS de gauche, la Milice politique de Manuel valls (qui soit disant adore les Juifs ! mais ne lésine pas : 250 tombes de Juifs profénées, tout de même)
L’affaire du 17 octobre 1961 est , n’importe le nombre de blessés et de tués, un action raciste commit sur l’ordre d’un responsable nazi. Les actions qui ont ete ordonnées, pas seulement ce jour la, mais plusieures jours, étaient du même caractère et inspirées de la même idéologie que celle du rafle de Bordeaux de 1942. Et même s’il n’y eu qu’un mort, tout comme s’il n’y aurait qu’un juive de tué a cause de le holocauste, c’est bel et bien du racisme vulgaire et répréhensible.
Enfin un peu d’air frais. Merci monsieur Coppens.
Nous étions en guerre contre les terroristes algériens qui massacraient des français et voulaient porter la guérilla sur le sol français tout en se battant entre factions. Le peu de morts recensés montre que la République répondait déjà mollement pour une révolte en temps de guerre.
Y compris à Oran. ??
vous avez raison de republier : enseigner c’est répéter
Merci à Vous Monsieur GOMEZ quelques lignes de Vérité sur un torchon de mensonges
était à rappeler !
Qui a inventé le massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris ?
Question qui fâche . Qui a réellement assassiné les plus de 39.000 pieds noirs à Oran ?
A suivre…
J’espère qu’un jour un président courageux rétablira la vérité sur tous ces mensonges inventés pour abaisser l’honneur de notre patrie.
Merci beaucoup Manuel de rétablir la vérité!
Même si cela peut demander du temps pour qu’elle se dévoile…
Que l’on sache donc partout, qu’il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu!
Quoiqu’il arrive… La Vérité finit toujours par triompher!