Publié par Patrick Bloch le 14 novembre 2016
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Donald Trump et son chef de cabinet Reince Priebus

La victoire imprévue par les médias, les instituts de sondages, les tenants du politiquement correct outre atlantique et ici même a déclenché une avalanche de commentaires qui donnent un éclairage bien triste de notre conception de la démocratie et de la bienséance.


Notre personnel politique, les médias, “les faiseurs d’opinion” n’ont cessé durant cette campagne de dénoncer qui la folie, qui les inconduites sexuelles, qui les écarts de langage, qui le racisme …etc de Donald Trump. Il ne s’agit pas ici de démonter une par une ces accusations. On peut en effet légitimement trouver ses propos outranciers, ne pas aimer ce personnage, avoir une vision politique différente. Cela n’exclut pas la politesse au minimum diplomatique quand il s’agit d’une personne que la première puissance mondiale vient de porter à sa tête.

François Hollande qui déclarait dans le Monde “c’est un être que je trouve dans tous les sens du terme vulgaire”, est-il en position de le juger, lui qu’on voit au petit matin en scooter pour un rendez vous galant. A-t-il démontré un tel talent politique qu’il puisse se permettre d’accueillir avec condescendance le nouveau promu dans le cercle des chefs d’Etat ?

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Notre ministre des Affaires étrangères mais totalement étranger aux affaires pontifie “son élection soulève bien des inquiétudes …”

  • Que l’ambassadeur de France aux États Unis dont il n’est pas nécessaire de retenir le nom ait le culot de publier “c’est un monde qui s’effondre, on est pris de vertige, c’est la fin d’une époque” sans aucune considération vis à vis du nouvel élu,
  • Que Dominique de Villepin, ex-premier ministre nocif et conseiller actuel du Qatar brandisse une menace contagieuse et vitale assimilant implicitement cette élection à celle de 1934 en Allemagne, allant prochainement contaminer la France,
  • Qu’Alain Juppé du haut de sa superbe accepte “de prendre acte ..” avec grandiloquence et condescendance, sont les marques d’une indécence confondante de la part de nos élites.

Corrompus pour certains, repris de justice pour d’autres, incapables pour nombre d’entre eux, nos politiciens, toujours prompts à distribuer satisfecit ou remontrances, se sont encore illustrés à renforcer notre médiocre réputation de donneurs de leçons et de moralité tel Chantecler sur son tas de fumiers.

Notre gouvernement mais aussi le prétendant le plus en vue de la droite, se sont une fois de plus conduit misérablement et n’ont pas contribué à la grandeur de la France.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Patrick Bloch pour Dreuz.info.

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