Publié par Rosaly le 14 novembre 2016

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Prudent, le Vatican reste dans l’attente avant de prendre position sur le « phénomène Trump », mais les prémisses ne semblent pas les meilleures.

Le milliardaire américain possède toutes les caractéristiques pour paraître suspect aux yeux du Vatican : il est richissime, pas très diplomate et très dur sur l’immigration illégale.

Le pape, lors d’un entretien avec le quotidien La Repubblica, après avoir promis de ne pas apporter de jugements sur des personnes et hommes politiques, n’a pu s’empêcher d’ajouter une réflexion qui semble s’adresser au nouveau président :

« Je veux comprendre quelles sont les souffrances causées aux pauvres et aux exclus par leur façon d’agir. » Le quotidien titre : « Trump ? Je ne juge pas. Ce qui m’intéresse c’est de savoir s’il fait souffrir les pauvres. »

Quand Trump n’était encore qu’un candidat, donné perdant dans la course à la Maison-Blanche, le Pape ne s’était pas privé de le critiquer sévèrement, suite à son idée d’ériger un « mur » avec le Mexique.

« Une personne qui songe à ériger des murs et non des ponts n’est pas chrétien. Ce n’est pas dans l’Evangile”, déclara le Pape en février dernier lors de son vol de retour du Mexique.

« Je ne me mêle pas, mais je dis simplement que cet homme n’est pas chrétien, s’il dit de telles choses.”

Depuis l’élection de Trump, le Vatican est officiellement plus mesuré.

« Attendons de voir quels seront les choix de Trump au cours de son mandat. Donnons-lui le temps de commencer, commente le secrétaire d’Etat, le cardinal Pietro Parolin.

Mais la gauche christianophobe, orpheline d’Obama, voit déjà en Bergoglio le leader mondial anti-Trump derrière qui l’hypocrite est prête à se ranger.

Si le pape semble éloigné de la nouvelle Amérique trumpiste, les catholiques américains, qui représentent 25% de l’électorat, étaient bien plus sceptiques à l’égard de Clinton, que ne l’était le pape François.

Le NYT a rapporté que la majorité des catholiques américains (52%) ont voté pour Trump, tandis que Clinton avait convaincu les athées et les agnostiques et seulement 45% des catholiques.

Quant aux protestants, ils ont voté à 58% Trump contre 39% pour la candidate Clinton.

Mike Pence, le vice-Président, qui se défini comme un chrétien conservateur et républicain, joua un rôle significatif dans l’apport des votes catholiques au candidat Trump.

Son image, celle “d’un bon père de famille aux solides valeurs chrétiennes” a réussi à contrebalancer l’image de “l’homme dur, sans scrupules, du pécheur Donald Trump» projetée par les médias.

Mais le traitement méprisant réservé aux catholiques par l’Administration Obama a également pesé dans la balance en faveur de Trump, ainsi que le comportement des élites progressistes, pro-avortement, pro-mariage gay, pro-utérus à louer, sponsorisées par les VIP de Hollywood, qui ont soutenu ouvertement Clinton, en proférant parfois des menaces très violentes à l’encontre du candidat Trump, à l’instar d’un certain Robert de Niro.

Non sans raison, le 9 au matin, un message quasi de deuil apparaissait sur le site Planned Parenthood, le colosse qui regroupe les cliniques spécialisées dans l’avortement industriel à la chaîne pour les minorités. L’organisation a financé la campagne de Clinton, une pro-avortement jusqu’au dernier jour du 9e mois, et qui a promis, en échange, de nouveaux financements fédéraux pour Planned Parenthood si elle était élue.

Cette organisation, financée par l’Etat, vend des organes entiers de bébés avortés aux laboratoires. Les responsables de cette horreur devraient être poursuivis en justice.

Au cours du dernier débat entre Trump et Clinton sur le sujet de l’avortement, Clinton a réitéré son opposition à ce que le gouvernement interdise l’avortement, jusqu’au dernier jour avant l’accouchement, confirmant ce qu’elle avait précédemment déclaré : l’embryon n’a à ses yeux aucun droit constitutionnel.

A 9 mois, ce n’est plus un embryon, mais un bébé, un petit être humain prêt à prendre sa place dans le monde. L’empêcher de vivre, c’est commettre un crime. Et c’est une mère et une grand-mère qui ose affirmer une telle atrocité. Mais devenir présidente des USA vaut bien quelques monstruosités …

Dans une lette ouverte publiée sur le Washington Examiner le 23 janvier dernier, totalement ignorée par les médias tranditionnels, intitulée : « My vision for a culture of life » (Ma vision pour une culture de vie) Trump a expliqué être contre la culture de la mort et l’avortement, à l’exception de trois cas : l’inceste, le viol et si la vie de la mère était en danger. Pour lui, le droit à la vie est un droit inaliénable.

Contrairement à la gauche libérale pro-avortement, Donald Trump exprime là une position beaucoup plus proche de celle du Vatican, mais cela ne semble pas trop intéresser le pape François, plus concerné par la défense de la politique migratoire à tout prix et la confiscation des richesses.

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Donald Trump n’est pas l’ennemi des chrétiens, et pourtant le pape François n’hésite pas à le critiquer, à le juger et cache difficilement son antipathie à l’égard du milliardaire.

Paradoxalement, le chef de l’Eglise catholique semble même apprécier ce puissant ennemi des Juifs et des Chrétiens : le grand imam d’al-Azhar, le cheikh El Tayeb, chaleureusement accueilli avec tous les honneurs au Vatican par François, bâtisseur de « ponts » avec l’islam, cette « religion » grande amie du christianisme et du judaïsme, comme nous pouvons le constater jour après jour.

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El Tayeb : l’islam n’est responsable de rien, tout est la faute de l’islamophobie. Il est injuste d’attribuer les attentats à l’islam. » Et de qualifier de « terrorisme » les incidents islamophobes en Europe après les attentats qui ont endeuillé la France …

Ce « modéré » à l’instar de tous les islamistes, inverse les rôles et les valeurs : les musulmans sont des victimes, les Européens des oppresseurs.

Selon al Tayeb, si les lois européennes sont incompatibles avec la loi islamique, elles devraient être modifiées !

« Si certaines lois imposent aux musulmans de faire quelque chose qui s’oppose vraiment à leur religion, ils doivent recourir aux voies juridiques qui permettent de faire valoir leurs droits et qui permettent l’amendement des lois.

En 2013, le Grand Imam d’Al-Azhar avait justifié l’antisémitisme en citant le Coran :

« Voyez comment nous souffrons aujourd’hui du sionisme mondial et du judaïsme, alors que notre coexistence pacifique avec les chrétiens résiste à l’épreuve de l’histoire (?). Depuis la création de l’islam il y a 1 400 ans, nous souffrons de l’ingérence juive et sioniste dans les affaires musulmanes. Elle est une source de grande détresse pour les musulmans», avait-il déclaré lors d’un entretien à la 1ère chaîne de la télévision égyptienne.

Plus récemment en 2014, le cheikh El Tayeb avait déclaré que le groupe terroriste Etat islamique «sert le sionisme dans son complot pour détruire le monde arabe”.

Mais pour François, l’homme le plus inquiétant reste le 45e président des Etats-Unis !

L’esprit de certains êtres humains demeure parfois un mystère insondable.

Donald Trump en prière avec ses partisans.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : « Il Papa “eletto” anti Trump ma il tycoon piace ai cattolici » Il Giornale.it

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