Publié par Abbé Alain René Arbez le 19 novembre 2016

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Un militant « catholique de gauche » s’exprime dans la Tribune de Genève pour l’accueil inconditionnel de migrants dans les communes genevoises, et il n’hésite pas à comparer les nouveaux arrivants à la situation des juifs menacés de mort durant la dernière guerre mondiale.

Comment peut-on instrumentaliser les victimes de la solution finale pour argumenter aujourd’hui une action en faveur des exilés volontaires qui affluent en Europe ?

Certes, on le voit, les modalités d’accueil maîtrisé peinent visiblement à se mettre en place dans toute la Suisse. Car la gestion des arrivées reste partout assez complexe, selon les autorités fédérales elles-mêmes, qui tiennent explicitement à discerner entre les cas de véritable urgence et les autres. Cela, afin d’éviter des troubles à l’ordre public, comme en Allemagne, ou dans les pays scandinaves, ce qui à coup sûr renforcerait l’hostilité des autochtones.

Autre détournement de sens, autour de l’élection de son président par le peuple américain. Les commentaires nauséeux surabondent dans les médias en France et en Suisse, à partir de clichés négatifs et uniquement à charge.

Après le choc du résultat, on nous montre en gros plan aux USA des manifestations violentes menées au nom de la démocratie pour refuser le verdict populaire de cette même démocratie !

Les journalistes désignent systématiquement Trump comme « le milliardaire », oubliant que J F Kennedy était aussi un milliardaire, mais lui, grâce à l’héritage reçu de sa famille, et non pas grâce à son activité entrepreneuriale. Donald Trump n’est sans doute pas parfait et il a certainement tenu des propos critiquables, comme tout candidat. Mais il a aussi brisé la censure du politiquement correct cher aux médias pour donner un profil à son projet de gouvernance.

Quoi qu’en disent les donneurs de leçons, c’est Donald Trump que le peuple américain a largement désigné, et son 1er discours d’élection exprimait clairement son respect de tous.

On a entendu dire qu’il ne connaît rien à la politique, ce qui est risible, puisque c’est un homme d’affaires expérimenté qui a longtemps évolué dans les milieux des décideurs et des acteurs sociaux. D. Trump est membre de l’Eglise presbytérienne, dont l’empreinte l’a marqué, selon ses dires, surtout dans la conviction qu’il faut aller de l’avant sans craindre l’adversité.

La majorité des chrétiens, évangéliques et catholiques, s’est donc retrouvée dans ses analyses et dans ses projections d’avenir : 60% des protestants et 52 % des catholiques américains ont voté pour lui, en raison de valeurs communes qui leur paraissent importantes pour une Amérique à redresser, comme l’a précisé le cardinal Burke dans son commentaire. Rejoint par Mgr Joseph Kurtz, archevêque de Louisville, qui affirme :

« Lors de cette élection, des millions d’Américains qui sont en train de se battre pour trouver des opportunités économiques pour leur famille ont voté pour être entendus ! La conférence épiscopale souhaite travailler avec le président Trump pour protéger la vie humaine, de ses débuts les plus vulnérables jusqu’à sa fin naturelle. Nous sommes fermes pour que migrants et réfugiés puissent être accueillis dignement sans sacrifier notre propre sécurité. »

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On se souvient de la manipulation par les médias lorsque le pape François avait exigé de Mahmoud Abbas qu’il soit un « messager de paix », phrase transformée en « vous êtes un ange de paix », ce qui n’a pas du tout le même sens…

La nouvelle gouvernance américaine va se révéler être un allié objectif de l’Eglise catholique

Avec la même méthode, les journalistes ont sorti de son contexte une phrase de François tendant à lui faire dire – avant l’élection – que Donald Trump « n’est pas chrétien », ce que le pontife n’a jamais dit, lui qui se définit volontiers par la fameuse interpellation « qui suis-je pour juger ? ». Suite aux remous provoqués par ce prétendu scoop sur Trump, le Vatican a aussitôt démenti, précisant qu’il n’y avait aucune attaque contre la personne de D. Trump.

En réalité, la nouvelle gouvernance américaine va se révéler être un allié objectif de l’Eglise catholique dans les dossiers éthiques, et les répercussions en Europe ne tarderont pas à se faire sentir face au sécularisme et aux refus de l’Union européenne d’assumer les racines judéo-chrétiennes du vieux continent.

L’impact s’exercera aussi par rapport aux prétentions et aux comportements de l’islam dans toutes ses variantes. Le tournant réserve bien des surprises.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez prêtre, pour Dreuz.info.

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