Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 novembre 2016
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“Sauvez nos emplois : c’est sauver notre pays !” – “Si Dieu est avec nous, pourquoi Carrier ne l’est pas ?” Dieu bénisse l’Amérique”

Mes confrères journalistes de la gauche militante vont avoir du mal à avaler cette pilule. A force de Brexit, Trump, Fillon et maintenant ça, ils vont s’étouffer. Je pense qu’ils préféreront tout simplement enfouir l’info.

Le peuple a ouvert les yeux. Il voit. Grâce à internet oui. Grâce aux médias aveugle aussi, et leur obsession à désinformer.

Donald Trump a montré au monde que la gauche ne cherche pas à diminuer le chômage et améliorer le sort des gens, car chaque emploi sauvé, chaque situation personnelle améliorée par une politique économique intelligente et généreuse, c’est un électeur de moins pour les socialistes.

Au début de la campagne, Donald Trump apprenait que Carrier, le fabricant américain de climatiseurs, prévoyait de déménager son usine d’Indianapolis au Mexique et mettre quelque 1 400 ouvriers au chômage. Il fut le seul candidat à parler de ce drame. Hillary Clinton, qui selon la légende gauchiste fabriquée pendant des décennies et détruite en quelques années, devrait se sentir concernée par le sort des travailleurs, n’avait pas bougé.

Donald Trump avait fait de la prévention de l’exode à grande échelle des usines américaines vers le Mexique et d’autres pays à faibles salaires, qui ont détruit le tissu industriel de l’Amérique et volé l’emploi à 95 millions d’Américains un des points clé de sa campagne. On raillait à gauche que ses promesses étaient populistes, démagogiques et irréalisables.

Chuck Jones, le président du syndicat de l’acier, promit en février 2016 de ne pas abandonner le combat, mais avouait en même temps :

“Carrier nous a expliqué que la différence de salaire est trop grande [3$ de l’heure au Mexique contre 20$ aux Etats-Unis] et il n’y a pas grand-chose que nous puissions y faire.”

Le syndicaliste avait raison. Il n’y a pas grand-chose qu’il pouvait faire. Trump en revanche …

Le candidat républicain promit que s’il était élu, Carrier ne partirait pas. Les médias se moquèrent de lui. Le tournèrent en ridicule. Rira bien qui rira le dernier.

Il vient de tenir sa promesse. Le New York Times vient de confirmer le tweet de Donald Trump qui l’annonçait.

  • “Je suis prêt à l’accueillir,” a déclaré de Donald Trump Robin Maynard, un ouvrier de Carrier qui travaille dans l’usine depuis 24 ans à fabriquer des chauffages à haute énergie et gagne 24$ de l’heure. “Maintenant, je peux envoyer ma fille à l’université sans avoir besoin de chercher un autre emploi.”
  • “La plupart d’entre nous sommes plutôt heureux de la nouvelle,” dit TJ Bray, ouvrier employé à l’assemblage depuis 14 ans dans l’usine Carrier d’Indianapolis. “On dirait qu’ils [Carrier] vont rester.”

 

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"Je vais fermer vos usines"
Je vais fermer vos usines

Pendant la primaire, lors d’un débat CNN dans l’Ohio, Hillary Clinton promit aux mineurs qu’elle allait fermer leurs usines et les mettre au chômage :

“Nous allons mettre un grand nombre de mineurs de charbon au chômage et de compagnies en faillite”, annonça la candidate pour faire plaisir à une poignée d’électeurs d’extrémistes écologistes.

Clinton ne pourra tenir sa promesse, car l’Ohio, pays des mineurs qui avait voté deux fois démocrate en 2008 et 2012, remercia Clinton de vouloir mettre ses travailleurs au chômage en donnant la victoire à Trump, qui promit de supprimer les dures réglementations qui ont fait fermer 90% des mines.

Donald Trump donc, vient d’annoncer qu’il a sauvé 1 000 emplois chez Carrier. Le New York Times précise que si Obama avait réussi ce tour de force, les républicains l’auraient accusé d’interventionnisme contre le marché libre. On ne saura jamais si cette prédiction du journaliste du Times, Nelson Schwartz, fait sens : Obama n’a jamais sauvé un seul emploi. Il a au contraire creusé le chômage, et son seul talent en matière d’emploi a été de savoir cacher les vrais chiffres.

Trump vient de sauver 1 000 emplois. Il n’est pas même encore président. Et cela, dix jours après avoir sauvé les ouvriers d’une usine Ford lors d’une conversation téléphonique avec William Ford Jr, lors de laquelle il le convainquit de ne pas déplacer la production du SUV Lincoln MKC de Louisville vers le Mexique (les médias, frustrés, ont tenté leur va-tout en disant que Trump a sauvé une usine qui ne devait pas fermer, ils ont menti).

L’OCDE a annoncé cette semaine que la politique économique préconisée par Donald Trump était capable de relancer l’économie du monde entier. La bourse de New York est au plus haut. La valeur des actions de Caterpillar, le constructeur américain d’engins de travaux publics, a fortement progressé.

Je prends les paris : si comme je le crois, Donald Trump retourne la tendance maussade, réveille l’économie occidentale et ce jusqu’en France et en Europe, et fait redémarrer la machine et réduit le chômage, les nouveaux élus des pays européens s’attribueront le bénéfice des résultats, et les médias diront que c’est “le retournement de l’économie qui a aidé les réformes de Trump.”

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

http://www.reuters.com/article/us-carriercorp-layoffs-idUSKCN0VP2R6

 

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