Publié par Rosaly le 6 novembre 2016

beyonce

Il y a quelques jours, au QG d’Hillary Clinton, l’inquiétude régnait, en raison de la faible affluence aux urnes des jeunes Afro-américains de l’Etat clé de l’Ohio.

Très rapidement, et puisqu’Hillary Clinton n’arrive pas, seule, à motiver les gens pour se déplacer, une solution fut trouvée pour les attirer : organiser un concert à Cleveland avec Beyoncé, Jay Z et le rappeur Chance, trois artistes de couleur et populaires aux USA.

La chanteuse Beyoncé ne déçut pas la foule.

« Je suis ici – a-t-elle déclaré sous les applaudissements – car je veux que ma fille grandisse dans une Amérique gouvernée par une femme. »

Chère Beyoncé, quel argument sexiste pour expliquer votre soutien à Hillary Clinton ! Peu importe son programme politique, pourvu que l’Amérique soit dirigée par une femme, même si elle est incompétente ?

Cette femme – dont les liens étroits avec vos ennemis de l’intérieur, l’organisation terroriste des Frères musulmans, et l’OCI sont de plus en plus évidents – si elle était élue, conduirait l’Amérique au désastre et votre fille grandirait dans un pays rongé par le cancer islamique, où la charia se substituerait progressivement à la Constitution, garante de vos libertés et de vos droits.

Selon certains observateurs, il semble qu’une fois le spectacle terminé et l’arrivée sur scène d’Hillary, une majorité des spectateurs avaient quitté la salle.

Une bonne partie du monde du spectacle, de la littérature, de la finance et de l’establishment politique s’est rangée du côté d’Hillary. Dans quasi tous les Etats encore indécis, la candidate démocrate s’est faite accompagner par des musiciens très connus aux USA : Aoki, Jon Bon Jovi, Katy Perry, Stevie Wonder, Ne Yo.

Traditionnellement, Hollywood a toujours été un bastion démocrate, à quelques exceptions près, comme autrefois John Wayne et Charlton Heston et aujourd’hui Clint Eastwood ou Jon Voight. Quatre immenses acteurs, fiers d’être Américains, grands défenseurs de l’Amérique des Pères fondateurs, de ses valeurs, de sa Constitution.

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Dès lors, cela ne surprit personne qu’un grand nombre de stars, de Barbra Streisand à Meryl Streep, se soient prononcées en faveur de Clinton, même si elles n’ont pas eu un rôle actif dans la campagne.

Le plus important pour Clinton fut d’obtenir le soutien de membres influents de « l’élite intellectuelle, financière et politique », comme Georges Soros, Colin Powell, Condoleeza Rice, ou celui d’écrivains célèbres, comme Stephen King et James Patterson, au risque, pour ces derniers, de s’aliéner une partie de leurs lecteurs. Mais le soutien majeur – des plus critiqués par ceux qui estiment qu’un Président en fonction doit s’abstenir de faire campagne pour l’un des candidats – lui a été apporté par Barack et Michelle Obama.

Obama a totalement abandonné son poste pour se lancer dans une farandole de réunions organisées à l’attention des Afro-Américains. Et Michelle, qui pendant des années, s’était tenue à l’écart de la lutte politique, a remporté un vif succès, quand elle a violemment critiqué Trump à cause de son comportement vulgaire à l’égard des femmes. Mais que pense-t-elle de l’attitude perverse du mari de sa candidate préférée ?

Par contre, Donald Trump apparaît toujours seul sur le podium et il en est quasi fier. En face de lui, les salles sont combles, et lorsque Hillary arrive avec peine à trouver 500 personnes, de 10 à 20 000 se pressent pour écouter Trump.

Il y a quelques jours, devant une salle archicomble, il avait déclaré :

« Vous voyez, pour transmettre mon message, je n’ai pas besoin de Jennifer Lopez »

Hélas, même s’il le voulait, il n’aurait pas beaucoup de choix. Même parmi les membres de son propre parti. Quand il essaya d’organiser une réunion dans le Michigan, au Nouveau-Mexique et dans le Nevada, aucun des trois gouverneurs républicains n’accepta d’y participer. D’autres membres de son parti, qui pourtant lui avaient accordé leur soutien, comme Ted Cruz, préfèrent faire campagne avec Mike Pence, son futur Vice Président, en cas de victoire.

Même les Bush ont trahis les valeurs qu’ils défendent, et le parti qui leur a donné le pouvoir et la victoire, et déclaré qu’ils ne voteront pas.

En revanche, Trump bénéficie d’un large appui dans les milieux policiers, les garde-frontières (c’est la première fois qu’ils endossent un candidat), la très puissante NRA, Association de défense du second amendement, le droit de posséder une arme, et des militaires : du général Flynn, ex-chef des Services secrets, au général Keith Kellogg, et d’une foule d’officiers décorés lors des guerres de ces vingt dernières années.

Mais son allié le plus précieux reste sans doute Rudy Giuliani, l’ex-maire de New York, qui grâce à sa tolérance zéro, a transformé la métropole en une ville sûre. Situation qui se dégrade depuis l’élection de Di Blasio, grand islamophile devant Allah…

Si la victoire dépendait du nombre de vedettes enrôlées aux côtés d’Hillary, cette dernière remporterait la victoire par K.O. Toutefois, cette élection pourrait aussi prouver que les appuis de vedettes et d’élite variées suscitent des vagues dans les médias, mais n’apportent pas de voix.

Croisons-les doigts !

Dans la vidéo ci-dessous, sous-titrée en français, Michael Moore, pourtant anti-Trump, comprend les raisons qui poussent certains Américains à voter pour Donald Trump.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

https://www.facebook.com/postedeveille.ca/videos/1458704304157876/

Source : “Tutte le celebrità con Hillary. Ma i generali sono con Trump” Il Giornale.it

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