Publié par Daniel Frédéric Gandus le 30 novembre 2016

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Entre Fillon et Marine Le Pen, que faire ?

Bien que je sois lecteur de Dreuz depuis plusieurs années, je commence seulement à y participer avec quelques premiers textes, ayant un peu plus de temps qu’auparavant.

Je trouve très intéressant le débat sur la question de savoir « pour qui voter » tel qu’il est apparu après l’article de Berthold et ses nombreux commentaires qui ont suivi.

Comment ne pas comprendre l’envie de voter pour Marine Le Pen après plus de 30 ans de soft-islamisation et 20 ans d’attentats préparés avec une haine parfaite et infinie ?

Comment ne pas voir par ailleurs que Fillon, qui à ce jour a été si discret et d’une certaine manière « suiveur », pourrait ne pas trouver le courage d’appliquer certaines de ses promesses comme le fait de tirer les relations au clair entre la France et le Qatar ainsi que l’Arabie Saoudite (pays qui a acheté par exemple plusieurs médias et les murs de l’AFP : va-t-il lui racheter ces murs pour que les médias français retrouvent un peu de leur indépendance) ?

Face aux émeutes des banlieues islamisées qui reviendront, Fillon président fera-t-il mieux que Fillon Premier ministre ?

Par ailleurs, Guaino a mis en garde, même s’il comprend que la France a besoin d’un traitement de choc, contre le risque que Fillon n’attirera pas les classes moyennes et populaires votant à droite, de par le fait qu’il a une approche trop gestionnaire et pas assez « humaine » des réalités économiques.

Il est vrai que trop souvent, les classes sociales les plus fragiles, après avoir fait un vote par souci de la question sécuritaire, restent abandonnées sur les questions socio-économiques.

Du côté de Marine Le Pen, le besoin d’élargir son électorat et le problème de sa dépendance financière plus grande que celle d’autres partis de par le fait que les banques françaises ne prêtent pas d’argent au Front national (et donc son besoin d’aller le chercher dans des pays aux politiques souvent peu compatibles avec celles de son programme et les valeurs générales de la France) fait qu’elle ne pourra pas forcément se démarquer autant qu’elle le souhaitait de ce qu’elle nomme l’UMPS, c’est-à-dire les politiques gestionnaires et presque interchangeables de la gauche et de la droite traditionnelles qui par ailleurs ne souhaitent pas aborder les problèmes de fond liés à l’identité nationale, la préservation de celle-ci et la définition des moyens à mettre en œuvre pour cela.

Compte tenu de cette situation, l’électeur patriote ne sait plus quoi faire.

La première chose qu’il faudrait faire serait que chaque camp d’électeurs, les pros-Marine et les pro-Fillon exigent clairement de chacun de leurs candidats respectifs, une mise au clair.

Les électeurs de Marine Le Pen doivent lui poser les questions suivantes et exiger des réponses claires et sans ambiguïtés :

  • Le FN s’engage-t-il, oui ou non, à trouver les financements qui lui manquent ailleurs que dans les pays qui promeuvent, d’une manière ou d’une autre, l’Islamisation de l’Occident ou la haine des démocraties (USA et Israël inclus) ?
  • Le FN s’engage-t-il, oui ou non, à dire que l’Islam n’est pas compatible avec la République, et que si un jour il le devient, ce sera suite à une profonde réforme qui inclura l’engagement explicite des représentants musulmans sur le fait que cette réforme engage ce qu’ils nomment « l’Islam de France » et à plus long-terme (car plus difficile à obtenir) la Oumma…. et que cette réforme n’est pas une taqiya (ruse autorisée du droit coranique).Cet engagement doit aussi donner lieu à des gages, par lesquels par exemple dès qu’une mosquée tiendrait un discours antirépublicain, elle serait fermée avec l’aide volontaire, préventive et active sur le terrain des représentants de la communauté musulmane, qui devront aider tout aussi activement à l’expulsion des islamistes hors de France.
  • Le FN s’engage-t-il à « finir le ménage » commencé sous Marine avec l’éloignement des dieudonistes, nostalgiques du nazisme, admirateurs d’une chimère d’alliance franco-islamiste, etc. ?
  • Le FN s’engage-t-il à ne pas demander la partition de Jérusalem de la même manière que Marine Le Pen n’accepterait jamais d’effectuer une partition de Paris sous prétexte que Barbès et autres quartiers seraient déjà islamisés de manière trop d’avancée ?

Les militants de ce parti sauront par eux-mêmes d’autres questions qu’ils estimeraient tout autant nécessaire de clarifier.

Les électeurs de François Fillon et de son parti doivent de même lui poser les questions :

  • Dans les coupes drastiques des aides sociales que vous préparez, mettrez-vous en place, oui ou non, des critères assez précis et explicites pour couper les financements de ceux qui en abusent tout en épargnant ceux qui en ont encore besoin comme la mère isolée, le chômeur qui souhaite vraiment travailler, mais ne trouve pas d’emploi, car on lui reproche son âge, d’être trop ou pas assez qualifié, etc., ceci couplé à une politique d’accompagnement personnalisé du retour à l’emploi ?
  • En cas de retour des émeutes anti-françaises (ce qui en fait est une question de temps et non d’éventualité, vous engagez-vous à envoyer non plus des policiers en sous-effectifs et moins bien armés que les terroristes en herbe, mais bel et bien l’armée sachant que même le TMH [Tout Médiocre Hollande] a tout de même commencé à valider une collaboration avec l’armée israélienne concernant les méthodes de reprise de zones urbaines islamisées sous le nom de « Plan Ronces » et que l’on est donc en droit d’attendre d’aller jusqu’au bout de cette désislamisation sous quelqu’un comme Fillon) ?

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Les militants de ce parti sauront par eux-mêmes d’autres questions qu’ils estimeraient tout autant nécessaire de clarifier.

Dans les deux cas, cette série de questions devrait se conclure de la manière suivante : « Nous savons bien que les périodes d’élection ne sont pas favorables aux discours clairs et honnêtes. Mais sachez tirer leçon de ce qui est arrivé au versatile Sarkozy et au très dhimmi Juppé.

Pensez au long-terme qui seul conditionne ce que la nation retiendra de votre nom et au fait que cela, dans les périodes d’hyper-crise identitaire comme celle que nous vivons, se joue à travers un discours justement honnête, clair et précis dans lequel on dit ce que l’on fait et l’on fait ce que l’on dit.

Les Daladier finissent au panier, les Churchill au sommet.

Nous attendons votre réponse et la ferons connaître à l’ensemble des militants ».

Si vous êtes militants d’un des deux partis, organisez-vous et envoyez ce message publiquement et maintenant à vos quartiers généraux respectifs.

Pour finir, il y aura sans doute un flux de mouvement d’un parti à l’autre — et dans les deux sens — suite à ces questions et leurs réponses.

Et il ne restera plus qu’à dire « Que le meilleur gagne ! »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Daniel Frédéric Gandus pour Dreuz.info.

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