Le groupe djihadiste, Ansar Dine, du Malien Iyad Ag Ghaly, lié à Al-Qaïda, a revendiqué la mort du militaire français, victime d’une mine dans la nuit de vendredi à samedi au nord du Mali. Fabien Jacq, maréchal des logis-chef, est décédé des suites de ses blessures au poste français de Tessalit.
Selon un communiqué du ministère français de la Défense, « deux véhicules de l’avant blindé (VAB) appartenant à un convoi logistique de la force Barkhane (…) ont subi une attaque par un engin explosif alors qu’ils faisaient route au nord-est de Kidal ». « L’explosion a provoqué la mort du maréchal des logis-chef, Fabien Jacq, blessé plus légèrement un autre soldat, et commotionné trois autres ». Le président de la République, François Hollande, a exprimé dans un communiqué son « émotion » et « salué le sacrifice » de ce sous-officier.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Une explosion au passage d’un véhicule
Les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en 2012 en ont été en grande partie chassés à la suite de l’opération Serval. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et de l’ONU (Minusma), qui sont régulièrement la cible, tout comme Barkhane, d’attaques attribuées à des groupes terroristes armés. Un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes a été signé en mai-juin 2015, mais son application accumule les retards.
Le convoi d’une soixantaine de véhicules faisait route vers Abeïbera (140 km au nord-est de Kidal) lorsqu’une explosion s’est produite au passage d’un des véhicules, a précisé l’état-major des armées. La nature du déclenchement – à distance ou pas – n’est pas encore déterminée, a-t-il ajouté.
16 militaires français tués au Mali
Une source militaire étrangère au Mali à déclaré que « le militaire français décédé faisait partie d’une mission de l’opération Barkhane au nord-est de Kidal. Les deux véhicules de tête du convoi ont été touchés par un engin explosif, qui a grièvement blessé le militaire qui (est décédé des suites de ses blessures) dans la nuit de vendredi à samedi ». Le groupe terroriste a indiqué que l’attaque avait eu lieu à 60 km de Kidal.
La mort du militaire, âgé de 28 ans, porte à 16 le nombre de militaires français tués au Mali depuis l’intervention Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé l’opération Barkhane (4000 hommes) – étendue sur cinq pays – en août 2014. Deux militaires sont également morts au Niger et au Burkina Faso.
Les derniers décès annoncés remontaient au mois d’avril : trois soldats avaient été tués par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule blindé à l’approche de Tessalit. À cette série noire s’ajoute la mort de huit Français – dont des militaires – qui collectaient du renseignement, en Libye en juillet et à Malte en octobre : leur avion, qui s’est écrasé au décollage, se rendait en Libye selon des sites spécialisés.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Source : Leparisien
Honneur à ce courageux soldat, M. Fabien Jacq, mort pour la France!Et je lirai, ce soir, le psaume 91 en souvenir de lui, et pour soutenir sa famille.
Magnifique et courageux militaire. Que D. acceuille cette belle âme dans les hautes sphères spirituelles de l`AU-DE- LÀ
Les américains ont des tapis anti-mines dans leur véhicule, l’armée française n’est pas assez riche pour en acquérir ?
Oui, lire la messe des funérailles à chaque mort de nos militaires.., aller si l’on peut sur le pont Alexandre III au moment du passage du cercueil ( ou des cercueils).
Que les Anges le conduisent au paradis,
Que la lumière brille sur lui.
De tout cœur avec sa famille, ses amis, ses collègues et son supérieur.