Dimanche 4 décembre pourrait encore chauffer pour les islamo-gauchistes.
Le référendum italien est supposé concerner le pouvoir du Sénat. En réalité, il est devenu une sorte de contre feu populiste comme le Brexit et l’élection de Trump : le Premier ministre Matteo Renzi, la marionnette de Bruxelles, a promis de démissionner s’il perd, et c’est en réalité sa politique immigrationniste et soumise à l’UE qui est testée par ce référendum.
Même affaire, avec des acteurs et un décor différents, en Autriche.
Norbert Hofer est un candidat conservateur, étiqueté extrême droite nationaliste parce qu’il n’a plus confiance dans l’UE, qui a inondé l’Europe de migrants sans demander l’avis des populations. Sa victoire sera, comme Brexit, celle des gens excédés qu’on donne la priorité aux «autres».
Pour l’occasion, en Autriche du moins, les médias sociaux sont devenus asociaux, les insultes fusent, le pays est divisé : nazi, extrême droite, les mots qui jadis humiliaient et font aujourd’hui sourire. Quant aux médias traditionnels, ils ne font plus leur travail, n’exercent plus leur métier, mais font de la propagande, et sont aspirés dans la spirale : peuple contre élite— peuple gagne.
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Ironie, Norbert Hofer du Parti de la Liberté (FPÖ) est considéré comme l’homme qui se soucie vraiment des gens, et son rival ex-Vert Alexander Van der Bellen, celui des élites des médias et des experts. Autre ironie : les grands partis du pays : Parti populaire autrichien (ÖVP) et Parti social-démocrate d’Autriche (SPÖ), sont out.
Résultats dans l’après-midi…
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