Publié par Guy Millière le 5 décembre 2016

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Quand je parcours la presse française, j’y trouve peu d’articles dignes de ce nom sur Donald Trump.

L’information, décidément, ne passe toujours pas. Les propos perfides abondent. Cela va durer, sans doute. La nomenklatura française se pense constituée des gens les plus intelligents du monde, et n’aime les Présidents américains que lorsqu’ils sont très à gauche et ont des sympathies pour l’islam et le socialisme. Ces gens ont adoré Obama. Ils auraient pleuré de joie si Hillary avait été élue. Ils en voudront à Trump d’avoir battu Hillary tant que Trump sera Président, et ils le prendront pour un crétin et le traiteront avec mépris et malveillance.

Je me dois donc de donner les nouvelles qu’on ne trouve pas ailleurs.

Trump ne change pas un seul point de son programme, et entend commencer à mettre en oeuvre celui-ci dès son premier jour à la Maison Blanche. Après avoir marqué l’histoire au cours des dix-huit mois qui viennent de s’écouler et avoir remporté une victoire d’anthologie, il entend continuer à marquer l’histoire. Il a commencé un tour des Etats-Unis destiné à remercier ses électeurs et à s’adresser directement à eux comme il l’a fait tout au long de la campagne. C’est sans précédents.

Avant même d’être entré à la Maison Blanche, il a commencé à agir, et à engranger des résultats.

Plusieurs entreprises qui devaient fermer leurs unités de production aux Etats-Unis ne fermeront pas leurs unités de production. C’est le cas de Ford. C’est le cas de Carrier, qui fabrique des climatiseurs. Trump s’est rendu dans l’entreprise Carrier, à la rencontre directe d’employés et d’ouvriers qui conserveront leur emploi. Il se montre plus proche des humbles et des couches laborieuses de la société qu’Obama ou Hillary Clinton. L’accord passé avec Carrier repose sur des accords avec United Technologies Corporation, entreprise propriétaire de Carrier, et qui travaille pour la défense américaine : il semblerait que Trump ait menacé United Technologies Corporation de ne pas renouveler des contrats si Carrier ne passait pas l’accord. C’est une pratique logique dans les milieux d’affaire, et cela ne coûte pas un centime au contribuable américain. L’accord avec Carrier implique une baisse d’impôts de la part du gouvernement de l’Indiana, Etat dont le vice-président Mike Pence restera le gouverneur jusqu’en janvier prochain : c’est une préfiguration des baisses d’impôts qui vont suivre et de leurs effets anticipés.

Un optimisme très palpable imprègne l’atmosphère

Partout aux Etats-Unis, les baisses d’impôts et de charges qui vont avoir lieu, la dérégulation qui va s’enclencher, la libération du secteur énergétique américain qui va prendre place fonctionnent comme des signaux d’espoir : la consommation et les investissements reprennent avec une vigueur extrême. Partout dans le pays, les policiers savent que le respect pour les forces de l’ordre sera bientôt de retour. Un optimisme très palpable imprègne l’atmosphère.

Les nominations déjà effectuées dans l’administration Trump fonctionnent aussi comme des signaux : des dirigeants tels ceux d’Israël discernent qu’une page sombre dans les relations américano-israéliennes se tourne, des dirigeants de pays hostiles aux Etats-Unis discernent, eux, comme on le dit dans l’Ouest, qu’un nouveau shérif est en ville ou le sera très bientôt, et qu’il vaut mieux prendre le nouveau shérif au sérieux.

  • Du côté de l’économie, Steven Mnuchin et Wilbur Ross sont l’assurance que des hommes qui savent faire des profits, faire des affaires, pratiquer l’esprit d’entreprise et négocier des contrats vont passer aux commandes.
  • Du côté de la défense, le Général Michael Flynn, Conseiller à la Sécurité nationale, et le Général James Mattis, Secrétaire à la défense, donnent à comprendre que désormais les Etats-Unis seront respectés à nouveau, et n’hésiteront pas à s’en prendre à l’islam radical en l’appelant par son nom.
  • Du côté du renseignement, Mike Pompeo, venu des tea parties, très clair lui aussi concernant l’islam radical, fera sans le moindre doute que la CIA sera dirigée par un homme digne de confiance.
  • Du côté de la santé, Tom Price, principal opposant à Obamacare au Congrès, permet d’être certain que le système Obamacare va être démantelé et remplacé très rapidement.
  • Du côté de l’éducation, Betsy DeVos, qui n’a cessé depuis des années de se battre pour la liberté de choix en matière scolaire et pour les écoles libres permet d’être sûr que les parents américains auront à nouveau la liberté de choisir l’école ou le lycée de leurs enfants, et qu’écoles et lycées libres s’épanouiront.
  • Du côté de la Maison Blanche, la brillante combinaison Reince Priebus-Steve Bannon offre la certitude qu’une relation efficace avec les rouages de Washington existera (Priebus) et que le cap stratégique défini sera maintenu (Bannon).

Des postes importants restent à pourvoir, celui de Secrétaire à la Sécurité Intérieure, celui de Secrétaire d’Etat. Des noms circulent. Quel que soit le nom annoncé, tout indique que Donald Trump fera son choix en ayant dans sa tête plusieurs coups d’avance.

Pour l’heure, l’administration Trump apparaît cohérente, solide, porteuses d’immenses possibilités.

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Trump continue à communiquer en passant au dessus des grands médias politiquement corrects et en les ignorant superbement. Il diffuse des vidéos. Il fait des discours. Il utilise Twitter. C’est ce que ses électeurs attendent. C’est parce qu’il a tracé son cap sans se préoccuper du politiquement correct, et parce qu’ils savent qu’il est mû par l’amour de son pays et le respect du peuple américain et des valeurs américaines qu’ils l’ont porté vers la victoire.

Trump ignore tout aussi superbement les derniers Never Trump grincheux et les trépignements de ses adversaires et ennemis. Il parle de l’unité du pays, et renvoie les premiers et les seconds à leurs propres échecs.

Il ignore les timidités diplomatiques, et si la présidente de Taiwan l’appelle, il répond au téléphone. Il ignore les réactions de la Chine et celles de ceux qui préfèrent voir un President américain dire son admiration pour Fidel Castro. Il sait que la Chine ne déclarera pas la guerre, et il sait que les Etats-Unis sont la première puissance du monde.

Ce n’est que le début.

Obama et Hillary ont déjà disparu des écrans radar, et pourtant Obama est encore là, jusqu’au 20 janvier.

C’est à ce moment que la révolution Trump commencera vraiment.

Que la nomenklatura française le prenne pour un crétin est un excellent signe. Vraiment un excellent signe. Relisez ce que la nomenklatura française disait de Ronald Reagan en 1980-1981.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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