Publié par Guy Millière le 12 décembre 2016

Je ne lis plus le Washington Post depuis longtemps. Je ne lisais pas L’Humanité quand j’étais en France. Je ne vais pas lire un journal qui est maintenant nettement à gauche si je le compare au quotidien communiste français.

L’Humanité est un journal communiste en perdition, comme le parti communiste français. Le Washington Post est un journal gauchiste américain en perdition, comme le Parti Démocrate américain. Quand on parcourt les titres du Washington Post, ces derniers temps, ceux-ci se lisent comme un long jet de bile. Cela va de “Trump est-il un malade mental ?” à “Trump est une crapule”, en passant par tous les stades intermédiaires. La dernière accusation en date contre Trump énoncée par le Washington Post concerne le fait que Vladimir Poutine aurait tout fait pour influencer la campagne électorale américaine et faire élire Donald Trump.

Comment Vladimir Poutine a-t-il fait ? Ce n’est pas dit.

Cela viendrait d’une note ultra secrète de la CIA divulguée mystérieusement par un agent ultra secret sous une forme ultra secrète. Le journaliste qui aurait été informé ultra secrètement par l’agent ultra secret du contenu de la note ultra secrète est tellement bien informé qu’il ne fournit aucune preuve de l’existence de l’agent ultra secret et de la note ultra secrète et qu’il n’explique pas non plus la méthode employée par Poutine, alors il brode. Il prend lui-même des allures d’agent ultra secret. Il fut une époque où de telles façons de faire avaient été considérées grotesques et risibles et où le Washington Post était un journal sérieux, mais nous avons changé d’époque.

Ces façons de faire sont devenues semble-t-il acceptables, et le Washington Post, qui est devenu un torchon, sert de référence à certains. Parmi ceux auquel il sert de référence, on trouve Hillary Clinton, qui retrouve son comportement de rottweiler et s’en prend aux “fausses nouvelles” et à la main de Moscou évoquée par le Washington Post, on trouve aussi Barack Obama lui-même, qui semble vouloir employer les dernières semaines de son abominable présidence en cherchant tous les moyens de déstabiliser et de diffamer son successeur, on trouve aussi une large part des grands médias américains, CNN en tête, on trouve enfin les démocrates du Congrès, qui entendent mener l’enquête demandée par Obama.

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Des journalistes dignes de ce nom (ils se font rares, mais ils existent encore) diraient que pendant la campagne électorale qui a conduit à l’élection de Donald Trump, il  y a eu eu des divulgations d’emails passées par l’intermédiaire de Wikileaks. Ils diraient que ces divulgations d’emails sont venues de pirates informatiques. Ils ajouteraient que ces pirates informatiques sont peut-être russes, peut-être chinois, peut-être américains, et qu’il est impossible d’avoir une certitude à ce sujet. Ils ajouteraient que les emails divulgués ont un contenu accablant pour Hillary Clinton, et se demanderaient pourquoi on parle de la divulgation et pas du contenu accablant des emails. Ils évoqueraient les déficiences de sécurité informatique qui ont permis le piratage, et ils se souviendraient soudain qu’une candidate à l’élection présidentielle américaine a utilisé illégalement un serveur email non sécurisé par lequel elle a transmis des documents classés secret défense, ce qui constitue un crime fédéral, sauf quand le directeur du FBI nommé par Barack Obama choisit de dire qu’il n’y a pas de crime.

Il comprendrait que cette candidate a donc fourni des secrets concernant la défense du pays a des puissances étrangères, qui auraient eu tort de se priver puisque le serveur était non sécurisé. Ils comprendraient que cette candidate a servi des puissances ennemies des Etats-Unis, parmi lesquelles, sans doute la Russie. Ils constateraient que rien, strictement rien, et même moins que rien ne rattache Donald Trump à la divulgation des emails et que si ceux-ci ont un contenu accablant, ce n’est pas la faute de Donald Trump, mais celle de la candidate qui était son adversaire.

Ils se diraient qu’il serait largement temps de s’occuper de choses sérieuses.

Ils constateraient que Donald Trump a commencé à s’occuper de choses sérieuses et à se comporter en Président, pendant que Barack Obama persiste à avoir un comportement indigne d’un Président et qu’Hillary Clinton se comporte en rottweiler en semblant ne pas se souvenir que si elle a perdu, c’est, entre autres, parce qu’elle a un passé très douteux, dont le serveur email susdit fait partie.

Ils se demanderaient jusqu’à quel degré de déchéance les grands médias américains vont tomber avant de découvrir que leur degré de crédibilité est tombé alentour de zéro pour cent, et jusqu’à quel degré de frénésie gauchiste le Parti Démocrate va s’abaisser avant de découvrir qu’il n’est plus un parti digne de gouverner. Les grands médias américains, Washington Post en tête, semblent bien décidés à tomber très bas, et cela va donc continuer, j’en suis sûr.

Le Parti Démocrate semble bien décidé à s’abaisser encore. Un musulman tendance Louis Farrakhan, l’homme qui trouvait Hitler sympathique, un certain Keith Ellison est pour l’heure donné favori pour diriger prochainement le parti. C’est prometteur.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS : Certains de mes lecteurs inquiets m’ayant demandé si les immondices publiés par le Washington Post et tant disséminés, pourraient aboutir à une remise en cause de l’élection. La réponse est non, il n’y aura pas de remise en cause de l’élection. Le recompte des voix a été arrêté, il donnait de plus en plus de voix à Donald Trump. La thèse “Donald Trump candidat de Moscou” ne conduira à rien. Les chiens du Washington Post, Barack Obama et Hillary Clinton trouveront un autre os à ronger.

Un vieux proverbe arabe peut s’appliquer : les chiens aboient, la caravane passe.

Il y a un Président qui a beaucoup servi Poutine ces dernières années, il est à la Maison-Blanche jusqu’au 20 janvier: il s’est tant fait rouler dans la farine par Poutine depuis huit ans qu’il devrait être couleur farine désormais. Il y a une candidate à la présidence qui a beaucoup servi Poutine et lui a même cédé des réserves d’uranium américain en échange d’un gros chèque. Elle s’appelle Hillary Clinton.

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