Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 décembre 2016

James Clapper, le directeur du renseignement intérieur doute fortement ce lundi de la véracité du «scoop» du Washington Post, dont Le Monde et FranceTVinfo ont fait leurs choux gras du week end, que la CIA possède les preuves que le gouvernement russe a piraté les élections américaines au bénéfice de Donald Trump, rapporte Reuters.

Le communiqué de Clapper, publié par l’Office du Directeur du renseignement national (ODNI), conteste avec véhémence que la CIA aurait fourni de telles informations, et déclare que les sources douteuses qui ont permis les accusations du Washington Post sont «un mensonge total»

L’ODNI, qui opère dans le cadre du pouvoir exécutif, est l’organe de surveillance de la CIA ainsi que de dix-sept autres agences de renseignement américain. Sa mission consiste à agréger et analyser les renseignements et les données internationales afin de déterminer et superviser les relations étrangères et les activités de sécurité intérieure.

Voici le communiqué de l’ODNI publié par Reuters:

«Notre surveillance de la communauté du renseignement américain ne confirme pas l’existence d’une déclaration de la CIA que des cyber attaques russes ont été destinées à aider le président élu républicain Donald Trump a gagner l’élection 2016, ont déclaré trois officiels ce lundi.

L’Office ne conteste pas l’analyse de la CIA qu’il existe des opérations de piratage de la part des Russes, mais en l’absence de preuve que Moscou avait l’intention de propulser Trump devant son opposant démocrate Hillary Clinton, nous ne pouvons pas confirmer cette idée.

Dimanche, lors d’une interview donnée à Chris Wallace sur Fox News, Donald Trump a qualifié de «ridicule» l’accusation faite par le Washington Post et reprise par l’ensemble des médias qui implique la Russie dans les cyber attaques qui ont révélé que Hillary Clinton avait reçu à l’avance les questions d’un débat, ainsi que de nombreuses autres informations très embarrassantes pour la candidate et le camp démocrate.

«ODNI ne dit pas que la CIA se trompe, mais qu’elle ne peut pas démontrer l’intention [des Russes],» a déclaré un des officiels Américains.

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La semaine dernière, Obama s’est ridiculisé en exigeant qu’une enquête soit conduite sur le piratage russe avant son départ.

Rappelons que Wikileaks existe depuis 10 ans, et qu’Obama n’a jamais exigé ni enquête ni renforcement des mesures de sécurité informatique. Que lorsque le FBI a révélé que des agents étrangers ont certainement piraté le serveur privé d’Hillary Clinton lorsqu’elle était Secrétaire d’Etat, il n’a pas non plus demandé d’enquête pour établir l’ampleur du piratage, et que si les Russes ont pu pirater les serveurs du Comité national démocrate et de John Podesta le directeur de campagne de Clinton, c’est bien en raison de la nonchalance du Président Obama à assurer la sécurité de son pays que cela s’est produit.

Washington Post : à ajouter à la liste des sites de fausse info. Un de plus, auquel il est juste d’ajouter Le Monde, L’Express, FrancetvInfo, Radio Canada et RFI qui allègrement ont diffusé la fausse info.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : reuters.com

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