Publié par Alain Leger le 17 décembre 2016

La branche de Floride du Conseil sur les relations entre l’Amérique et l’islam (CAIR) connu pour ses liens directs avec l’organisation terroriste Hamas et le terrorisme islamique a formé la semaine dernière une délégation de la police française et de la sécurité intérieure des Bouches-du-Rhones.

Alors que l’Etat d’urgence vient d’être une nouvelle fois reconduit jusqu’au mois de juillet 2017 en raison de la menace islamique, le fait que cette formation d’officiels Français ait été organisée par un groupe islamique radical aux positions fondamentalistes pose de nombreux problèmes.

Une note du FBI du 28 avril 2009 demande à ses agents de ne plus collaborer avec le CAIR en raison des liens avec le Hamas de ses dirigeants, précisant que «le FBI ne considère pas CAIR comme un partenaire approprié.» Cette directive du FBI vis-à-vis de CAIR fut reconduite en 2013.

CAIR a publié le 8 décembre un communiqué de presse expliquant les détails de la formation, et a publié de nombreuses photos de la délégation française sur sa page Facebook.

La formation consistait à enseigner «Comment interpeller efficacement des individus extrémistes violents de tous horizons et prévenir les crimes motivés par la haine tout en protégeant les droits civils et en évitant le profilage et la discrimination», et c’est là, dans le contexte terroriste, que se situe le plus grand danger d’une telle formation.

Traduit en langage clair, avec l’historique du CAIR et de ses offensives contre les enquêtes du FBI dans les mosquées radicales, la formation consistait à décourager toute enquête et toute suspicion contre les musulmans, à écarter tout lien entre l’islam et le terrorisme, et convaincre les services français de ne jamais enquêter sur les mosquées, les écoles musulmanes, les groupes salafistes pour éviter toute discrimination.

Encore une fois, dans le contexte français d’Etat d’urgence où 100 % des attentats sont commis par des musulmans, et où des morts auraient pu être évités si la menace spécifiquement musulmane, exclusivement musulmans même, avait été proprement établie, une telle formation donne la chair de poule en pensant aux prochaines victimes des musulmans suspects que les services refuseront de surveiller pour cause de «protection des droits civils».

Plusieurs officiels du contre-terrorisme ont participé à cette formation, y compris un représentant du ministère de l’Intérieur et des directeurs de la police.

A la fin de la formation, la France a remis à Nezar Hamze, le directeur opérationnel de CAIR Floride, la médaille de la police nationale Discipline Valeur Dévouement du département de la Sécurité publique des Bouches-du-Rhone.

Pour mémoire, rappelle FrontPage magazine, Nezar Hamze qui a reçu cette médaille honorifique de la police française, a également l’honorable réputation d’avoir cherché des excuses à son cousin Abdelaziz Bilal Hamze, qui en juin 2007 a tenté de s’enfuir au Liban après avoir écrasé une femme à Fort Lauderdale en Floride avec sa camionnette, puis de l’avoir traînée sur plusieurs kilomètres provoquant sa mort. Abdelaziz a été condamné à 30 ans de prison.

Nezar Hamze, qui a passé plusieurs années à la tête d’une organisation islamiste radicale, a également toujours refusé de condamner le Hamas, organisation terroriste selon la France, l’UE, l’ONU et les Etats-Unis. Voilà l’homme qui a assuré la formation aux services français.

Hassan Shibly, à gauche, Nezar Hamze à l’extrême droite de la photo

«Nous sommes reconnaissants de la chance qui nous est donnée de démontrer combien la restriction des libertés [le profilage des musulmans] encourage les crimes de haine et la violence, et comment la préservation des libertés et des droits civiques est un élément clé pour préserver la paix et la sécurité,» a déclaré le directeur exécutif de CAIR Hassan Shibly* à la délégation française.

C’est la position constante du CAIR : les musulmans ne sont pas coupables d’attentats terroristes, d’ailleurs les attentats n’ont rien à voir avec l’islam. Les coupables, ce sont les services de police qui enquêtent sur les musulmans et les mosquées, et incitent à la haine et la violence. Au secours, c’est la formation qui a été dispensée aux services français !

La vraie nature de la formation qui a été offerte est claire : décourager les activités de contre-terrorisme contre la communauté musulmane, que le CAIR qualifie faussement d’atteinte irrégulière aux droits civiques des musulmans, et ce pour permettre aux musulmans de préparer leurs attentats sans être dérangés par les autorités. Car n’oublions pas que les liens entre le Hamas et entre le terrorisme international et CAIR a été officiellement établi lors du procès de la Holy Land Foundation (HLF).

 

*Hassan Shibly : apologie du terrorisme comme devise

Plus préoccupant encore que Nezar Hamze est l’implication de Shibly dans la formation des services français.

Lors d’une interview, le 21 avril 2013 Shibly déclarait que :

«Des scientifiques américains [il ne dit pas lesquels, mais le proverbe dit qu’il existera toujours un expert pour confirmer n’importe quelle idée] ont démontré clairement que ceux qui commettent des actes de terrorisme n’ont rien à voir avec la religion [comme Obama, il ne prononce même pas le mot religion islamique] et sont souvent motivés par des motifs politiques et non religieux. Et ces attaques ne peuvent jamais être justifiées et elles ne sont rien de plus que le résultat d’un esprit malade [il cache totalement que le coran ordonne le jihad guerrier].»

Cet air archi-éculé dispensé lors de la formation de la délégation française a de quoi inquiéter.

En juin 2014, Shibly expliquait que «le programme du FBI ciblant la communauté musulmane» est un exemple de tyrannie qui renie les «grands idéaux de liberté, égalité et justice.»

Shibly, dans le dossier qui a impliqué le terroriste Sami Osmakac, condamné en 2014 de tentative d’attentat au moyen d’armes de destruction massive et possession illégale d’une arme automatique, accuse le FBI de l’avoir incité à la violence :

«Je suis préoccupé par la tactique du gouvernement qui a fait de [Osmakac] une plus grande menace qu’il était réellement,» déclarait Shibly à la Tampa Tribune le 3 juin 2014.

Shibly aide également la famille d’un ami des frères Tsarnaev, auteurs de l’attentat du Marathon de Boston, dans leur action en justice contre le FBI, qui soutiennent que ses agents ont tué leur fils lors d’un interrogatoire en 2013.

Ibragim Todashev, c’est le nom de l’ami des terroristes, avait attaqué l’agent juste après avoir reconnu être l’auteur d’un triple meurtre commis dans le Massachusetts, forçant l’officiel a user de son arme à plusieurs reprises.

Shibly, qui insistons bien, vient de former les services de police et de renseignement français, refusa la version du FBI, affirmant que Todashev aurait pu «contredire les affirmations du gouvernement.»

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Kareem Shora, agent de liaison de la Sécurité intérieure.

Selon des sources, c’est un certain Kareem Shora qui a organisé la visite de la délégation française pour cette formation— disons cette séance de tentative islamophile de propagande islamique— avec le CAIR.

Mais il est également connu pour constamment nier la nature et l’ampleur de la menace islamique, tiens, tiens.

En juillet dernier, Shora affirmait qu’il était «navrant que les musulmans soient décrits comme une cible de recrutement plus vulnérable pour les activités représentées par l’Etat islamique.» Expliquant que l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme, il déplorait le fait que le Département de la sécurité intérieure essaye «de promouvoir l’idée» que les musulmans sont plus à même que n’importe quel autre groupe d’être recrutés par des organisations terroristes :

«Ce n’est pas parce qu’ils sont musulmans. Ils ne représentent pas l’islam. L’Etat islamique ne représente pas l’islam ou un Etat. Et je pense que notre position, en tant que gouvernement des Etats-Unis, est de défendre ce point de vue chaque fois que possible. Et du point de vue de la sécurité intérieure, afin de construire une société capable de résister à toutes les menaces, quelle que soit la nature des menaces, notre travail est de faire en sorte que ces communautés [musulmanes] ne se retrouvent pas labellisées comme vulnérables [au recrutement terroriste], parce qu’en réalité, c’est elles qui souffrent le plus de ces attaques

Voilà qui a organisé la formation, voilà son crédo. Avec un tel mode de pensée, l’Etat d’urgence est une farce.

Le Département de la sécurité intérieure aurait pu proposer de nombreuses organisations pour assurer la formation de la délégation française. Choisir un groupe islamiste si profondément lié au terrorisme et au Hamas, un groupe avec qui les agents du FBI ont l’interdiction de collaborer, est soit un signe de compétence absolue de la part des officiels Français qui ont manqué à faire les vérifications les plus élémentaires après les terribles attentats islamistes qui ont secoué la France, soit une provocation, soit pire, une trahison d’un haut-fonctionnaire sous influence islamiste.

Ont participé à cette formation de taqiya islamique, coordonnée avec le Département d’Etat et de la Sécurité nationale américaine, les personnes suivantes dont les noms sont publiés sur le site du CAIR :

  • Christelle Barrarad Arini, de l’association départementale pour le développement des actions préventives des Bouches-du-Rhone Region ;
  • Isabelle Luca, commissaire de police adjointe, Direction de la sécurité publique des Bouches-du-Rhone, Marseille ;
  • Vanessa Perée ; procureur adjointe à la Cour d’appel, Aix-en-Provence ;
  • Guy Pouchol, spécialiste dans la prévention de la radicalisation, Direction de l’action sociale et territoriale ;
  • Christophe Reynaud, sous-préfet, Directeur du personnel de la police des Bouches-du-Rhone ;
  • Jeremy Roubenne, adjoint au préfet, chef de la mission de prévention de la radicalisation, Préfecture des Bouches-du-Rhone, ministère de l’Intérieur.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

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