Publié par Manuel Gomez le 10 janvier 2017

 

La DGSI (Direction générale de la Sécurité Intérieure) estime à environ 450 enfants, Français ou nés de Français, susceptibles de revenir en France en provenance de territoires en guerre (Syrie, Irak, Libye, Sahel, etc.)

L’ONU estime à environ 900 enfants, âgés de 5 à 15 ans, susceptibles de rentrer en Europe. Parmi ces centaines d’enfants, il y a ceux des djihadistes étrangers venus combattre dans les rangs de l’Etat islamique, mais également des enfants de combattants musulmans, des orphelins de guerre, des enfants kidnappés dans les territoires occupés par Daech.

Ces enfants ont été divisés en deux groupes par l’Etat islamique : les 10/15 ans dans des camps de formation militaire. Les 5/10 ans dans des centres d’éducation, formés à l’idéologie islamiste, avant de rejoindre leurs aînés dans les camps d’entraînement militaires.

Ils ont appris à se servir d’armes de guerre, d’explosifs, ils apprennent qu’exécuter un être humain est, pour eux, un honneur, un privilège qui leur est accordé.

De nombreuses vidéos ont mis en scène des enfants égorgeant des hommes, notamment celle d’un jeune Français, au mois de mai dernier.

Ils sont très faciles à convaincre, à manipuler, à instrumentaliser. Les enfants «kamikazes» sont baptisés par Daech «Les lionceaux du Califat». Quand ils explosent, ils deviennent des héros et leur nom est glorifié.

Ces enfants-bombes ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Ils sont 259, selon le Centre de lutte contre le terrorisme de West Point (USA).

60% de ces enfants-bombes ont été utilisés contre des cibles militaires et paramilitaires, car on se méfiait moins d’eux, ils éveillaient moins l’attention. À présent, ils ont d’autres objectifs, l’attentat de Gaziantep (Turquie) samedi dernier, aurait été perpétré par un adolescent. Dimanche, à Kirkouk (Irak), un jeune de 15 ans a été arrêté porteur d’une ceinture d’explosifs.

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En termes de propagande un enfant «kamikaze» frappe davantage l’esprit d’une population.

L’Etat islamique voit dans ses enfants de meilleurs combattants que les convertis actuels car, plutôt qu’être convertis ils ont été endoctrinés dès leur plus jeune âge.

Ils ont été élevés, éduqués dans la haine de l’ennemi, l’Occident, et notamment, pour les enfants français, d’un côté par l’Etat islamique et de l’autre par leurs parents.

Tous ces enfants, accueillis en France, ne seront pas demain des terroristes, des kamikazes, des fous d’Allah mais, parmi eux, quelques-uns ont déjà égorgé, assassiné, exécuté.

Dès leur arrivée, ils vont se sentir stigmatisés, avec un père en prison, une famille, une mère, conditionnées par Daech.

Ils seront pris en charge par des familles musulmanes qui, même si elles ne montrent aucune sympathie pour les terroristes, ont une certaine compréhension pour leur idéologie. (C’est ce qui ressort d’un sondage publié par l’Institut Montaigne –27% sur l’ensemble de la population et 50% sur les jeunes).

Qui va nous protéger de ce danger qui nous guette demain ? Ni Vigipirate, ni la police, ni l’armée, ni la gendarmerie, ni les services de renseignement, seule la reconnaissance faciale programmée pourrait permettre de les situer dans l’espace et dans le temps.

Qui prendra la décision de l’appliquer ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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