Publié par Jean-Patrick Grumberg le 21 janvier 2017
« Trump » écrit dans le ciel de Sydney en Australie

“… La classe politique se protège et devient riche, mais pas les citoyens de notre pays. Les politiciens s’enrichissent tandis que le peuple les finance, mais les usines ferment et les emplois disparaissent. Tout ceci va changer à partir d’ici et de maintenant parce que ce moment est le vôtre, il vous appartient » a déclaré le président Donald Trump à la face des quatre présidents assis à quelques centimètres de lui : Jimmy Carter, Bill Clinton, George W Bush et Barack O., lors de son discours d’inauguration.

« Je vais mettre fin au carnage dans les quartiers défavorisés… je vais nettoyer la surface du globe du terrorisme islamique… » a ajouté le Président Trump dans un message qui fait rupture avec le ton et le style des présidents qui l’ont précédé.

Les premiers gestes de Donald Trump m’emplissent de joie : le buste de Winston Churchill, vicieusement retiré par l’idéologue Barack Hussein O. a retrouvé sa place à la Maison-Blanche, et les aspects les plus pénalisants pour les classes moyennes de l’Obamacare ont été annulés.

Je ne m’attendais pas à un tel discours. Je n’ai pas trouvé que c’était le meilleur moment pour dire ce qu’il a dit, mais j’approuve tout ce qu’il a dit, sans la moindre réserve.

Son programme me plaît depuis le début, quand très tôt dans sa campagne ses contours se sont faits de plus en plus précis.

J’ai comme l’impression que le bon sens a réapparu dans le langage politique alors qu’on vivait politiquement dans un océan d’incohérence et de stupidité caché par des belles paroles bien dites.

Ce sera je crois la première fois de ma vie que je verrais un président tenir ses promesses et émettre des idées simples et logiques. Je suis ravi.

Quant à Israël on pouvait difficilement attendre mieux. Surtout après les coups pourris d’Obama.

La promesse dont j’ai le plus de mal à penser qu’il tiendra, c’est celle de déplacer l’ambassade à Jérusalem, en grande partie parce que c’est trop beau pour y croire, tant la symbolique est forte, tant les cartes en seront redistribuées. Il y a 3 jours cependant, dans une interview au quotidien Israel Hayom, Trump a déclaré au journaliste :

« je n’ai pas oublié ma promesse de déplacer l’ambassade, et je suis du genre à tenir mes promesses ».

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Avant de devenir président, Trump a déjà tenu promesse : il a créé des emplois, fait revenir des entreprises qui voulaient partir au Mexique, renégocié des contrats avec l’Etat, envoyé à la Chine le message que ce n’est pas elle qui dicte la politique mondiale, mais lui, et ce sont autant de bons signes.

Et puisque les commentateurs qui disent qu’il ne tiendra pas promesse disaient qu’il avait zéro chance de gagner l’élection, on peut prudemment conclure à leur profonde incompétence, et c’est jouissif de voir ces experts déboussolés invités sur les plateaux de télévision et expliquer avec assurance ce qui va se passer — alors qu’ils ne comprennent toujours rien.

Aucun des candidats français à l’élection présidentielle n’a la dimension d’un Donald Trump, et de très loin. Nous savons tous je l’espère que ce n’est pas en 2017 que la France aura un bon président de la République.

Comme mes confrères, j’ai des candidats une connaissance de l’intérieur que vous chers lecteurs n’avez pas. La différence est qu’eux ne disent pas ce qu’ils savent, moi si.

Par exemple, je peux vous dire que les candidats ont tous (sauf un), le même trait commun : ils construisent leur ligne politique non pas en fonction de leur vision, mais avec une calculette pour compter ce qui rapporte en voix. Ils soupèsent chaque idée non pas en fonction de leurs convictions, mais en faisant une soustraction : combien on perd, combien on gagne de votes en faisant telle promesse. C’est déplorable.

Je disais « tous sauf un », et c’est évidemment le parti communiste, qui suit une ligne dont il n’a jamais dévié et qui ne varie pas pour s’attirer des voix.

Hélas, c’est aussi la plus dangereuse, la plus liberticide, la plus criminelle, de toutes les idéologies que le monde contemporain a connues, et le parti socialiste qui en est issu s’en rapproche toujours un peu plus à mesure qu’il est rejeté par le peuple : c’est un cercle vicieux dont nous aux Etats-Unis avons vu l’issue avec l’écroulement du parti démocrate.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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