Le président français se rend ce mardi dans un camp des Farc créé dans le cadre des accords de paix signés par le gouvernement colombien et la guérilla. Une visite contestée par l’un des principaux opposants à cet accord, l’ancien président Alvaro Uribe.
Le président François Hollande visite ce mardi 24 janvier un camp de regroupement des combattants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) en compagnie du président colombien Juan Manuel Santos. Il rencontrera ensuite les responsables de l’ONU chargés de superviser le désarmement de la guérilla et des représentants des victimes du conflit.
«Je suis ici à l’invitation du président Juan Manuel Santos pour exprimer mon total appui à cette initiative (de paix) qui est une étape essentielle pour la Colombie, a déclaré le chef de l’État français à l’hebdomadaire colombien Semana. Votre pays démontre que le chemin de la paix négociée est toujours possible. Qu’il n’y a pas de fatalité». La France apporte 17 millions d’euros au fonds européen de 95 millions prévus par l’Union européenne pour aider le processus de paix.
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Accords fragilisés
«Nouvelle d’Europe : Hollande, le président français, qui n’a pas réussi à faire face au terrorisme djihadiste, visite la Colombie remise aux Farc»
Tweet de l’ancien président colombien Alvaro Uribe
Les accords de paix entre le gouvernement colombien et les Farc, négociés en grand secret pendant quatre ans à La Havane, ont été fragilisés par le rejet par référendum d’une première version le 2 octobre 2016. Une seconde version a été ratifiée par le parlement en décembre, sans repasser devant les citoyens.
La visite de François Hollande dans un camp de regroupement des Farc est vivement contestée par les opposants aux accords de paix, et notamment leur leader, l’ancien président Alvaro Uribe. «Nouvelle d’Europe: Hollande, le président français qui n’a pas réussi à faire face au terrorisme djihadiste, visite la Colombie remise aux Farc», a tweeté Uribe à l’annonce de cette visite. Oscar Zuluaga, ancien candidat à la présidentielle du Centre démocratique, le parti de Alvaro Uribe, a de son côté estimé que «l’annonce de la visite du président français est un défi et une offense pour tous les Colombiens qui ont voté non lors du référendum. C’est une offense aux valeurs démocratiques: les Farc restent un groupe armé, elles ne sont pas démobilisées».
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Noticia en Europa “HOLLANDE, PRESIDENTE FRANCÉS QUE NO HA SABIDO ENFRENTAR AL TERRORISMO YIHAIDISTA, VISITA LA COLOMBIA ENTREGADA A LAS FARC
— Álvaro Uribe Vélez (@AlvaroUribeVel) 8 janvier 2017
Pablo Catatumbo, un des chefs des Farc, a de son côté assuré que, pour les Farc, «ce sera un honneur de recevoir le président français», qualifiant la France de «référence en matière de liberté et de fraternité».
Retard dans l’installation des camps
Le camp de La Elvira que visite le président français est situé dans le département de Cauca. C’est l’une des 26 zones créées par les accords de paix pour permettre le regroupement des combattants et leur désarmement qui se fera sous la responsabilité de l’ONU. Les accords prévoient que les Farc auront remis 30% de leurs armes début mars, 60% en avril et la totalité début mai. Ensuite, les camps doivent être démantelés. Mais l’ensemble des opérations a déjà pris beaucoup de retard.
Où vont aller les ex-guérilleros? La plupart n’envisage pas de retour à la vie civil. Pour eux, leur avenir est de rester ensemble
Dans le camp que visite François Hollande, la construction des bâtiments a à peine été entamée. Pour justifier ces retards, le haut-commissaire pour la paix Sergio Jaramillo rappelle que ces zones sont toutes «extrêmement difficiles d’accès». Pour accélérer les travaux, les ex-guérilleros ont été mis à contribution. Mais il est peu probable que le désarmement s’effectue en seulement six mois. Par ailleurs, que vont devenir ces zones? Où vont aller les ex-guérilleros? La plupart n’envisage pas de retour à la vie civil. Pour eux, leur avenir est de rester ensemble.
«Nous ferons ce que nous disent nos chefs, nous continuerons le combat politique ensemble, sans les armes cette fois», nous déclarait l’un d’entre eux en septembre dernier. La majorité n’a jamais connu la vie civile, étant entrés enfants dans les rangs de la guérilla.
Le président français a également assisté à des manifestations culturelles à Bogota dans le cadre de l’année franco-colombienne. Dans l’entretien à Semana, il rappelle «le rôle de pionnier développé par Antonio Narino, vice-président de la Grande Colombie en 1921, qui a été le premier traducteur en espagnol de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793».
François Hollande a annoncé que «la France recevra le président Santos en juin 2017 pour le lancement de la saison colombienne en France».
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Source : Lefigaro
1) Voyage aux frais de la princesse
2) prise en compte des frais des assassins par la gauchiasse Française, toujours sur le dos des mêmes…
Il nous dira combien il a distribué le Jean F. ???
17 millions d’euros ! Moustache , sorti de nos poches .
les farcs doivent bien se marrer !
Je comprends mieux les 2 tonnes de coke trouver sur 2 bateaux, il prépare sa retraite au soleil le bougre!
Il est plus que temps qu’il quitte ENFIN la présidence, ce plus mauvais président de tous les temps.
Merci le trés Haut que cet homme quitte la présidence de notre France (du travail, du courage, de l’investissement…..)
Alors qu’il n’a rien pu, non voulu faire contre le chomâge, ni pour le pouvoir d’achat,
ni pour la baisse des impots, (ou en faisant avaler des couleuvres aux français),etc…
Il a l’audace de financer à hauteur de 17 millions d€ sur notre dos le processus de “paix”
annoncé. J’ose espérer que celà bénificiera aux familles des victimes, suis-je naïf?
Dommage que la droiche n’explique pas plus ses bavardages aux journaleux pour le faire destituer.
Pédalo 1er fera moins l’andouille à Bogota qu’à Bamako (où il s’était permis de tutoyer le président malien dans son discours officiel, et de l’appeler par son prénom, comme s’il s’agissait d’un employé de McDo).
@webmestre
vie civilE
(message que vous pourrez effacer)
Les FARC ne veulent plus prendre d’otages ?
C’est dommage : ils avaient un symbole à portée de leurs fusils : Gras du Bide, le Phare de la Corrèze, et l’amoureux de la nature verte (et rose).
Bon, on va devoir se retaper ses sermons de propagande à la télé Francaise.
Il ne viendrait même pas à l’idée des Farc de l’enlever, ce sinistre, ainsi qu’ils l’avaient fait pour Ingrid Betencourt: ils savent qu’ils ne pourraient rien en tirer comme rançon.
Les FARC financés par Soros n’ont rien à faire de la sollicitude de Hollande
Et nous, pauvres couillons, nous sommes bienvenus puisque nous leur apportons de l’argent, mais certainement pas en raison du charisme de notre larve présidentielle.
Voilà encore où partent nos impôts !
Si les FARC envisagent une rançon, ils vont attendre longtemps …