Publié par Daniel Frédéric Gandus le 31 janvier 2017
Palais d’un riche Palestinien, Mohamed Abdel-Hadi — Ramallah. (Photo : JCPA)

L’aide occidentale …qu’en font-ils ? À quoi auraient servi les 221 ou 225 millions de dollars (plusieurs sources se contredisent sur la somme précise) qu’Obama a envoyés aux Palestiniens, quatre heures avant son départ… mais qu’au final, le Congrès a réussi — pour l’instant — à bloquer in extremis.

Je ne suis pas devin et je ne prétends pas savoir au centime près l’usage qui en aurait été fait.

Mais il y a des tendances et des constantes que nous connaissons par expérience du terrain :

  • L’argent passe d’abord le filtre des « commissions » que se prennent tels et tels apparatchiks du système de financement palestinien.
  • Ensuite, cet argent sert à financer des attentats ; plutôt ceux du Fatah que d’autres groupes puisqu’il est le plus proche de Mahmoud Abbas, qui est pour ainsi dire « la porte d’entrée des contacts internationaux officiels », mais l’on peut ne pas appartenir au Fatah et bénéficier de ce financement pour un attentat.

Et dans cet objectif, on continue de s’adresser à Abbas même s’il est de plus en plus haï pour sa corruption et l’empire monopolistique — le consortium Falcon — qu’il dirige avec ses fils, initialement dans le domaine de la construction et activités associées, en lequel ils étouffent administrativement jusqu’aux petits entrepreneurs qui tentent de survivre avec leur petite part de marché. Falcon est par ailleurs devenu une sorte de holding présente dans de nombreux domaines de l’économie palestinienne (assurances, tabacs et cigares, médias, compagnie d’électricité, agence de développement…).

La famille du terroriste-suicide touchera entre 50 et 70 000 dollars pour lui « compenser » la perte d’un membre de la famille (en vérité, pour la remercier de faire la volonté d’Allah). Cette somme sert aussi à — ou peut se voir complétée dans le but de — faire construire une nouvelle maison quand Israël détruit celle de la famille après l’attentat, car Israël considère qu’il y a une responsabilité parentale dans la décision du fils de faire le djihad.

Une autre part de l’argent sert — pour ceux qui ne se voient pas faire des attentats — à leur acheter des fourgons taxis de luxe, quasiment toujours de marque allemande (en plus du fait que l’Allemagne en fournirait aussi au titre de l’aide humanitaire européenne selon une information qui reste à confirmer, notamment quant aux modes de facilités de crédits allégués), de couleur orange-jaune ; les taxis palestiniens n’hésitent pas à se prendre pour des taxis new-yorkais quand ils veulent séduire les touristes-militants qui viennent les voir,… bien que l’on ait dansé dans la rue palestinienne à l’annonce de l’attaque du World Trade Center (on retrouve ici la psychologie schizophrène que développe l’Islam).

Je ne sais pas selon quels critères sont attribuées les aides permettant d’entrer dans ce business des taxis palestiniens, mais ce qui est sûr est que la proximité familiale ou politique et religieuse y joue un rôle majeur, car c’est un privilège permettant à leurs bénéficiaires de développer un business personnel assez stable.

Ceci ne les empêche pas de crier quelques moqueries de temps en temps, tandis qu’ils passent devant le carrefour du Goush Etzion où les juifs font du stop, à défaut de pouvoir les écraser maintenant que ce lieu est trop bien gardé, après de nombreux attentats.

Notons ici en aparté que Netanyahu a mis du temps avant de comprendre la situation, et de placer de vrais soldats pour remplacer les simples appelés qui y faisaient la garde auparavant. C’est une différence forte avec Churchill auquel certains le comparent : le reproche qui lui est souvent fait d’attentisme me paraît assez justifié, mais il faut par ailleurs lui accorder le crédit du fait qu’être Premier ministre d’Israël est sans doute le job le plus compliqué du monde. Aux dernières nouvelles, c’est tout de même Israël qui retarde le transfert de l’Ambassade américaine par peur des suites diplomatiques et pas seulement parce que Trump garde un moyen de pression sur le monde arabe en maintenant l’attente de mise à exécution de sa décision, comme l’a bien compris JPG).

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Enfin, le reste de l’argent est réparti entre diverses associations et structures militantes dont, ici encore, la famille, le copinage ou le partage d’une même idéologie sont déterminants pour recevoir cet argent, bien plus que l’analyse du besoin objectif qui sortirait d’un centre de recherche indépendant en faveur de familles vraiment nécessiteuses.

Pour finir, il m’est arrivé de voir une camionnette de l’ONU livrer jusqu’aux paquets de papier hygiénique à l’un de leurs villages après une période où l’organisme international avait aussi fourni des camions-poubelles, avant que les « Palestiniens » s’organisent par eux-mêmes comme c’est le cas aujourd’hui.

Enfin, sans rapport direct au sujet, mais pour la petite anecdote, et aussi parce que je m’occupe de les sauver (à ce jour, près de 200, et cela prend pas mal d’énergie), voici comment sont tués les chiens des rues dans leurs localités avant d’être jetés dans un camion-benne sous prétexte de « rage » qu’ils n’ont pas :

Très certainement aussi, en plus du large financement des attentats, une petite part de l’argent des contribuables occidentaux participe à financer ce genre d’action de leurs « municipalités ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Daniel Frédéric Gandus pour Dreuz.info.

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