Le 8 janvier 1961, le peuple de France métropolitaine était convoqué devant les urnes pour voter un OUI au référendum qui proposait l’autodétermination pour le devenir de l’Algérie française souhaitée par De Gaulle.
Par 75% des votants, l’autodétermination, donc l’abandon de l’Algérie par la France, était votée.
Rejeté par 72% des votants en Algérie, ce résultat ne fut pas pris en compte.
Un mois plus tard, en février 1961, naissait à Alger l’OAS (Organisation Armée Secrète) sous l’autorité militaire du colonel Godard.
Interrogé en novembre 2009 lors d’un reportage du magazine Historia, Alain Duhamel, chroniqueur à RTL et l’un de nos plus éminents journalistes politiques, répondait à la question posée : «Quel est, selon vous, l’acte de trahison le plus retentissant de la Ve république ?
“Sans aucune hésitation, celui du général de Gaulle vis-à-vis des Français d’Algérie. De Gaulle et l’Algérie, c’est vraiment une trahison de nature politique. Si j’ose dire, c’est une trahison d’Etat».
Il est certain que l’OAS n’aurait jamais vu le jour si de Gaulle avait respecté sa parole et n’avait pas trahi.
Avant même que l’on entende parler de l’OAS, une organisation de barbouzes sévissait déjà en Algérie et s’illustrait en pratiquant des enlèvements, en torturant des partisans de la présence française et en plastiquant en toute impunité. Il s’agissait du MPC (Mouvement Pour la Coopération), mis en place par Jacques Dauer, sur ordre de De Gaulle.
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Par la suite, en décembre 1961, ce sera la constitution d’une police parallèle, sous le nom de «Mission C», dirigée par le directeur de la police judiciaire, Michel Hacq, avec sous ses ordres 200 commissaires et officiers de police soigneusement sélectionnés.
Christian Fouchet, Haut-commissaire du gouvernement en Algérie, rendait compte directement à De Gaulle, via Louis Joxe, ministre des Affaires algériennes.
Il y aura plus de 500 victimes à l’actif de cette organisation, et Fouchet pouvait se féliciter de ces succès en déclarant : «Il faut remonter au 16e siècle pour trouver l’équivalent de telles mesures répressives».
Selon le témoignage vécu de Constantin Melnik, conseiller pour la sécurité du Premier ministre Michel Debré, il avoue dans son livre : «De Gaulle, les services secrets et l’Algérie*», avoir reçu les ordres de pratiquer des attentats afin d’incriminer l’OAS avec l’aide du SDECE. Par exemple, le plasticage du restaurant Le Grand Rocher, à Alger, le 22 décembre 1961, bilan 12 morts ; des exécutions attribuées à l’OAS ; l’explosion du Quai d’Orsay à Paris, un employé tué et une vingtaine de blessés ; l’explosion d’une voiture piégée le 10 mars 1962 à Issy-les-Moulineaux, 3 morts et 43 blessés ; le mitraillage de la façade du Parti communiste place Kossuth à Paris, un blessé, etc.
Plus d’une vingtaine d’explosions et de plasticages qui tous furent attribués à l’OAS et qui aboutiront à la manifestation organisée par le PC et les syndicats de gauche qui laissera 9 morts parmi les manifestants qui tentaient de se réfugier au métro Charonne.
(Davantage de détails dans mon livre «J’accuse de Gaulle : Edition 2016*», également au format ebook
*)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
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Si la date de février 61 marque la naissance sur le papier de l’OAS, ce fut à Madrid que ce fut signé avec les paraphes de Lagaillarde et Ronda et Susini.
En Algérie il ne semble pas que le colonel Godard y ait eu une part avant le putsch.
Mais elle ne sera opérationnelle qu’à la rentrée de 1961.
Constantin Melnik explique aussi clairement comment l’orgueil de de Gaulle l’a poussé à sacquer du sommet de l’état toute personne capable, susceptible de lui faire de l’ombre. Si bien qu’à son départ, la république est tombée de plus en plus bas, jusqu’à Giscard le destructeur en chef.
Et vive les pirates barbaresques et autres fournisseurs de harems.
Degaulle la salope , le planqué en Angleterre , pendant que de vrais Français se battaient et montaient en » ligne « au devant des Nazis , avec parfois sur le coté de la route les » cocos « alors que la ( Russie allié des boches donnais ces consignes au PC français ) qui criaient … » n’allez pas vous faire casser la geulle les gars , désertez !! » , ceci je le tient de mon pére engagé à 18 ans , et plus jeune médaillé de France , avec la médaille militaire avec palmes ( il y en as qui savent ce que cela représente ).
Degaulle nommé » la grande zorra « par les français d’algérie qui comme moi l’on vu et entendu les bras levés en l’air … » je vous ai compris ! » , j’y étais , je le redit… » LA SALOPE « !!
Merci pour votre message, quand je l ais entendus ce soir là j avais pleure en pensant a mes parents qui étaient au pays. Oui ce soit disant grand homme nous a trhis
moi aussi j’y étais;, au forum d’Alger; j’avais 8 ans à ce moment-là et je m’en souviens comme si c’était hier.
De Gaulle, une vraie salope, un connard fini qui a laissé les pauvres français d’Algérie sur le bord du chemin,nus et crus servis à la vindicte du FLN.
Merci à Manuel Gomez pour son livre qui attesyte de ce qui s’est passé et qui n’est pas dit;
Merci à Alain Duhamel d’avoir reconnu cette trahison d’Etat de De Gaulle; comme l’appelait mon père: « le Général radio », bien planqué, et qui vouait une haine incroyable Aux USA dont les soldats se sont fait tuer pour délivrer la France.
nous avions avec des amis de bab el oued dormis sur l »herbe du monumemt aux morts en attendant de gaulle,mon pauvre pere nous a traiter d »imbeciles et nous a dit que c »est un traitre,qu »il a fait tuer le general leclerc et a prevenu ma mere de commencer a faire les valises car il donnera l »algerie aux arabes,mon pere est mort en1959,mais ses paroles hantent ma memoire
Le brigadier de Gaule n’en finira jamais d’expier ses crimes et trahisons… toute sa
vie sera édifiée sur la pile des cadavres de ceux et celles qu’il à lâchement et
délibérément abandonnés ….
Cet homme animé par la rouerie , la jalousie , d’un égo démesuré , et d’une parano
incontrolée , n’a jamais cessé de trahir et de mentir …. ceux qui n’ont pas compris
rapidement son jeux criminel , ont été ignominieusement éliminés
la liste de ses victimes est trés longue…. n’oublions pas qu’il fut ,en cachette de ses
aliés , le comparse du camarade Staline ,dont il facilita beaucoup de tàches
criminelles ….
Comme, actuellement, l’islam s’abat, avec une bienvenue d’une certaine élite politicienne, la France, n’avait rien à faire en Algérie.( Oran, de Gaulle, général Katz ). Patrick Lévy.
tous les historiens sérieux reconnaissent que la structure OAS a existé informellement sous d’autres noms, bien avant 1961, au juste durant la bataille dite bataille d’alger, dirigée par les forces spéciales françaises.
Le quiproquo de gaulle-partisans de l’algérie française s’est encore accentué après son expression publique d’une algérie algérienne début 1960.
Désolé Manu, pas Issy.
Si tu veux que je t´explique, c´est en privé. Tu me trouves sur la Toile.