Publié par Jean-Patrick Grumberg le 8 février 2017

Cette information qui circule, Dreuz considère qu’il devait la publier, mais en appelant nos lecteurs à la prudence. Faute pour l’instant de preuves tangibles, chacun doit former son opinion sans tomber dans le complotisme, diamétralement opposé au travail de Dreuz : le complotisme est le refuge de ceux qui ne savent pas lire le monde.

 

Le militant anarchiste milliardaire George Soros, Barack Obama, Hillary Clinton, Joe Biden, et le conseiller de Clinton John Podesta ont-ils organisé la destitution du pape conservateur Benoît XVI pour le faire remplacer par un homme de gauche, le pape François ?

Les agences de renseignement dont on sait maintenant que leurs directions sont fortement politisées, appuyées par la diplomatie, ont-elles « appuyé » un changement politique au sein de l’Eglise catholique romaine ?

Un groupe catholique a posé la question, et a demandé au Président Trump d’enquêter pour savoir si Soros, Obama et Clinton ont pu organiser — et réussir — un « coup d’État » au Vatican pour installer François, un homme décidément très proche de leurs idées.

A ce stade, il peut tout à la fois s’agir d’une délirante théorie conspirationniste, ou d’une sérieuse affaire.

Le groupe a posé 8 questions spécifiques auxquelles il espère obtenir des réponses sur l’étrange abdication du pape Benoît — la première en 700 ans.

« Dans le détail, nous avons des raisons de croire que le “changement de régime” du Vatican a été planifié par l’administration Obama, » expliquent les membres du groupe, dans un courrier envoyé au Président Trump le 20 janvier dernier.

Les cinq signataires de la lettre, qui a été d’abord publiée dans le journal catholique fondé en 1967 The Remnant, sont : Lieutenant Colonel David L. Sonnier, Michael J. Matt, éditeur du Remnant, Christopher A. Ferrara, auteur, avocat et président de l’Association des avocats catholiques d’Amérique, Chris Jackson du site Catholics4Trump.com, et Elizabeth Yore, fondatrice de YoreChildren.

« Nous avons été alarmés de découvrir que durant la 3e année du premier terme de l’administration Obama, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton et d’autres officiels du gouvernement promirent une “révolution catholique qui forgerait ce qui reste de l’Eglise catholique en Amérique. »

Le courrier fait référence et donne des liens vers des documents et des articles de presse qui démontrent la raison de leurs questionnements.

  • L’un des liens évoque des emails entre Soros, Clinton et Podesta révélés par WikiLeaks, dans lesquels Podesta discute de mettre fin à la « dictature moyenâgeuse » de l’Eglise catholique.
  • Un autre email de 2011 entre Podesta et un activiste de gauche affilié à George Soros révèle qu’il travaille avec d’autres activistes à créer une révolution, un « printemps catholique » en référence au printemps arabe qui a déstabilisé le Moyen-Orient, et dont la signature d’Obama se retrouve de l’Irak à l’Egypte, de la Tunisie à l’Iran.
  • Un autre email de Podesta est mentionné. Podesta répond à une autre radicale du clan Soros, Sandy Newman, fondatrice de l’organisation de déstabilisation « Voices for Progress ». Newman demande à Podesta quel est le moyen de « planter les graines de la révolution dans l’Eglise catholique ».

Dans leur lettre, les membres du groupe écrivent :

« A peu près un an après cette discussion par email, qui n’aurait jamais dû être rendu public, nous voyons le pape Benoît XVI abdiquer dans des circonstances extrêmement inhabituelles, et être remplacé par un pape dont l’apparente mission est d’apporter une composante spirituelle à l’idéologie et aux buts poursuivis par la gauche radicale et la gauche internationale. »

[…]

« Nous sommes perplexes par le comportement de ce pape idéologique, qui semble chercher à faire avancer les idées laïques de la gauche plutôt que guider l’Eglise catholique dans sa mission sacrée. Ce n’est tout simplement pas le rôle d’un pape que d’être impliqué dans la politique au point qu’il est considéré comme le leader de la gauche internationale. »

[…]

« Nous pensons que pour le bien de notre pays et des catholiques du monde entier, il est de la responsabilité d’un catholique loyal et informé de demander que vous autorisiez la formation d’une commission d’enquête pour répondre aux questions suivantes :

  • A quelles fins la NSA surveillait-elle le conclave qui a nommé le pape François ?
  • Quelles autres opérations secrètes ont été menées par le gouvernement américain concernant la résignation du pape Benoît, ou le conclave qui a élu le pape François ?
  • Le gouvernement américain a-t-il eu des contacts avec la “mafia du Cardinal Danneels” ?
  • Les transactions financières entre le FMI et le Vatican ont été suspendues durant les jours qui ont précédé la résignation du pape Benoît. Des agences du gouvernement américain ont-elles été impliquées ?
  • Pourquoi les transactions avec le FMI ont-elles repris le 12 février 2013, soit le lendemain du jour où Benoît XVI a annoncé sa résignation ? Est-ce une pure coïncidence ?
  • Quelles actions, si actions il y eut, ont été faites par John Podesta, Hillary Clinton, et d’autres personnes proches d’Obama et de son administration qui ont parlé par email d’un “printemps catholique” ?
  • Quel était l’objectif et la nature de la réunion secrète entre le vice-président Jo Biden et le pape Benoît XVI au Vatican autour du 3 juin 2011 ?
  • Quels rôles a joués George Soros et d’autres financiers internationaux qui résident en Amérique ?

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Les architectes de la subversion

Dans leur lettre, les membres du groupe catholique font référence à la “mafia du Cardinal Danneels”. De quoi s’agit-il ?

Selon le blog catholique Rorate Caeli (encore une fois, il ne s’agit pas d’une source éminente) :

“l’élection de Jorge Bergoglio est le résultat de réunions organisées par Carlo Maria Martini entre des cardinaux et des évêques à Saint-Gall en Suisse. C’est ce que soutiennent Jürgen Mettepenningen et Karim Schelkens, les auteurs d’une biographie autorisée sur le Cardinal belge Godfried Danneels, et récemment publiée, qui se réfèrent à un groupe de cardinaux et évêques sous la dénomination ‘Mafia-club.’

Outre Danneels, ce ‘Mafia club’ inclurait le Cardinal Carlo Maria Martini, l’évêque néerlandais Adriaan Van Luyn, les cardinaux allemands Walter Kasper et Karl Lehman, le cardinal italien Achille Silvestrini, le cardinal anglais Basil Hume, et d’autres hommes d’Eglise qui penchent à gauche.

Le Cardinal Danneels a souvent été considéré comme un prélat subversif de l’Eglise qui sape les fondements traditionnels catholiques concernant l’avortement, l’homosexualité et le mariage gay, ainsi que ses efforts pour protéger les pédophiles au sein du clergé.

Un autre nom devrait apparaître à la surface pour le cas où Donald Trump donne le feu vert à la formation de cette commission d’enquête : l’ex-président de Goldman Sachs, le catholique pratiquant Peter Sutherland, qui a été ‘invité’ à réformer la banque du Vatican.

Lorsqu’il était avocat général d’Irlande, Sutherland a étranglé les réticences catholiques légales sur l’avortement, en faveur des LGBT.

 

Conclusion :

J’ai hésité à publier cet article en raison de mon dégoût ancien et constant pour les théories du complot. Il me serait agréable — mais chacun dispose de sa pleine liberté d’expression — que nos lecteurs ne s’engagent pas dans des commentaires complotistes, mais qu’ils contribuent, par leurs recherches personnelles, à nourrir la conversation autour de ce sujet.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : thenewamerican.com

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