Publié par Paz le 12 mars 2017

Les réfugiés ne sont pas les nouveaux travailleurs qualifiés

Une étude le confirme : les réfugiés tirent l’Allemagne vers le bas. L’Allemagne doit être franche et honnête, et séparer la question de l’asile de la question du marché du travail.

Le résultat d’une vaste étude de l’Institut de Cologne pour la recherche économique (IW) confirme que

  • Les réfugiés réduisent le niveau de l’éducation dans le pays.
  • Ils augmentent la proportion de travailleurs à bas salaires.
  • 9% de tous les réfugiés adultes en Allemagne n’ont jamais été à l’école.
  • 24% l’ont quittée sans baccalauréat.

Ces chiffres ne sont pas nouveaux.

Il y a un an, l’IW avait publié des faits très similaires, mais à cette époque-là, ces chiffres n’étaient pas vraiment désirés : c’était au moment où Dieter Zetsche, le PDG de Daimler, avait déclaré que les réfugiés pourraient «être la base pour le prochain miracle économique allemand». Un an après, comme toutes les élites occidentales, on constate qu’il était déconnecté des réalités et qu’il se trompait profondément.

L’Allemagne doit être honnête avec elle même

Les propos de Mr. Zetsche furent très appréciés– et le sont toujours, contre toute logique. Avec ce genre de pensée magique, on ne fait pourtant pas du bien, ni aux citoyens allemands, ni même aux réfugiés qui finissent par exiger ce qu’on leur laisse sous-entendre : des hauts postes et des hauts salaires sans rien faire. L’Allemagne doit enfin être franche et honnête– et regarde la réalité en face.

  • Il est clair que les nouveaux arrivants ne sont pas les nouveaux travailleurs qualifiés, mais un énorme défi pour le système éducatif.
  • Il est clair aussi que les personnes déplacées sont là et qu’elles y resteront, alors que la définition internationale d’un réfugié est qu’il a vocation à rentrer dans son pays la guerre terminée.
  • L’Allemagne doit maintenant faire face à sa promesse d’accueil de l’automne 2015 et investir dans l’intégration– si elle le peut– pour le bénéfice de tout le monde.

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Lorsque le niveau tombe dans les écoles, tous les étudiants en souffrent– ainsi que l’économie.

Il est donc indispensable de prendre en charge le système d’éducation et d’y investir –c’est la seule façon d’éviter le coût très élevé à long terme du système de l’aide sociale et du chômage illimité.

Accueillir ceux qui sont bons pour le pays

L’Allemagne doit arrêter de considérer la fuite de zones de crise comme la solution de la pénurie de travailleurs qualifiés.

La question de l’asile doit être séparée de la question du marché du travail. Le premier est une affaire humanitaire, l’autre une affaire d’ordre économique.

L’écart entre les professions réelles des réfugiés et ce dont l’économie a besoin ne peut être réduit par la politique d’asile seulement, mais par une véritable politique d’immigration. Et un système à points pour faire venir les gens nécessaires au marché du travail en Allemagne pourrait être instauré.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction et adaptation, Paz pour Dreuz.info.

Source : welt.de

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