Publié par Mireille Vallette le 13 mars 2017
Député de l’Union démocratique du centre (UDC) Christian Imark; initiateur de la motion : «Couper court au détournement des deniers publics à des fins de racisme, d’antisémitisme et d’incitation à la haine»

Par 111 voix contre 72, le Conseil national suisse a adopté le 8 mars une motion interdisant le financement des ONG impliquées dans le boycott d’Israël et l’antisémitisme.

Le Conseil des États, chambre haute, devra se prononcer en mai et confirmer cette décision.

C’est le député de l’Union démocratique du centre (UDC) Christian Imark qui a déposé la motion intitulée: «Couper court au détournement des deniers publics à des fins de racisme, d’antisémitisme et d’incitation à la haine». Il a rappelé que «des révélations mettent régulièrement en évidence les relations douteuses entretenues par des ONG bénéficiant plus ou moins discrètement de subsides de la part de la Confédération».

Le député visait des ONG telles que Al-Haq, Adalah, Breaking the Silence et BDS, qui «sont à l’origine de campagnes antisionistes et racistes qui appellent à la destruction d’Israël et sont parfois en connexion avec des organisations terroristes».

Le ministre des Affaires étrangères Didier Burkalter s’est opposé à la motion, faisant l’éloge de « Breaking the Silence » et précisant que le gouvernement collabore avec ces organisations.

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Le plus fort est d’apprendre que le gouvernement, directement ou non, finance ce genre d’organismes, ce qui explique son opposition à la motion, mais fait planer des doutes sur ses bonnes intentions vis-à-vis d’un pays démocratique et entouré de terroristes comme Israël.

L’Association Suisse-Israël a été très active dans le succès de cette motion.

Pour sa part, BDS estime que la motion représente «une attaque contre la population palestinienne, contre la liberté d’expression et contre les organisations engagées en faveur des droits humains et du droit international».

Elle a pour moteur d’incessantes pressions économiques, académiques, et politiques contre Israël en Europe est spécialisée dans les intimidations d’artistes qui se produisent en Israël et contre des artistes israéliens qui viennent en Europe. N’appelant jamais au boycott d’Etats criminels qui massacrent leur population ou violent les droits de l’homme, BDS a été depuis longtemps piégé par ce parti-pris qui a révélé ses motivations antisémites profondes.

La France, pays occidental le plus anti-israélien, ne risque pas de voter l’interdiction de financement des associations de boycott.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Mireille Vallette pour Dreuz.info.

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