Publié par Yoann Saby le 18 mars 2017

Paris 11e arrondissement, un jeune homme a égorgé son père et son frère aux cris de allahu akbar

Ramzi D., qui a tué son père et son frère, était connu des services antiterroristes comme étant un islamiste radical. Il était fiché S.

Il a été interné.

Les victimes : son frère (29 ans) et son père (63 ans).

S’agit d’un acte de terrorisme islamique ?

Pour Jean-Charles Brisard, président du Centre d’Analyse du Terrorisme et enseignant à l’IEP Strasbourg «Un acte est terroriste non par sa nature mais par l’intention des auteurs de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur».

Les médias ont publié deux articles différents que je vous soumets ci-dessous.

Le premier a l’air sincère et le deuxième beaucoup moins. Il n’y a même plus de terroriste encore moins d’islamiste seulement un… devinez quoi ? (un déséquilibré bien sûr !)

Le Figaro :

Le trentenaire aurait tenu des «propos liés à l’islam radical» au moment de passer à l’acte, selon les enquêteurs. Il a été interpellé et transféré à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.

Un homme a été arrêté vendredi matin à Paris, soupçonné d’avoir égorgé son père et son frère dans la cour de leur immeuble. La préfecture de police de Paris a rapidement écarté la piste terroriste. La piste privilégiée est, à ce stade, le «double homicide intrafamilial», sur fond de «radicalisation».

[Fond de radicalisation ? Que veut dire cette phrase ? La réponse viendra discrètement d’un témoin : ils ont été égorgés parce qu’ils n’étaient pas de bons musulmans.]

La scène s’est déroulée peu avant 11 heures du matin, au cœur d’un grand immeuble moderne du XIe arrondissement, rue de Montreuil. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’agresseur, un trentenaire, a tué les deux hommes à l’arme blanche. L’un au beau milieu de la cour, l’autre dans le hall près des boîtes aux lettres. D’après des témoins du drame, l’assassin aurait tenu des «propos liés à l’islam radical», ont expliqué des sources policières, précisant que certains auraient entendu «Allah akbar».

Encore bouleversé, un habitant de l’immeuble sort dans la rue pour «respirer un peu» et retrouver l’un de ses amis :

«J’ai été alerté par des cris en arabe, raconte ce jeune homme brun en survêtement. Quand j’ai regardé par ma fenêtre, qui donne sur la cour, j’ai vu l’horreur : un homme en djellaba était en train d’achever un autre homme, avec un couteau. Moi, je n’ai pas osé intervenir ; d’ailleurs, c’était trop tard. Mais d’autres personnes sont arrivées. L’assassin aurait pu faire un carnage.»

La police aurait retrouvé ce dernier prostré, en train de réciter des prières, semble-t-il, aux côtés du corps d’une de ses victimes.

Un témoin quinquagénaire :

  • «J’ai croisé l’auteur : sa djellaba blanche était rouge de sang !» s’émeut un quinquagénaire sortant de l’immeuble pour promener son chien.
  • «Il porte la barbe et doit avoir entre 25 et 30 ans», estime Antony, un locataire du 8e étage. «Mais je ne l’avais jamais vu avant.» Il poursuit : «Quand je suis descendu de chez moi, j’ai vu un corps allongé dans la cour, en short et en T-shirt, un autre corps dans le hall, et un troisième homme assis avec les pompiers et les policiers autour. Il y avait énormément de sang qui ruisselait par terre.»

Selon des habitants, la famille prise pour cible habitait depuis peu dans le bâtiment 7.

L’agresseur ne partageait pas ce logement avec ses parents. «Il s’était radicalisé récemment», dit une voisine. «Mais cela ne plaisait pas à sa famille. C’est sans doute pour cela qu’il les a tués.»

Selon l’AFP, ses proches l’avaient signalé aux autorités. Il était donc fiché mais rien ne venait étayer pour l’instant ce signalement.

Un dispositif de sécurité a été mis en place dans le quartier, où la circulation a été partiellement coupée. Les habitants de l’immeuble étaient priés de revenir «en fin d’après-midi, le temps que tout soit nettoyé», précisait une policière. La police judiciaire a été chargée de l’enquête. L’agresseur a été transféré aux urgences médico-judiciaires (UMJ), où il est toujours en garde à vue.

Source le Figaro.

Décodage

En France aujourd’hui, les terroristes islamistes sont automatiquement envoyés à l’hôpital psychiatrique. S’il ne s’agit pas d’un musulman, comme au lycée de Grasse cette semaine, les médias ne parlent pas de problèmes mentaux.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

C’est un peu ambigu mais les bobos vont adorer ils vont se sentir rassuré.

 

Deuxième article du Figaro :

Un homme a égorgé au moins deux personnes ce matin rue de Montreuil, dans le XIe arrondissement de Paris. L’individu a été interpellé par les forces de police en fin de matinée à proximité des corps de son frère et de son père, égorgés au pied d’un immeuble.

Les deux victimes sont décédées malgré l’intervention des secours. Au vu de son état déclaré «inapte à un placement en garde à vue», l’individu a été transféré en psychiatrie, indiquent des sources policières.

Les autorités appellent à la plus grande prudence sur ses éventuelles motivations. Selon une source policière, l’individu a crié «Allah akbar !» au moment de passer à l’acte.

D’autres sources au sein des forces de l’ordre indiquent toutefois qu’il pourrait s’agir d’un drame familial.

 Source le Figaro

Décodage

Tiens donc ! Dans le premier article, un seul policier a entendu le terroriste islamiste crier Allah akbar. Maintenant, d’autres policiers disent qu’il pourrait s’agir d’un drame familial.

Je ne comprends pas trop. Il y avait un policier au moment des faits, et les autres sont arrivés après ? Il y avait un policier un au moment des faits et puis les autres sont arrivés et ont tout entendu ?

Ils en ont déduit qu’il n’avait pas crié Allah Akbar ?

Bref il y a quand même anguille sous roche dans cette version.

Vous remarquerez également, dans le deuxième article, qu’il n’est plus question de terrorisme, ni d’islam radical, ni de radicalisation.

Voilà comment en deux articles, on nous fait croire que le terroriste est en fait un déséquilibré. Méfiez-vous des médias, ils ne sont pas là pour informer mais pour présenter les choses en fonction d’une vérité pré-écrite. Ils sont là pour désinformer.

Conclusion

La police ne parle maintenant plus de terrorisme islamiste mais d’un double homicide intra-familiale sur fond de radicalisation.

Les deux victimes sont pleinement rassurées : elles n’ont pas été tuées pour un acte terroriste.

Les Français islamo-lucides sont d’autant plus préoccupés : les victimes ont été tuées au nom de la religion islamique en dehors de toute motivation terroriste.

Elles ont été tuées à cause de l’islam radical, et non de l’islam terroriste.

La menace est donc omniprésente.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Yoann Saby pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading