Les Pays-Bas élisent un nouveau Premier ministre le 15 mars prochain.
- 28 candidats se disputent la chance de former un nouveau gouvernement.
- L’élection se fait à la représentativité proportionnelle, ce qui impose un gouvernement de coalition.
- 150 sièges sont en jeu au parlement, il en faut 76 pour constituer une majorité.
- Le prochain gouvernement sera obligatoirement constitué autour de 4 à 6 différents partis politiques.
Les principaux candidats
- VVD – Parti du peuple pour la liberté et la démocratie (40 sièges)
Conduit par le Premier ministre sortant Mark Rutte, ce parti libéral possède la majorité au gouvernement depuis 2012.
- PvdA – Parti travailliste (35 sièges)
Dirigé par Lodewijk Asscher, actuellement vice-premier ministre. Il a beaucoup été critiqué pour ses mesures d’austérité.
- SP – Parti socialiste (15 sièges)
Le PS est dirigé par Emile Roemer et il se concentre sur des sujets comme une assurance santé bon marché.
- CDA – Appel chrétien-démocrate (13 sièges)
Dirigé par Sybrand van Haersma Buma, a envisagé de s’arrimer au PVV de Geert Wilders sur sa plateforme eurosceptique, en exigeant des réformes significatives de l’UE.
- PVV – Parti de la liberté (12 sièges)
Présidé par l’eurosceptique Geert Wilders, qui monte en puissance parmi les électeurs en raison du ras-le-bol de la population envers l’invasion islamiste, est un libéral et ami d’Israël, caricaturé comme d’extrême droite par ses opposants.
- D66 – Démocrates 66 (12 sièges)
Alexander Pechtold cherche à développer la présence démocrate au gouvernement en légalisant la marijuana, un débat de société important dans le pays.
- GL – Verts (4 sièges)
Comme ailleurs en Europe, ce parti vert est une devanture communiste. Il attire beaucoup chez les jeunes électeurs.
Ce que disent les sondages
- Le dernier sondage Peilingwijzer dit que les Libéraux sont en tête avec 23/27 sièges.
- Wilders, qui était en tête des sondages, semble avoir perdu du terrain. Son parti est crédité d’avoir le second plus grand nombre de sièges : autour des 21-25.
- 18-20 sièges estimés pour le CDA, il se qualifie pour la 3e position, suivi des Démocrates 66 (17-19), les Verts (15-17), le PS (14-16) et les travaillistes (11-13).
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Ce qui va se passer
- Que la majorité revienne à Rutte où à Wilders, ils devront faire des alliances avec d’autres partis.
- Rutte a précédemment refusé de faire une coalition avec Wilders, qui est un ancien membre du parti Libéral jusqu’en 2004.
- La plupart des partis minoritaires contestent la position anti-européenne de Wilders.
- L’hypothèse la plus plausible est une coalition entre les 4 partis du centre : les Libéraux, les Chrétiens de l’Appel démocrate, Démocrates 66 et Travaillistes – mais la probabilité de devoir faire alliance avec un 5e parti, considérant le choc qu’a rencontré le pays avec l’élection de 2016, rend l’issue aléatoire.
Jour du vote
Les Hollandais votent mercredi 15 mars jusqu’à 21h.
Résultats
Les résultats seront annoncés durant la nuit, avec une anticipation assez claire du gagnant vers 5 ou 6 heures du matin du 16 mars.
Mais la formation d’une coalition peut prendre des semaines, voire même plusieurs mois.
Conséquence pour l’Europe
Si Wilders obtient une forte position, il aura une influence sur d’autres élections européennes qui vont se tenir cette année, où le populisme nourrit du ressentiment anti-européen et de la politique migratoire et de destruction des peuples et des cultures européennes est en cours.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.
Et, comme par hasard, juste avant ces élections, le gouvernement néerlandais se montre ferme avec la Turquie, espérant couper l’herbe sous les pieds de Wilders.
Les électeurs, ça se rassure avec peu de choses : un peu de théâtre, quelques bonbons… Si, si, ils sont comme ça, et franchement autant je suis pour la démocratie, un peuple ayant le droit de décider de son avenir, quitte à se tromper, autant je déplore, tout en leur reconnaissant un droit de vote, que certaines personnes puissent voter vu qu’elles sont aussi facilement manipulables.
Bien vu, je pense la même chose. Le gouvernement fait une diversion pour piquer des voix à Geert Wilders.
lES VOTANTS sont illogiques ils ne voient pas où est le danger et se dispersent dans des foules de petits partis sans programme clair.
On devrait imposer dans les pays deux partis clairement distincts dans la politique étrangère et intérieure. Comme aux EU et en Angleterre (déjà moins). Les combats des petits partis seraient reportés dans les deux grands partis et non au parlement: Le gouvernement pourrait alors gouverner.
Les votants sont en train de consommer de la drogue, que voulez-vous qu’ils voient ou comprennent ?
Les partis patriotes au sein de l’Europe prennent, de mois en mois, du galon, j’imagine la puissance et la sérénité qu’apportera, au peuple, une coalition de cette envergure.
Cette union reste un grand espoir pour sauver notre civilisation.
il faut Wilders majoritaire pour aider le Président Trump et la première Ministre May
tout à fait d’accord!
La comedia turcobatave c’est pour couper l’herbe sous les pieds de Wilder , et les hollandais se laissent berner !
Je ne sais pas de quelle herbe il s’agit…
Où est l’expérience de Macron ? Ca me rappelle la réplique de César à son fils Marius dans le Marius de Pagnol :” on te presserait le nez,il en sortirait encore du lait ! “
De toute façon, comme pour MLP en France, Geert Wilders, ne trouvera personne pour former une coalition ! Les carottes sont cuites d’avance avec ce système ! Autant dire qu’une grande partie des électeurs est flouée ! Cela ne fera que renforcer le sentiment de frustration !
Le Rutte n’a pas pu faire autrement que de prendre cette décision car, si il ne l’avait pas fait cela aurait été tout bénéfice pour Wilders. Cela s’appelle prendre les solutions dans un autre parti.
Mais, la France qui prouve une nouvelle fois que sous ce Hollande et sa clique socialiste le dictateur “erdogan” peut venir faire sa publicité pour les élections en Turquie, il n’a RIEN à faire en France.
Espérons que Wilders soit le 1er c’est avec des gens comme lui que l ‘Europe devra changer ou disparaître ou ce sera nous qui disparaîtrons .
J’espère un raz de marée Wilders, mais ne me fais pas trop d’illusion sur la gauche toujours plus poisseuse, partout en Europe. La droite “populiste” (un terme immonde issu du monde socialiste) est un ennemi tellement plus menaçant que l’islamisation…
Faut pas rêver, le changement proposé par la gauche , c’est l’enterrement de la liberté, la fin de l’identité européenne. La politique européenne n’est pas anodine, elle sointe le sang de ses forces vives…
Les politiques qui ne sont pas à la hauteur de la menace islamiste sont les fossoyeurs de notre civilisation!!! Et ils sont nombreux.
Les Pays-Bas sont un termomètre pour l’Europe, un révélateur pour sa survie.
Le cahos ne fait que grandir, et la guerre civile se précise.
chaos
Derniers sondages montrent un effondrement de Wilders malheureusement. 20 sièges.
Les pays-bas sont tombés bien bas!