Publié par Rosaly le 20 avril 2017

« Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. » Blaise Pascal.

L’homme progressiste refuse de reconnaître les crimes de l’islam, non parce qu’il est naïf, tolérant ou gentiment modéré. Il refuse car, inconsciemment ou subconsciemment, il a déjà accepté l’islam comme la religion du salut. Tout comme il acceptait le stalinisme, l’hitlérisme, la maoïsme et les Khmers rouges avant l’islam.

Joseph de Maistre, un aristocrate français du début du 19e siècle, avait soutenu que l’homme ne pouvait vivre sans religion, non pas la religion en tant que telle, mais la tyrannique, l’impitoyable. Il fut maudit et détesté, considéré comme à l’antipode du progrès et de la liberté, voire comme un précurseur du fascisme. Toutefois, les progressistes ont maintes fois prouvé qu’il avait raison.

Dans son extase nihiliste, l’homoprogressicus descendit Dieu de son piédestal, foula au pied l’idéal humaniste de Pétrarque, d’Alberti et de Leonardo Bruni, qui s’appuyait sur la raison et cherchait la vertu, et se retrouva dans un vide béant.

Les humains réalisèrent alors qu’ils ne pouvaient pas vivre sans un Dieu-homme — l’idole, le leader, le dirigeant — qui s’appuierait sur l’inébranlable, l’impitoyable idée du salut — non dans l’autre monde, mais dans ce monde et maintenant. Et avec la passion si inhérente à leur nature instable, infantile et superficielle, ils se ruèrent à la recherche de leur « prince » sur un cheval blanc.

Les idoles des progressistes étaient des tyrans animés par l’idéologie la plus progressiste. Robespierre, et après lui Staline, Hitler, Mao, Pol Pot, Fidel Castro, Hugo Chavez et enfin l’islam.

Au XXe siècle, l’intelligentsia occidentale était infectée par les bacilles rouges et bruns.

  • Walter Duranty (journaliste anglo-américain, correspondant du NY Times à Moscou) nia ardemment l’Holodomor (1932-1933) ou l’extermination par la faim de 7 millions d’Ukrainiens par le régime de Staline.

  • Bernard Shaw et Romain Rolland justifièrent la terreur de l’OGPU, la police d’Etat de l’Union soviétique et celle des tribunaux fantoches de Moscou.
  • Aragon, Barbusse (l’auteur de la biographie apologétique de Staline, Staline : Un monde nouveau vu par l’Homme) et Jean Richard Bloch glorifièrent le « Père des Nations ».

« Je ne ferai rien contre Staline en ce moment, j’ai accepté les procès de Moscou et je suis prêt à accepter ceux de Barcelone » déclara André Malraux pendant le massacre des anarchistes du POUM (parti ouvrier d’unification marxiste) par les communistes à Barcelone en 1937. »

  • « Solitaire et autoritaire… assez désagréable, amical et ordinaire, doté d’une intelligence bien au-delà du dogmatisme… il fumait pensivement sa pipe, après avoir demandé poliment la permission… Je n’ai jamais rencontré un homme plus juste, sincère et honnête. » C’est ainsi qu’Herbert G. Wells, père de la science-fiction moderne, décrivit Staline.

Que de souffrances furent causées par les journalistes progressistes, se souvint Solzhenitsyn.

Ces derniers, après avoir visité le Goulag, louèrent les villages Potemkin, qui alignaient des baraquements chauffés, où les prisonniers politiques avaient l’habitude de lire les journaux soviétiques, assis à des tables bien propres et nettes.

Parmi ces journalistes et auteurs progressistes, qui causèrent tant de souffrances, on peut citer :

  • Arthur Ransome du Guardian ;
  • La journaliste américaine et fan de Mao : Agnes Smedley – New York reporter,
  • Lincoln Steffens, qui écrivit après une rencontre avec Lénine : « J‘ai vu l’avenir et cela fonctionne”.
  • La journaliste australo-britannique Leonore Winter (auteur du livre « Red Virtue » : les relations humaines dans la nouvelle Russie) et de nombreux autres, qui sympathisèrent avec les Bolchéviques de l’Union soviétique).
  • Juan Benet, un écrivain espagnol célèbre, qui suggéra de renforcer les gardes du Goulag pour que des gens comme Solzhenitsyn ne puissent pas s’échapper.
  • Le Los Angeles Time, qui publiait des articles d’Alexander et Andrew Cockburn, des admirateurs de Staline.
  • Knut Hamsun, le romancier norvégien qui reçut le Prix Nobel, et décrivit Hitler dans une rubrique nécrologique comme « un combattant pour l’humanité et pour les droits des nations”.
  • L’amour de Martin Heidegger pour le “leader” du Troisième Reich était bien connu. Dans les années trente, dit-il, “le Führer était une personne très respectée aux yeux des mass-medias.”
  • Anne O’Hare Mc Cormick, la correspondante à l’étranger du New York Times — Prix Pulitzer — décrivit Hitler après une entrevue avec le Führer, comme : “un homme plutôt timide et simple, plus jeune, plus grand, plus robuste que l’on pensait. La couleur de ses yeux avoisine celle du delphinium peint sur le vase derrière lui, il est curieux comme un enfant et candide… Sa voix est aussi calme que sa cravate noire et son costume double croisé… Herr Hitler a la main sensible de l’artiste.”

L’élite française aussi était fascinée par Hitler, Staline et Pol Pot.

  • Ferdinand Céline affirma que la France ne participera pas à “la guerre juive” et déclara qu’il y avait une conspiration juive pour commencer une guerre mondiale.
  • Le ministre français des Affaires étrangères Georges Bonnet rendit les honneurs à Von Ribbentrop,
  • et le romancier Jean Giraudoux exprima son accord avec Hitler, quand ce dernier dit qu’une politique atteint son sommet quand elle est raciale.»
  • Si les Gardes rouges de Mao provoquèrent des convulsions mortelles en Chine, ils exercèrent une fascination extatique sur Jean Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Jan Myrdal, Charles Bettelheim, Alain Badiou et Louis Pierre Althusser.
  • Barbusse et Aragon créèrent le « monstre de poche Enver Hoxha”, le dictateur albanais, à la Sorbonne.
  • Sartre soutenait la Révolution des Khmers rouges de Pol Pot, Hu Nima et Ieng Sary.
  • Noam Chomsky qualifia les preuves du génocide commis par Pol Pot de “troisième ordre” et les fruits d’une vaste campagne de propagande sans précédent contre les Khmers rouges.
  • Gareth Porter, qui remporta le Prix du journalisme Martha Gellhorn, déclara en mai 1977 : “L’idée que la direction du Cambodge démocratique adopta une politique génocidaire de catégories entières de gens était… un mythe.”

Dans les années septante, le monde entier connaissait déjà la vérité sur les Gardes rouges. Toutefois, la jeunesse allemande de l’Union des Etudiants manifestait dans les rues arborant fièrement les portraits du “Grand Timonier” et chantait le chant révolutionnaire culturel “The East is Red”.

Aux USA, les manifestants déployaient des drapeaux rouges, des portraits de Trotsky et du ‘Che’ et rêvaient de ‘baiser’ le système, à l’instar de leur idole, Abbie Hoffman.

La haine des philistins moralisateurs et des snobs petits-bourgeois, comme Trotsky qualifiait les gens ordinaires, tout en rêvant à la guillotine, aux baïonnettes et à la ‘terreur rouge’, continuait à inspirer les intellectuels occidentaux comme Tarik Ali, l’auteur du manuel révolutionnaire ‘Trotsky pour les Débutants.’

“La classe moyenne fut conquise par ‘le bolchevisme bohémien bourgeois’ ” écrivit Pascal Bruckner.

Staline, Mao, Pol Pot passèrent l’arme à gauche, mais de nouveaux héros firent leur apparition.

Des journalistes de premier plan de CNN — Peter Arnett, Prix Pulitzer pour sa couverture de la guerre du Vietnam, le producteur Robert Wiener et directeur des informations Eason T. Jordan — entretenaient d’excellentes relations avec des associés proches de Saddam Hussein, et prétendaient n’avoir pas été au courant des atrocités commises par le dictateur.

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Des stars d’Hollywood avaient organisé une course de Pèlerinages pour Castro et Chavez…

Des professeurs néo-marxistes et des intellectuels progressistes comme Dario Fo, Jean Baudrillard et Martin Amis, saluèrent le triomphe d’Al-Qaïda le 11 septembre 2001.

La ‘romanticisation’ de la ‘main de fer’, l’adoration de l’homme solitaire, autoritaire, à la main sensible de l’artiste, expliquent la surprenante facilité avec laquelle les anarchistes, les pacifistes, les marxistes, les athées récents, se sont sentis attirés par la ‘religion’ la plus primitive, la plus barbare, la plus despotique de notre temps : l’islam.

Ils ne veulent pas du Bouddhisme, du Bahaïsme, du Zoroastrisme, de l’Ahmadisme. Ils veulent une religion qui les écrasera, violera leurs corps et leurs âmes, détruira leur ego ; une religion qui les terrifiera et les fera trembler de peur, d’infirmité et d’impuissance. (Ils vont être gâtés avec l’islam : leurs vœux seront pleinement exaucés.)

Seul l’islam médiéval, assoiffé de sang, peut aujourd’hui accomplir cela. Seul l’islam possède en lui une cruauté illimitée et la volonté de tout brûler sur son chemin. Et ils s’assemblent, tels des papillons de nuit, volant joyeusement vers la flamme, qui les détruira :

  • Les communistes Roger Garaudy, ‘Carlos le chacal’, Trond Ali Linstad, Malcolm X, Alys Faiz, les défenseurs des droits de l’Homme Jemima Goldsmith et Keith Ellison, Uri Davis, le combattant pour les droits des Palestiniens ;
  • Les pères favorisent Castro, comme Oliver Stone ; leurs fils acceptent l’islam, comme Sean Stone ;
  • Ken Livingstone (membre du Labour Party, maire de Londres de 2000-2008), Jeremy Corbyn (leader de la gauche britannique, pro-palestinien), John Brennan (ancien directeur de la CIA sous la présidence Obama entre 2013 et 2017), grand amoureux de l’islam ;
  • Des stars d’Hollywood ;
  • Ylva Johansson, ministre suédoise de l’intégration qui à l’instar de Stefán Löffven, Premier ministre suédois, prétendit qu’il n’y avait aucun lien entre la criminalité, pourtant en progression inquiétante, et l’immigration (Ah, ce déni tenace de la réalité, qui aveugle tant de dirigeants gauchistes européens et met en danger la vie des Européens non musulmans.)
  • Michael Fabricant, un ex-vice-président du Tory, qui déclara que certains Anglicans conservateurs n’avaient rien à envier à l’Etat islamique.
  • Les politiciens allemands, qui viennent d’instaurer la surveillance des médias et leur a ordonné de censurer l’origine ethnique et la religion des criminels dans leurs articles ;
  • Lord Phillips Chief Justice d’Angleterre et du Pays de Galles, pour qui la reconnaissance des tribunaux de la Charia en Grande-Bretagne est inévitable ;
  • Les Libéraux canadiens, qui soutiennent la motion anti-islamophobie ;
  • Jonatan Brown, professeur à Georgetown, qui justifie l’esclavage et la viol des femmes esclaves ;
  • Wendy Ayres-Bennett, une professeure britannique qui exhorte les élèves britanniques à apprendre l’Ourdou et le Punjabi afin que les migrants musulmans se sentent bien accueillis. (Après l’imposition de l’apprentissage de la langue arabe en France et en Allemagne, les Européens devraient en outre se familiariser avec d’autres langues, pratiquées par les envahisseurs, car c’est aux Européens de s’intégrer aux migrants et non l’inverse. Quoi de plus normal pour ces illuminés du multiculturalisme.)
  • L’université de l’Ohio, qui créa un cours intitulé : ‘Comment les musulmans aidèrent à construire l’Amérique. »

(Idée plébiscitée par Barack Hussein Obama, au cours de son mandat :

‘Nous avons vu les bienfaits apportés par des générations d’immigrés musulmans : les agriculteurs et les ouvriers d’usine, les travailleurs qui construisirent les chemins de fer, les maçons qui édifièrent nos villes, les musulmans innovateurs qui aidèrent à la construction de nos plus hauts gratte-ciel et ceux qui contribuèrent à percer les secrets de notre univers.

Cette expérience guide mes convictions que le partenariat entre l’Amérique et l’islam doit être basé sur ce qu’est l’islam et non sur ce qu’il n’est pas. Et je considère que c’est ma responsabilité, en tant que président des USA, de lutter contre tous les stéréotypes négatifs diffusés sur l’islam, peu importe où ces derniers apparaissent et se propagent.

Je sais aussi que l’islam a toujours fait partie de l’histoire d’Amérique.’)

  • L’agence d’État Lernia, qui a récemment lancé une campagne visant à remplacer la forme standard du suédois par une version plus inclusive pour les migrants. Le ‘nouveau standard suédois’, développé en collaboration avec le linguiste Mikael Parkvall, mélange les accents et les dialectes communément parlés en Suède.
  • Les féministes américaines, qui brandissent des slogans ‘Allah Akbar’ et ‘I love islam’ et soutiennent les pernicieux mouvements BDS à l’encontre d’Israël.
  • La ministre du Commerce suédois Ann Linde et plusieurs femmes du gouvernement suédois (premier gouvernement féministe du monde) qui défilent voilées devant les barbus de Téhéran…
  • De pures et fières féministes, comme Elena Gustafsson et Gudrun Schyman, qui défendent les violeurs musulmans de jeunes filles suédoises.

Tous ces gens et des milliers d’autres se sont déjà tournés vers l’islam, de facto si ce n’est pas de jure.

Ces personnes se sont tournées vers l’islam pour fuir leurs peurs, leurs complexes, leurs sentiments de désespoir et d’incompétence. Elles ont choisi le despotisme du corps et de l’esprit afin de se priver de leurs libertés, cette liberté qui a toujours été un fardeau insoutenable pour leurs pauvres et faibles âmes, remplies de chimères. Elles aspirent à l’esclavage et l’idéologie islamo-nazie leur offre la réalisation de leurs rêves.

Elles sont aujourd’hui attirées par l’islam. Mais si demain l’islam est éradiqué (le rêve) et qu’apparaisse un nouveau Gengis Khan avec ‘sa religion des Steppes’ ou si le royaume des Aztèques devait renaître avec ses prêtres arrachant le cœur des victimes encore vivantes, ces personnes se rueraient passionnément vers ces nouvelles idéologies, car elles aspirent à la tyrannie, et détruiront tout ce qui dresse sur leur chemin.

A cause de ces personnes : ‘Nous quitterons ce monde aussi stupide et diabolique que nous l’avons trouvé en y arrivant.’ Voltaire.

Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes et qui, en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ?’ Voltaire.

En fait, rien ne change. Les ‘faiseurs d’opinions’ d’autrefois admiraient aveuglément le nazisme et le communisme et niaient les génocides commis par leurs leaders vénérés ; ceux d’aujourd’hui encensent l’idéologie islamo-nazie et ferment pudiquement les yeux sur les massacres commis en son nom, afin de ne pas stigmatiser la ‘meilleure communauté qui soit’, peu importe le nombre de victimes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : “ Fifty Shades of Green” Alex Maistrovoy, auteur d’Agony of Hercules or a Farewell to Democracy (Notes of a Stranger) (traduit et adapté par Rosaly)

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