Publié par Gilles William Goldnadel le 21 avril 2017

Au lendemain d’un nouvel attentat, Gilles-William Goldnadel prend la parole : « Si on n’en finit pas intellectuellement, moralement et politiquement avec l’islamo- gauchisme dur ou mondain, c’est lui qui nous liquidera inexorablement ».

Ainsi, sommé de me taire par la doxa dominante, je suis censé allumer une nouvelle bougie et entonner le chant de l’unité nationale.

Mais mon stock de bougies est épuisé, et comment puis-je rêver d’unité nationale ?

Unité nationale avec Monsieur Poutou, qui ne bénéficie manifestement pas d’une immunité contre la méchante sottise et qui, ce matin même sur LCI, déclarait sans vergogne que «s’ils n’étaient pas armés hier, les policiers n’auraient peut-être pas été visés»…

Unité nationale avec Christophe Girard, adjoint de Madame Hidalgo, qui hier accusait Poutine et retweetait : «les terroristes votent Marine Le Pen»

La semaine dernière encore, malgré l’état d’urgence, on manifestait impunément dans Paris pour dire la haine des flics, et je devrais faire semblant de m’unir à ces gens ?

Contrairement à mon ami Thibault de Montbrial (Le Figaro d’hier), je ne pense pas du tout que l’absence d’un débat électoral sur la sécurité et sur le terrorisme relève du mystère.

Elle relève de l’idéologie xénophile qui continue de protéger par le silence et l’occultation ce qui se cache derrière l’insécurité et la violence : 30 ans de faiblesse et de renoncement névrotiques envers l’islamisme et l’immigration excessive ou clandestine.

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Mais ce matin, l’hommage véritable que je veux rendre à ce malheureux policier sacrifié, c’est d’affirmer qu’il n’est pas mort en raison de l’inévitable fatalité.

Personne ne pourra m’empêcher d’écrire : finis les bougies, les marches blanches et l’hymne à l’amour.

Où est la fatalité, lorsque l’on voit, qu’une fois de plus, l’auteur présumé de ce énième assassinat, Karim C , est un islamiste radical archi connu des services de police, archi condamné judiciairement pour des crimes graves contre les policiers n’ayant pas purgé entièrement sa peine, et laissé récemment encore en liberté malgré son désir renouvelé de s’en prendre aux policiers ?

Et personne pour répondre de ce nouveau manquement ?

Personne, et encore moins les responsables politiques et intellectuels de ces années d’incubation ou le poison de la haine a pu se diffuser, ne m’empêchera d’écrire que ceux qui ont toléré, quand ce n’est pas encouragé, l’éducation à la haine des flics, des juifs et des chrétiens, et de la France en général, devraient se faire très modestes.

Personne ne pourra m’empêcher d’écrire : finis les bougies, les marches blanches et l’hymne à l’amour.

Si on n’en finit pas intellectuellement, moralement et politiquement avec l’islamo-gauchisme dur ou mondain, c’est lui qui nous liquidera inexorablement.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.

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