Publié par Nancy Verdier le 28 avril 2017

Les Français sont confrontés à un choix impossible entre un pantin sans passé politique et une femme qui s’appuie sur un parti « trop connoté ».

Sur quoi se fonde la réflexion des électeurs dans un contexte inédit où les repères traditionnels sont disloqués, le PS n’existant plus et LR sur la voie de l’implosion ?

LR peut-il croire encore que les électeurs qui ont voté Fillon au premier tour vont suivre le chemin de soumission et de bassesse indiqué par leur champion défait ? Ici et là on entend : « Je suis libre de mon vote. Si j’ai voté Fillon, c’est que je ne veux en aucun cas de Macron ».

Il y aura donc sur ces 20 % de fillonnistes, un report de voix sur Marine (qui pour le 2e tour a changé d’image et n’est plus FN), des votes blancs et des abstentions. On peut supposer que les quelque 5 % qui ont voté Dupont-Aignan se reporteront en partie sur Marine. Tous les autres y compris les islamistes appellent à voter Macron.

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La machine macronienne

La machine macronienne — dans sa dynamique du premier tour, confortée par le ralliement précipité des caciques LR fillonistes, le soutien de Juppé, des centristes de Bayrou, et d’une gamme hétéroclite de «has been » comme Robert Hue, Madelin (jadis FN), Cohn-Bendit — essaie de maintenir en tête le pantin qu’ils ont façonné. Marine s’en amuse et vient le titiller sur un parking d’Amiens avec les ouvriers de Whirlpool ou sur un bateau de pêche au petit matin, tandis que sur LCI, Jacques Attali affirme à la journaliste Audrey Crespo-Mara que la fin de Whirlpool est dérisoire, qu’elle n’est qu’une « anecdote ».

Le « programme » Macron est une esbroufe qui sera au pire une poursuite du programme chaotique de Hollande et pire encore, une improvisation au gré des intérêts des groupes banquiers qui ont misé sur le jeune aventurier pour une noyade assumée de la France dans un magma islamo-européen et méditerranéen, avec la création d’un pont migratoire entre l’Afrique et l’Europe. Rien n’est dit sur la protection des citoyens français face aux attentats islamistes – mis à part le ralliement du protecteur de l’humanité, Jean-Yves Le Drian.

Le « programme » de MLP est étatique, indigent sur le plan de la dynamique industrielle et très proche de celui de Mélenchon.

Ce que retiennent les Français est la fin de l’immigration incontrôlée, la disparition de l’UOIF qui sous Sarkozy a installé l’Islam et les Frères musulmans au cœur de la République, la fin des dépenses de l’Etat pour l’immigration, et la reconnaissance d’une indépendance et d’une identité culturelle et politique française au sein de l’UE.

Combien d’électeurs de Mélenchon s’y rallieront ?

LesRépublicans tablent toujours sur les législatives pour « reprendre le pouvoir » dans une sorte de cohabitation. À supposer que Macron gagne au 2e tour, rien ne dit que les députés LR seront en capacité de rassembler une majorité aux élections législatives, puisque leur partie a déjà fait — sans contrepartie — allégeance à Macron. Une erreur politique qui équivaut à un suicide : Pierre Lellouche, écœuré, quitte la vie politique en rendant sa carte LR. Les législatives réserveront bien des surprises.

Pendant ce temps, les socialistes tombent le masque : Ségolène Royal se réjouit ouvertement que « leur candidat » a gagné les primaires

Perplexité des cadres et retraités

  • Dans quelques cercles, face à l’escroquerie Macron, le FN et MLP ne font plus peur :

Dès le 1er tour, même des juifs originaires d’Afrique du Nord qui de longue date ont rejeté de Gaulle pour ses crimes contre les Pieds noirs et les Harkis, ont pris fait et cause pour le FN.

Le dégoût que leur ont inspiré les déclarations anti-françaises d’un Emmanuel Macron en déplacement en Algérie est venu conforter leur choix.

  • Plus généralement, c’est la perplexité qui règne, si on se réfère aux messages sur la toile :

« Comment choisir entre celle qui a tué le Père et celui qui a épousé sa mère ? Les Français ne verront pas en Macron la figure du Père. Ce déficit sera le handicap du nouvel élu et pour les Français, une catastrophique prise de conscience qu’ils ont commis une erreur en confiant les rênes du pays à un dirigeant habile, mais immature. Les Français risquent de sombrer dans la dépression nerveuse. »

  • Parmi les cadres supérieurs, le débat est fébrile :

Je suis pour abréger les souffrances. Allons à la faillite le plus vite possible

« Je crois malheureusement que malgré tout ce qui va poser problème avec ce programme Macron, le programme Le Pen est encore pire, on dirait un programme communiste des années 50. Je pense donc que la seule chose qui reste à faire, est d’obtenir tout ce qu’il est possible en députés libéraux, qui pourront réussir la mise en place d’un véritable programme comme celui que Fillon avait. C’est la dernière chance qu’il reste à la France. »

« Aucune chance, les “députés libéraux” ne seront même pas investis. Lellouche a démissionné tellement il en a marre. Il a bouffé sa carte. Il faut faire barrage à Macron, point barre. Le Pen nous mènera peut-être à la faillite, Macron nous amène à une intifada et la faillite suivra. »

« D’abord, je vois mal comment on peut conclure à partir des résultats du premier tour que Macron sera élu. J’avais tendance à penser le contraire. Aussi, je suis pour abréger les souffrances. Allons à la faillite le plus vite possible pour qu’il puisse y avoir une vraie vague de libéralisme derrière. »

« Oui, mais je pensais qu’il ne passerait pas le premier tour. À se demander s’il y a eu du bourrage d’urnes. Je ne vois pas comment, mais rien n’est impossible pour ce gouvernement bananier, excepté faire fonctionner le pays. »

« Puisque c’est le marketing qui vend le président, je me demande si on ne devrait pas s’économiser une longue et coûteuse campagne. Une fois que les candidats ont passé le filtre des signatures, ils devraient poster leur CV et leurs propositions sur le Bon Coin. Chaque électeur enverrait sa carte électorale et sa carte d’identité en PDF et on leur attribuerait un nº de code unique valable une seule fois. Les candidats seraient inscrits dans un tableau contenant un lien sur leur présentation, et les électeurs cocheraient la case correspondant à leur préféré. Celui qui a atteint le plus de voix gagne. Pas d’affiches, pas de distribution de tracts, ni de profession de foi, pas de TV… Quelle économie ! Et on pourrait parler d’autre chose. »

  • Les classes moyennes savent déjà qu’elles seront les premières victimes du système Macron et avec la France d’en bas qui souffre au quotidien, elles semblent avoir déjà fait leur choix pour le deuxième tour.
  • Beaucoup de retraités songent à quitter la France : selon le programme Macron, les retraités ont du souci à se faire !
    (irefeurope.org)
  • Mis à part les éternels baroudeurs qui circulent déjà entre la France, le Sénégal ou des îles lointaines, le choix pour les plus sages est entre le Portugal, Israël, l’Angleterre, le Canada, les USA et la Suisse.

Qui croire ?

Avec Macron, les juifs ont du souci à se faire : l’antisémitisme musulman et les attaques djihadistes auront le feu vert

Dans l’affrontement historique Macron/Marine, on a le choix entre un aventurier sans ossature qui n’a que mépris pour les travailleurs et la fringante fille Le Pen qui vient d’ailleurs d’abandonner le sigle FN…

J’ai beaucoup d’amis de droite ou anciennement FN. Je n’ai aucun ami socialiste… Je me suis toujours méfiée des socialistes arrivistes et indélicats, et chez nous, on s’était toujours méfié de Mitterrand. Avec Macron, les juifs ont du souci à se faire : l’antisémitisme musulman et les attaques djihadistes auront le feu vert.

  • Le bras droit de Macron est un certain Richard Ferrand, ardent pro-palestinien.
  • Macron n’a aucun programme contre le djihad.
  • Pour Macron, la France des Français n’existe pas. La France au demeurant, n’est pour lui qu’une anecdote sans passé, sans culture et donc sans avenir. Il en a fait la démonstration lors de son meeting à Marseille. La France n’est qu’un pion sur l’échiquier du grand marché mondial.

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Les fondateurs du Front national

Jean-Yves Léandri des Nouveaux républicains m’adresse cet état des lieux sur les fondateurs du FN, comme pour rappeler qu’à l’origine du FN, il y avait une majorité de gens éclairés :
Les adversaires (ou devrais-je dire « ennemis » selon leur propre terme) rappellent sans cesse que ce parti, créé en 1972, a notamment compté dans ses rangs François Brigneau (journaliste sportif pétainiste) et Léon Gaultier (directeur de l’information du gouvernement de Vichy).
Mais, sont systématiquement oubliés tous les autres, dont :

  • Maître Jean-Baptiste Biaggi (Paris), avocat, ancien député de Paris, ancien conseiller régional de Corse, ancien maire de Cagnano (Corse), officier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945, médaille de la Résistance.
  • Mlle Rolande Birgy (Haute-Savoie), ancienne de la JOC (1928), membre du Sillon catholique (1930), de la CFTC (1929) et du MRP (1945), résistante (réseau Vallette d’Osia), croix du Combattant volontaire de la résistance, Yad-Vashem (titre de « Juste » décerné par l’Etat d’Israël, en 1984), membre de SOS Tout Petits.
  • Jean-Charles Bloch, croix de guerre, président du Comité des Français juifs.
  • M. Roger Bloch (Var), commerçant (ER), croix du Combattant de 1939-1945, médaille des opérations de sécurité en Algérie, reconnaissance de la Nation envers ses faits exceptionnels, ancien conseiller municipal de Toulon.
  • Nicole de Boisguilbert, médaille de la Résistance.
  • M. Claude Brabant (Cher), ancien combattant, réfractaire au STO, évadé de France (1943), agriculteur-éleveur, maire d’Annoix (30 ans), père de 7 enfants, chevalier du Mérite agricole.
  • M. Jean-Louis de Camaret (Vaucluse), médaille militaire, croix de guerre 39-45 avec citations, croix du Combattant volontaire de la Résistance, ancien membre des Réseaux de la France combattante et des FFI, médaille d’argent de la Ville de Paris.
  • M. Michel de Camaret, ambassadeur de France, député Front national au Parlement européen (1984-1987), Compagnon de la Libération.
  • Michel Carage, commandeur de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération, croix de guerre 39/45 (6 citations), médaille coloniale avec agrafes « AFL » « Fezzan-Tripolitaine » « Tunisie », médaille des blessés, médaille des Services volontaires dans la France Libre, Presidential Unit Citation (USA), Officier du Nicham Iftikar (Tunisie).
  • Colonel (ER) Maurice Catalan (Charente-Maritime), certificat national d’appartenance aux FFI, père de 6 enfants, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre des TOE, croix du Combattant, diverses décorations étrangères, candidat FN cantonaux 2004 de la Rochelle.
  • M. Roger Chaduc (Haute-Loire), retraité des finances, combattant volontaire de la Résistance, candidat FN cantonaux 2004 Blesle (04).
  • Albert Chambon, ancien ambassadeur de France, grand officier de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance, ancien déporté.
  • Commandant Challe, commandeur de la Légion d’honneur (citations Dix), pilote à Normandie-Niémen.
  • Capitaine de Vaisseau Pierre Chesnais (Var), officier de la Légion d’honneur (6 citations), croix de guerre 1939-1945 et TOE, croix de la Valeur militaire, croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la Résistance, médaille des services volontaires dans la France libre.
  • Gilbert Devèze, grande figure de la Résistance qui rejoint Londres en 1940. Ancien député européen Front national en 86.
  • Jacques Doré, adhérent au Front national depuis 84, membre du Comité central, secrétaire national aux Français de l’étranger, directeur de cabinet aux Affaires étrangères, LEG 88 — REG 92 — MUN 95, croix de guerre, médaille des Déportés, médaille des Évadés, croix du combattant de la Résistance, croix de la France libre.
  • Pierre Dufour, ancien conseiller régional FN de Seine-Saint-Denis, engagé volontaire à la 2e DB.
  • Ghislaine de Fiquelmont, première Française entrée à Metz le 19 novembre 1944 dans les rangs du XXe CA américain.
  • M. Edouard Fontana (Val-de-Marne), président de Chambre à la Cour d’appel de Paris, croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la France libre, candidat FN législatives 2002 et sénatoriales 2004 (Val-de-Marne).
  • M. Édouard Frédéric-Dupont, croix de guerre 1939-1945, médaille de la Résistance, député (1986-88) sur la liste « Rassemblement national » conduite par Jean-Marie Le Pen.
  • Robert Hemmerdinger, médaillé de la Résistance, médaille de la France Libre, croix de guerre, président du Comité national des Français juifs, ancien conseiller régional FN d’Ile-de-France (1992-1998), commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’Ordre national du Mérite.
  • M. Roger Holeindre (Seine-Saint-Denis), membre fondateur du Front national, vice-président du Front national, résistant, écrivain, grand reporter, ancien député de Seine-Saint-Denis, conseiller régional d’île de France, médaille militaire, croix de guerre TOE, croix de la Valeur militaire.
  • M. Robert Jacob dit Luzie (Corse), officier ER, officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, médaille militaire, croix de guerre (10 citations).
  • M. Serge Jeanneret, croix de guerre 1939-1945, croix du combattant volontaire de la Résistance. Fondateur du FN en 1972, il le quitte en 1975 pour devenir directeur de cabinet de Bernard Lafay, ministre du gouvernement Chirac.
  • Son Épouse Germaine Jeanneret est candidate aux élections législatives de mars 1973, Paris.
  • M. Augustin Jordan (Paris), ancien ambassadeur, commandeur de la Légion d’Honneur, compagnon de la Libération, croix de guerre 1939-1945 (4 citations), membre des Premiers ministres SAS, Military Cross (GB).
  • Jacques LAFAY, adhérent au Front national depuis 84, membre du Bureau politique, conseiller national à la santé, EUR89 – LEG88, 93-REG86, 92 – MUN 89,95, officier de la Légion d’honneur, croix de guerre 39-45 (5 citations), croix du combattant volontaire de la Résistance.
  • Robert Limondin (Seine-Saint-Denis), ancien combattant de 1939-1945, prisonnier de guerre (1940-1945) en Prusse orientale.
  • M. Francis Massart (Gironde), combattant volontaire de la Résistance, interné-résistant, évadé, croix de guerre 1939-1945, chevalier des Palmes académiques.
  • Chef de Bataillon (H) Charles Met (Sarthe), ancien président du directoire de la société laitière de Normandie, vice-président du Cercle national des Combattants, commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 et des TOE, Valeur militaire, candidat FN législatives de 1997 (Sarthe circonscription 2e), candidat FN européennes 2004 (région ouest).
  • M. Jean Nicolet (Hauts-de-Seine), retraité de la Police nationale, conciliateur judiciaire de la Cour d’appel de Paris, médaille d’honneur de la Police nationale, croix du Combattant de 1939-1945, médaille commémorative 1939-1945.
  • Général (CR) Georges Noël (Yvelines), de l’Armée de Terre, grand invalide de guerre, officier de la Légion d’honneur, médaille militaire (1944), commandeur de l’ordre national du Mérite, croix de guerre 1939 – 1945 croix de la Valeur militaire.
  • Professeur Jacques Robichez, professeur à la Sorbonne, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, ancien président du Conseil scientifique du FN.
  • Professeur Pierre Routhier (Haute-Marne), ancien élève de l’École normale supérieure, professeur émérite de géologie à l’Université Pierre et Marie Curie, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945.
  • M. Albert Sauvanet (Hérault), officier de cavalerie (ER), ancien cadre supérieur des industries mécaniques et métallurgiques, officier de la Légion d’honneur (5 citations, 2 blessures), médaille des évadés, combattant volontaire de la Résistance, chevalier du Mérite agricole.
  • Lt Colonel Marcel Tiberghien (Nord), ancien de Jeunesse et Montagne (centre-école, maquis Renaud [Thollon] et CR6), puis Rhin et Danube, officier de l’Ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945 (2 citations).
  • M. Pierre Tinseaux (Var), engagé volontaire de 1939-1945, ancien de la division Leclerc, conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Pierre Sailly, candidat aux municipales de Saint-Cyr-sur-Mer, ancien déporté à Buchenwald, le Struthof et Dachau.
  • Pierre Sergent, dans résistant Le Réseau Velite-Thermopyles avant de rejoindre le maquis en Sologne, ancien député Front national (1986-1988), ancien officier.
  • Jean Vallette d’Osia (1899-2000), commandant du 27e BCA de 40 à 42, chef militaire de Haute-Savoie en 43 jusqu’à son arrestation en septembre 43, évadé puis passé à Londres et Alger en 44. Grande croix de la Légion d’honneur, croix de guerre 14-18, TOE, 39-45, fondateur du maquis des Glières, grande croix de la Légion d’honneur, président du Comité de soutien à la candidature de Jean-Marie Le Pen.
  • Docteur Pierre Weber (Meurthe-et-Moselle), médecin ER, lauréat de l’Académie de médecine, ancien maire de Nancy, conseiller général de Nancy (de 1945 à 1970), membre honoraire du parlement (1958, 1978), ancien membre du Conseil de l’Europe, médaille de la Résistance, candidat FN aux régionales 2004 en Meurthe-et-Moselle.
  • Henri Yrissou, inspecteur général des Finances honoraire, commandeur de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Nancy Verdier pour Dreuz.info.

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