J’ai souri, à l’époque du débat sur le mariage homosexuel, de la façon dont les opposants au mariage pour tous se sont laissés enfermer dans l’accusation d’homophobie.
Ainsi en avaient décidé les fascistes – ils sont ainsi depuis Mussolini car il n’a cessé d’exister dans leur cœur bien qu’ils se font passer pour seulement “de gauche” : il était interdit d’avoir une opinion. Ou bien vous étiez d’accord avec eux, ou bien vous n’étiez bon que pour le caniveau des homophobes.
Certes, deux millions de Français dans les rues n’ont pas mordu à l’hameçon, mais le pas si mou que ça Hollande leur a jeté son mépris au visage et a voté la loi pour faire plaisir à quelques centaines de couples homosexuels – dont le chef de file, Pierre Bergé, a fini par lâcher, une fois la loi passée, qu’il était contre, trop bourgeois pour lui.
Il y a mariage et il y a couple homosexuel avec enfants.
Je n’ai rien contre, si des homosexuels ont envie de se marier. Quant à l’idée qu’ils détournent le sens du mot mariage, je ne crois sincèrement pas que l’institution en a été détruite.
Mais qu’un couple homosexuel élève des enfants, je suis hostile. HLP : hostile lâche et passif : je ne vais pas militer ou faire du lobbying pour faire interdire cette pratique sacrificielle de l’innocence et contre nature.
Je suis et reste convaincu avec la plus grande certitude qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman pour s’épanouir. Le nier est cracher sur les enfants, les victimes, dont les besoins naturels sont piétinés et les droits bafoués. C’est cracher sur le principe de précaution si cher à la gauche, et tout ça pour quoi ? Pour faire plaisir à une flanquée d’adultes égoïstes.
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Au détour d’une confidence, Frédéric Mitterrand me donne raison !
Pour cette raison, j’ai arrêté la vie commune avec un homme
Faisant la promotion de son livre consacré à son oncle (Le Pays de l’innocence. Enfance et adolescence de François Mitterrand*) Mitterrand répondait aux questions du magazine Gala. Il dit ceci :
“J’ai élevé seul mon fils biologique, Mathieu [âgé de 45 ans, NDLR], dès ses 4 ans, car sa mère se droguait. J’ai fait de mon mieux. Il a pourtant souffert, j’en ai peur. Quand il avait 10 ans, je vivais avec un copain, et je ressentais que cela pouvait être une situation compliquée pour lui. Pour cette raison, j’ai arrêté la vie commune avec un homme.”
Merci de cette honnêteté monsieur Mitterrand, pas merci de votre lâcheté, monsieur Mitterrand.
Pas merci que vous n’ayez pas eu le courage de dire cela lors du débat sur le mariage pour tous : vous auriez peut-être pu rendre la situation de milliers d’enfants élevés par des homosexuels “moins compliquée”.
Les psychologues qui tenteront de réparer les dégâts sur ces enfants sacrifiés ne témoigneront pas plus.
Macron, vente d’enfants en gros et au détail
Emmanuel Macron, l’homme de 39 ans qui n’a pas d’enfant, votera les lois qui légaliseront l’achat et la vente, neuf et d’occasion mais en bon état, de bébés en prêt-à-emporter.
Et les Français grogneront au scandale.
Et Gilles-William Goldnadel prendra la défense de Macron comme il avait pris celle de François Hollande juste après son élection, en rappelant aux râleurs qu’il ne fait qu’appliquer le programme pour lequel ils l’ont élu.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Bon billet! Pour le droit de pouvoir dire qu’on est contre l’adoption ou les PMA pour les homosexuels et sans vouloir pour cela les interdire.
Le fait de pouvoir l’exprimer permettra au moins à ces enfants de savoir que tout le monde ne partage pas l’idée qu’on peut se passer d’un des sexes pour l’éducation d’un enfant. Cela pourra peut-être être utile pour l’enfant en quête de sens… (d’un certain sens, j’ajouterais, je ne prétends pas avoir la Vérité).
“en rappelant aux râleurs qu’il ne fait qu’appliquer le programme pour lequel ils l’ont élu”
Sans vouloir faire l’avocate du diable, nous élisons des dirigeants et leur programme. Cela relève de la responsabilité de l’électeur.
Si celui-ci n’a pas lu ou juste effleuré ledit programme, s’il a voté pour un sourire colgate sans tenir compte de ses positionnements sociaux, culturels, économiques et politiques ; il est responsable de ses errements. Je vois en cela la déresponsabilisation globale des français, la vilaine influence de l’assistanat à tous les étages, y compris au niveau des choix qui peuvent engager le pays.
Voilà pourquoi il y a urgence à ce que le vote blanc soit reconnu (on peut toujours rêver, hein…) et à l’utiliser massivement, seule façon “soft” d’enrayer cette machine infernale génératrice de frustrations qui oblige à élire un candidat, non pas pour son programme, mais malgré son programme.
total respect aux personnes homosexuelles,
si deux hommes ou deux femmes prennent un engagement, c’est leur décision.
mais si les mots ont encore un sens, la dénomination “mariage” est inappropriée.
“Je suis et reste convaincu avec la plus grande certitude qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman pour s’épanouir.”
Beaucoup de gosses voient à peine leur père, ou pas du tout, et s’en portent aussi bien.
Et de nombreux adultes regrettent que leur père n’ait pas disparu au plus tôt.
Ce n’est pas parce qu’il y a de mauvais pères (ou de mauvaises mères, grands-parents, frères ou sœurs) qu’il faut en déduire que les enfants n’ont pas besoin de famille. Avec ce type de raisonnement, il faudrait aussi s’abstenir de faire des enfants parce que certains vont forcément mal tourner (come to think of it, c’est peut-être pour cela que les Français laissent aux autres le soin de peupler leur pays ?)
En tout cas, mon expérience m’a prouvé qu’un enfant élevé sans père ressent profondément ce manque, aussi choyé et aimé soit-il par les autres membres de sa famille. D’ailleurs, les études récentes confirment ce que le bon sens indiquait depuis toujours, à savoir que rien ne remplace un père dans une famille.
“ressent profondément ce manque”
Si tous les expertologues expliquent à quelqu’un qu’il n’a pas eu une enfance idéale par manque de père, parfois, il va s’en convaincre.
Si tous les relativistes nous expliquent que tout se vaut, que rien n’est naturel, que nous avons tort de faire confiance à notre bon sens ou à l’expérience multimillénaire de l’humanité, alors nous obtenons des conclusions absurdes du genre : puisque beaucoup de gosses voient à peine leur père et s’en portent aussi bien, tout le monde peut se passer d’un père, ou encore : puisque de nombreux adultes regrettent que leur père n’ait pas disparu au plus tôt, alors tuons les pères.
“tout le monde peut se passer d’un père”
Non. Vous l’avez l’inventé!
“alors tuons les pères.”
Et encore!
Oui j’invente, je suppose, j’extrapole, mais je vous en prie : éclairez notre lanterne et donnez-nous la bonne interprétation de vos commentaires laconiques !
Ce qui est écrit. Comme certains pères, vous cherchez le sens caché dans des reproches clairs, nets, et précis.
Ni plus ni moins.
Vous partez dans un délire post-moderne relativiste.
Vous représentez bien la bien pensance rétrogradiste inepte qui envahit ce site. C’était mieux avant. Qu’est-ce qui était mieux? Tout!
Oui mais c’est IMPOSSIBLE. Il faut ne pas comprendre le concept de TEMPS pour raconter cela.
“Vous représentez bien la bien pensance rétrogradiste inepte qui envahit ce site.”
1/ l’insulte que vous pratiquez allègrement est la marque des faibles, de ceux qui n’ont pas d’argument, et pour cause.
2/ il vous a manifestement échappé que ce site était un site ouvertement chrétien. Le point de vue de la Bible sur le sujet est très clair, et s’il vous déplaît mais que vous continuez à y exprimer votre rancoeur, vous faites du trollage pur et simple.
“insulte que vous pratiquez allègrement”
Pas d’insulte, juste un constat.
“Le point de vue de la Bible sur le sujet est très clair”
Aucun rapport avec le sujet. Merci d’avoir joué.
“et s’il vous déplaît mais que vous continuez à y exprimer votre rancoeur, vous faites du trollage pur et simple.”
Perdu encore.
Je n’ai jamais eu affaire, Dieu merci, à un ‘expertologue’ ni pour moi, ni pour mon enfant. Mais je me rends à l’évidence lorsque la vie m’inflige un démenti concernant certaines de mes idées – et j’en ai reçu beaucoup.
En fait, j’ai entendu dire que des études publiées récemment confirment combien le manque de père dans une famille a des conséquences dévastatrices pour les enfants. Même s’il n’est pas parfait, même s’il n’est pas là aussi souvent qu’il faudrait, les enfants ont besoin de s’appuyer sur cette image.
“des études publiées récemment confirment combien le manque de père dans une famille a des conséquences dévastatrices pour les enfants”
Certainement ces “études” qui décrivent les a priori des auteurs.
Des psychothérapies, en fait.
« Vous représentez bien la bien pensance rétrogradiste inepte qui envahit ce site. »
Dites-le à l’auteur de cet article. Rien ne vous oblige à continuer à lire Dreuz. J’aurai du me rappeler cette recommandation basique en vigueur sur le web : don’t feed the troll.
Ce qui ne veut pas dire, effectivement, que TOUT enfant sans père serait forcément malheureux et délinquant.
Mais ne pas avoir de figure de père à se mettre sous la dent, ça rend forcément un peu ou beaucoup plus compliqué de devoir se construire en conservant un bon équilibre.
A ce compte-là, je suppose que vous feriez partie aussi de ceux qui, il y a encore quelques mois, prétendaient que “le niveau de notre école ne baisse pas”, voire qu’il monte ?
Tout se peut, et tout peut se dire, et même “penser”, mais… ensuite, la réalité fait foi.
Expliquez-nous par exemple pourquoi quasi TOUTES les civilisations, hormis de rares exceptions qui ne pèsent pas bien lourd dans l’histoire de l’humanité, ont fait le choix que les enfants soient éduqués par leurs parents ? Malgré tous les accommodements que les diverses sociétés humaines ont pu inventer au fil du temps pour pallier l’inconfort de ce choix ou son manque de faisabilité, de la nourrice à la campagne au kibboutz, en passant par les orphelinats…
Reste que l’on peut toujours nier l’évidence, et même… ériger le déni en loi sociétale, quand on a les oreilles du pouvoir en place.
“TOUTES les civilisations, hormis de rares exceptions qui ne pèsent pas bien lourd dans l’histoire de l’humanité, ont fait le choix que les enfants soient éduqués par leurs parents”
Cela n’existe pas :
– Les civilisations ne font pas des “choix”.
– Qui voudriez-vous pour élever les gosses?
– Je n’ai pas connaissance que la présence des pères dans l’éducation des enfants soient une constante historique. Merci de m’indiquer vos références.
– Il y a aussi les nourrices.
C’est comme si vous disiez, toutes les civilisations ont fait le choix de pratiquer l’agriculture.
Bref, du grand n’importe quoi rétrogradiste (c’est à dire progressiste du passé imaginaire).
Je vois que vous peinez à lire, puisque vous reprenez mes termes pour me les opposer ! Quitte à vous contredire, donc, puisque, justement, ce sont les termes qui prouvent “le choix” !
Ainsi, il y eut des époques, y compris dans notre tradition française, où le recours à la nourrice était plus que courant, non pas parce que la mère travaillait, mais parce qu’il n’était pas considéré comme indispensable que ce soit la mère qui allaite et que celle-ci préférait rester libre de son temps et conserver une belle poitrine.
La nourrice est évidemment un “choix” ! Tout comme l’autorisation de l’avortement. Tout comme le fait de considérer l’enfant comme une “personne” à part entière ou, plutôt, comme un “adulte en devenir”…
Tout comme l’est l’éducation collective, telle qu’elle s’est pratiquée dans les kibboutz et telle qu’elle perdure, du reste, dans certaines populations d’importance numérique confidentielle aujourd’hui.
Tout comme l’est le placement en orphelinat dans nos cultures occidentales et à notre époque, quand, en d’autres temps ou d’autres lieux, l’enfant orphelin soit est élevé par le village, soit doit se débrouiller seul, soit devient la propriété d’un couple ou d’un vieillard, à qui il servira d’esclave… : absolument TOUT se peut, et “le choix” existe bien.
La preuve : toutes ces options ont existé ou existent encore et ne sont imposées ni par le climat, ni par la nature, ni par une puissance extra-terrestre… mais correspondent simplement à des choix de civilisation que font les humains, qui ne sont pas des animaux tout à fait comme les autres : ils ont leur liberté de choix.
Les civilisations font des “choix”, évidemment, car qu’est-ce qui justifierait à vos yeux qu’on coupe la main aux voleurs ou voile les femmes en Arabie saoudite et qu’on ne le fasse pas ou plus dans nos pays occidentaux ? Cela serait-il donc pur hasard ? Ou imposé par des puissances supérieures ou des contraintes naturelles ?
Elles font “le choix”, même, de l’agriculture : il me semble bien qu’il y a des populations amérindiennes qui ont de tout temps refusé l’agriculture, considérant la terre comme une mère qu’on ne peut blesser en la cultivant.
La présence du père dans l’éducation des enfants a évidemment évolué, mais je vous fais remarquer que les mots “patrimoine” et “patrie”, en français, comme “Vaterland”, en allemand, montrent que le père reste la référence primordiale, quand ile st aussi dans la plupart des pays, en tout cas occidentaux, celui qui donne le nom.
Souvenez-vous aussi que, jusqu’à il y a encore à peine quelques décennies, y compris dans nos pays “modernes”, le père coupable de violences sur ses enfants, s’il n’avait bien sûr plus réellement l’antique droit de vie et de mort sur eux, bénéficiait dans la pratique d’une indulgence qui nous ferait frémir aujourd’hui.
Bref : je vous trouve d’une mauvaise foi confondante !
“il me semble bien qu’il y a des populations amérindiennes qui ont de tout temps refusé l’agriculture, considérant la terre comme une mère qu’on ne peut blesser en la cultivant.”
Parce qu’ils ne connaissaient pas les produits de Monsanto, notamment le Roundup!
A simple-touriste: (je nourris le troll 🙂 )
Vous reprochez aux psy de mettre dans leurs conclusions leur a-priori, c’est exactement ce que vous faites en parlant de dreuz.
Il y a des enfants élevés en orphelinat qui se portent très, très, très bien… Donc? Supprimons AUSSI les mères?
Les garçons élevés sans père tomberont plus facilement dans la violence et les comportements à risque pour eux (drogues, vitesse en voiture, etc.), les filles, elles resteront des éternelles petites filles en quête d’un regard, d’une attention masculine qui ne viendra jamais et qui leur permettrait d’être enfin reconnue dans leur sexe comme femme. Je ne fais que le constater sur des dizaines de familles éclatées.
“c’est exactement ce que vous faites en parlant de dreuz.”
Ah oui, où ça?
“Les garçons élevés sans père tomberont plus facilement dans la violence et les comportements à risque pour eux (…)”
Foutaises de psychanalyses
@Simple touriste, “foutaises de psychanalyses”: c’est certain qu’en niant le psychisme (appelez cela comme voulez)…
Ça me fait penser à ces très nombreux alcooliques qui… vous affirment qu’ils n’ont “aucun problème avec l’alcool”.
Le déni permet bien des certitudes en toute sérénité !
“Ça me fait penser à ces très nombreux alcooliques”
Autrement dit vous acceptez toutes les foutaises psychanalytiques?
Le discours presque toujours culpabilisateur et souvent vicieux des psy* a détruit énormément de parents, surtout des mères, comme par hasard…
Outre que, s’il y a des statistiques qui permettent de le penser, UN SEUL enfant qui ne correspondrait pas à la statistique a tout autant de droits que les autres… à ne pas souffrir.
Donc, l’approche statistique, ici, n’est pour moi pas de mise, même si elle peut apporter son éclairage.
Il y a par exemple aussi des amours incestueuses qui sont des amours sincères de part et d’autre, et… il n’en reste pas moins qu’elles demeurent interdites par notre société, au nom de certains choix de civilisation.
Ou : il y a des femmes (paraît-il) qui aiment bien être battues ou violentées, alors… donnons à tous les hommes le droit de le faire avec toutes les femmes ?
“Ou : il y a des femmes (paraît-il) qui aiment bien être battues ou violentées,”
De même qu’il y aurait sur ce site des gens qui défendent François Fuyons malgré ses fautes morales…
Je vous rappelle juste, car vous semblez être fâché avec les notions de “choix” et de “liberté humaine”, que les électeurs français ont été priés de choisir entre les seuls candidats se présentant à l’élection.
Ils étaient onze, et, pour ma part, je n’en ai pas remarqué de “parfaits en tout” : quitte à faire intervenir la notion de “morale” dans un choix politique, il fallait donc et il faut encore choisir entre ceux qui sont mis “au choix”.
Personnellement, mais ce choix n’engage que moi et ma morale : je trouve beaucoup plus “immoral” une société et des responsables politiques qui tolèrent sans agir que 40 % des élèves de 6e ne sachent pas lire et, donc, ne puissent pas accéder à notre culture fondée sur l’écrit, et qu’ils soient encore 37 % à sortir de 3e sans toujours maîtriser notre langue et la lecture, qu’une société où l’ensemble des parlementaires aura toléré durant une trentaine d’années que certains d’entre eux se servent dans la caisse publique et, tout à coup, décident de clouer UN d’entre eux au pilori et de l’exclure du jeu démocratique.
Il se trouve que François Fillon était, à mes yeux, le seul candidat prenant convenablement en compte le désastre scolaire, que je qualifie pour ma part de catastrophe humanitaire, quand elle touche depuis des décennies des millions de gosses victimes des errements pédagogistes et criminels à grande ampleur.
A chacun sa morale et ses choix moraux…
“Je vous rappelle juste, car vous semblez être fâché avec les notions de « choix » et de « liberté humaine », que les électeurs français ont été priés de choisir entre les seuls candidats se présentant à l’élection.”
Aucun rapport avec ce dont il était question : “De même qu’il y aurait sur ce site des gens qui défendent François Fuyons malgré ses fautes morales…”
De nombreux commentateurs nous ont expliqué à quel point les accusations contre Fuyons étaient injustes, absurdes, mensongères. On nous a bourré le mou en nous racontant qu’il bénéficiait de la présomption d’innocence, puis que la justice était incompétente… il faudrait savoir. La présomption d’innocence s’arrête avec la justice. Ce mec avait assez insisté sur les ennuis judiciaires de Sarko, qu’il a lui même appuyé en allant voir Jouyet.
Cela a été un épisode assez minable et dégouttant. Je n’ai pas envie de revenir dessus.
J’ai presque la nausée.
Ce n’est pas parce qu’on “ne voit pas son père” qu’on n’en a pas un !
L’essentiel est déjà d’abord de savoir qu’on a un père… Si on a chance de le connaître, c’est évidemment mieux. Et, si on vit avec lui, encore mieux, sauf cas de maltraitance ou de situations notoirement incompatibles.
Ne mettez pas sur le même plan un gosse qui “n’a pas de père” et un autre dont les parents sont tout simplement divorcés, ou un troisième dont le père “a” existé mais est décédé : ça n’a rien de comparable.
Quant à “s’en porter aussi bien” : primo, qui êtes-vous pour pouvoir le dire ? Secundo : même si “beaucoup”, comme vous dites, s’en portent bien selon vous, qu’est-ce qui justifierait que d’autres en souffrent ? Les droits de l’enfant, c’est pour TOUS les enfants, ce n’est pas pour “une majorité” d’enfants seulement, si celle-ci existe dans le sens que vous supposez. Ne mettons pas la “démocratie” là où elle n’a rien à faire.
Certains en souffrent moins que d’autres, sûrement, mais certains, aussi, sont persuadés d’aller “très bien” jusqu’à un âge avancé et se retrouvent néanmoins à 40 ans sur le divan du psy… et s’aperçoivent que, en réalité, ils n’allaient pas si bien que ça… Raison pour laquelle, de déni en déni et d’échecs de vie en échecs, ils atterrissent sur le divan
Je crois donc qu’une société doit définir clairement quels droits elle reconnaît aux enfants, et que, à partir de là, NUL n’est fondé à décréter que ce serait moins ou plus grave pour l’un et pas pour l’autre. Les droits de l’enfant ne doivent pas être à géométrie variable, au gré du désir des adultes.
“L’essentiel est déjà d’abord de savoir qu’on a un père”
Ah bon, certains n’en ont pas?
Apprenez à lire : j’ai écrit le verbe “savoir” ! Mais, donc, vous reprenez la logique des “psys” que vous pourfendez : chaque enfant ayant bel et bien “un père” géniteur, il est tout de même bien normal de considérer que chaque enfant a le droit :
1/ de le SAVOIR – ce qui suppose que son état civil en fasse état…
2/de CONNAîTRE son identité si possible – ce qui suppose que l’état civil ne soit pas falsifié…
3/ et, selon NOS valeurs civilisationnelles qui reconnaissent la priorité de la famille dans l’éducation des enfants : qu’il puisse ACCÉDER à la personne de ce père, ce qui suppose que d’autres ne prennent pas la décision unilatérale d’évacuer la personne du père géniteur au profit d’une filiation IMPOSSIBLE.
“1/ de le SAVOIR – ce qui suppose que son état civil en fasse état…”
Ah bon, et si personne ne sait qui est ce père, on fait comment?
Vous êtes un comique!
Vous avez du mal à aller jusqu’au bout des choses, je vois, donc je vous réponds :
Si le père est inconnu, eh bien, on met dans l’état civil “père inconnu”, ce qui, pour la plupart des enfants, est un drame avec lequel ils devront se construire néanmoins.
Et un drame que je ne souhaite pas voir se multiplier à tous les enfants à qui on peut l’épargner !
Encore une fois, vous parliez de “morale” : eh bien, moi, je trouve scandaleusement immoral que certains trouvent “normal” de CRÉER des orphelins pour se faire plaisir, sous prétexte qu’ils ne veulent pas eux-mêmes faire le nécessaire pour procréer et engendrer un enfant disposant, comme les autres, d’un père et d’une mère.
L’idée même me donne aussi la nausée, j’espère que la vôtre se porte bien.
“ce qui, pour la plupart des enfants, est un drame avec lequel ils devront se construire néanmoins.”
Oui, évidemment, si vous commencez par leur expliquer qu’ils n’ont aucune chance de “se construire” et que vous répétez ça toute leur vie… ils finiront sur le divan d’un psy.
C’est donc tout bonus pour cette profession de raconter ça.
Que savez vous de ces gosses privés partiellement ou en totalité de l’empeigne paternelle une fois qu’ils sont adultes ?
Quant aux adultes qui regrettent que leur père n’ait pas disparu plus tôt, il y a le pendant maternel
Alors pourquoi ne pas regarder les raisons de ces absences paternelles et/ou maternelles; aucune génération n’est spontanée ni miraculeusement endogène
Nous devons le respect à n’importe quel être humain quel qu’il soit, je suis bien d’accord. Mais nous pouvons désapprouver certains comportements. J’ai personnellement rencontré des personnes homosexuelles qui, après leur conversion à Jésus-Christ, sont revenues d’elles-mêmes de ce qu’elles dénoncent aujourd’hui comme une déviance qui les rendaient malheureuses. Ces personnes ont changé, sont redevenues hétérosexuelles, se sont mariées et ont eu des enfants. L’homosexualité est une déviance et une souffrance pour beaucoup et elle fait partie de ce que la Bible qualifie de péché. Ce mot est aujourd’hui cloué au pilori mais il désigne toutes les formes du mal qui atteint les humains sans exception et qui les séparent de Dieu. En ce sens, l’homosexualité est un mal parmi d’autres moins “populaires” tels les orgies (le fait de trop manger), le mensonge (qui n’a jamais menti?), le vol, l’alcoolisme, la débauche (toutes les déviances sexuelles, y compris l’homosexualité) etc … Tous ces comportements ont des conséquences directes sur notre santé physique, psychique et spirituelle. Si l’on prend le cas des orgies, par exemple, celles-ci entraînent toutes sortes de maladies (maladies cardiaques, diabète, cancers …). Loin de moi donc l’idée de juger les autres puisque je suis un humain et donc un pécheur moi aussi mais rien ne nous empêche d’avertir nos proches des conséquences néfastes de certains comportements lorsque nous en avons pris conscience pour nous-même. Donc, bien d’accord avec vous concernant le sens du mot mariage.
Je suis d’accord avec vous, M. Grumberg (sauf sur l’expression “mariage pour tous” dont je pense qu’elle instille dans les esprits l’idée qu’en l’espèce “tout se vaut”, et donc en creux, dévalue l’institution “mariage”, la vraie).
Les homosexuels mènent la vie qu’ils veulent, il n’est absolument pas question de pénaliser l’homosexualité, dès lors que c’est un choix d’adultes qui assument leurs responsabilités, et qui n’empiète pas sur la liberté d’autrui.
Cela dit, je refuse de céder à cette quasi injonction du politiquement correct (noyauté par des lobbys tel LGBT) selon laquelle il faudrait nécessairement s’extasier devant l’homosexualité, laquelle serait un progrès de l’humanité – pas pour rien qu’ils s’auto-qualifient de “progressistes” –
Quant aux enfants, parfaitement d’accord avec vous : tout ne se vaut pas, et un père et une mère (les siens !) sont la meilleure solution, celle qui apporte le plus de sécurité et de bonheur aux enfants – et ce n’est pas parce qu’il existe des parents indignes qu’il faut généraliser et dire là encore que tout se vaut, qu’un homme en vaut un autre, une femme une autre, etc.
Le problème principal du mariage homosexuel est à mon sens là : in fine, imposer aux enfants des “parents” homosexuels, ce qui revient à les priver d’un papa et d’une maman.
“laquelle serait un progrès de l’humanité – pas pour rien qu’ils s’auto-qualifient de « progressistes »”
N’importe quoi. Vous l’avez inventé.
Oui, et j’invente aussi les menées du pouvoir socialiste actuel en matière de banalisation de l’homosexualité au travers de la théorie du genre.
Les hommes ont un chromosome Y dans chacun de leurs milliards de cellules, les femmes non, c’est ainsi depuis la nuit des temps et ce le restera ; et il faut un homme et une femme pour faire un enfant, cela a toujours été et sera toujours, n’en déplaise aux relativistes post-modernes 🙂
En fait, Jacques, la théorie du genre ne va-t-elle pas noyer l’idée d’homosexualité? A quoi bon aimer son propre sexe, s’il n’y a plus de sexe? L’homosexualité serait une pratique rétrogradiste (pour reprendre le vocabulaire du troll de service) à l’instar de l’hétérosexualité…
“L’homosexualité serait une pratique rétrogradiste”
Charabia!
1) Non, ce n’est pas si simple.
2) “La” théorie du genre n’existe pas. Il y a des théories du genre dans les universités où on s’amuse avec des histoires post-moderne pour gens qui n’ont rien de mieux à faire.
Bon, je cesse ici d’essayer – je dis bien essayer – de dialoguer avec vous.
Quand on refuse de reconnaître que le feu brûle et que l’eau mouille avec pour tout “argument” un lapidaire “ce n’est pas simple”, autant m’envoyer une tarte à la crème à la figure, au moins la surprise passée je pourrai goûter à quelque chose de bon.
“Quand on refuse de reconnaître que le feu brûle”
Bref vous n’avez aucun argument.
Allez donc vous cacher sous un rocher.
Hélas, elles finissent tout de même par se transcrire parfois dans la réalité revue et corrigée : je crois bien qu’en Suède, on peut trouver des maternelles où l’on a supprimé l’usage du “il” et du “elle” pour les remplacer par un seul pronom “neutre”.
Au nom, bien sûr, de la diversité…
J’ai trouvé ça (et ce n’est PAS un 1er avril) :
U of Tennessee, facing political backlash, removes guide to language choices that many transgender people prefer and promises review by system leaders before any future guide is issued.
…
While the guide was removed from the university’s website, a cached version may be found here. The guide notes that many transgender people do not like to use traditional pronouns and that some prefer what would normally be plural pronouns (“they” and “theirs”) while others prefer singular words such as “ze” and “hirs.” (The full list illustrates this article.) The guide suggests that faculty members not assume anyone’s preferred pronoun or gender identity, and that they ask people their preferences and use them.
https://www.insidehighered.com/news/2015/09/08/u-tennessee-withdraws-guide-pronouns-preferred-some-transgender-people
Je suppose qu’on n’est pas censé éclater de rire quand une personne utilise ces pronoms dans une conversation!
Cette “banalisation” est, en réalité, “raccord” avec un état d’esprit “PS français” où l’incohérence est de mise, puisque d’un côté, il prône en permanence le “droit à la différence”, d’un autre pousse à la roue pour que les jeunes, notamment, s’identifient “à leurs potes” et “à leurs pairs”, et que, au milieu, on nous serine le “vivre-ensemble” en multipliant les divisions, tout en renforçant les communautarismes qui séparent et excluent, jusqu’au voile qui permet aux femmes musulmanes “d’être reconnues et d’éviter l’offense” ! ET auquel un Macron ne trouve rien à redire, puisque, n’est-ce pas, c’est une simple “liberté religieuse”.
Et, bien sûr, tout en appelant à l'”antiracisme”, c’est-à-dire à l’ouverture à l’Autre qui n’est pas comme moi… et que je dois éviter d’offenser néanmoins.
J’aurais ainsi préféré que cette gauche un peu myope du “droit à la différence” fasse clamer dans nos rues “Touche pas à qui n’est pas mon pote”, plutôt que “Touche pas à mon pote” !
Bref, nous vivons plutôt à une époque qui valorise “le même” ou “l’homo” du matin au soir, tout en valorisant AUSSI l’altérité que signifie le droit à la différence, donc l’héréro…, SAUF… sauf… dans la sexualité – où, a priori, l’Etat et le pouvoir politique n’ont pas leur place, bien qu’ils sanctionnent aujourd’hui le sexe tarifé.
Il y en a vraiment pour tout le monde 🙂
Reste que ne pas POUVOIR envisager le rapport sexuel avec une femme, ne serait-ce que pour parvenir à engendrer, cela me pose un problème de fond, car c’est, pour moi, le refus le plus absolu de l’Altérité la plus absolue : celles d’un homme et d’une femme.
Or c’est cela qu’on retire à l’enfant d’homosexuels : la présence de cette Altérité absolue qui, théoriquement, préside à la vie de tout enfant et l’accompagne au long de son développement.
Il y a là-dedans quelque chose d’un rejet absolu que je trouve plutôt malsain. On peut être homosexuel SANS rejeter complètement l’Autre absolu : c’est ce que faisaient depuis la nuit des temps tous les homosexuels du monde.
Tout à fait d’accord Jacques. J’ai même déjà entendu que les homosexuels étaient plus capables que les autres à élever des enfants!
“Plus capables que les autres d’élever des enfants”…
Ça me laisse perplexe : y aurait-il donc une grille d’évaluation de disponible – et faite
par qui ?
Je vois qu’il y a beaucoup d’homosexuels sur Dreuz, et je m’excuse des blagues un peu lourdes ou très bonnes, que j’ai pu faire sur Emmanuelle et ses lèvres roses…Blagues que je soumettais à un cousin homo, qui lui même demandait l’avis de quelques collègues avant de me donner le feu vert..
Bon un candidat à la présidence doit assumer ses choix sexuels, arrêtons avec la vie privée.. (Marine, décrite comme un gouin, ils ont déjà essayé, croyez moi !!!)
Pour le port d’enfants de riches et riches homosexuels par les femmes de sans-dents : Il a quand même dit, qu’il en reparlerai plus tard et le retirai provisoirement de son projet “car les Français, ne sont pas prêts !”…
Comme il dit tout et le lendemain son contraire, on verra…
Lors de tels débats précédemment, Dreuz avait mis le caillou dans la boue en présentant des histoires de Pères Homosexuels maltraitants leurs enfants…
L’Idéologie selon laquelle le père hétéro est atroce et les pères Homos fantastiques, avait volé en éclat.
NON !! a l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. C’est serai la decadence de notre espece humaine.
“Certes, deux millions de Français dans les rues n’ont pas mordu à l’hameçon, mais le pas si mou que ça Hollande leur a jeté son mépris au visage et a voté la loi pour faire plaisir à quelques centaines de couples homosexuels”
Non, une loi pour l’égalité.
Que cela dérange les rétrogradistes est un bonus!
Simple touriste, sorry de vous le dire, mais c’est vous qui avez l’air dérangé! qui avez envie de l’être en venant sur ce site 😉
C’est une loi “pour l’égalité” ? Vous parlez de quelle “égalité” : le “droit à l’enfant” pour tous ?
Car, en “valeur”, il me semble que l’égalité y est : un homo est aussi important et a autant de valeur qu’un hétéro.
Vous parlez donc bien d’une égalité “des droits”, ici, et c’est ce que je trouve inacceptable : il n’y a pas de “droit à l’enfant”, l’enfant n’étant pas un bien qu’on acquiert ou auquel on puisse prétendre.
A ce compte-là, du reste, il y en aurait, des “inégalités” à faire valoir : celle du petit par rapport au grand, celle du laideron par rapport au beau mec, celle du grand costaud par rapport au petit maigrichon, etc. – la nature en fabrique à la pelle, des “inégalités” !
Ce pourquoi notre Constitution, dans sa grande sagesse, ne parle bien, elle, que d’une “égalité en droits et en devoirs”, et de rien d’autre, car la loi politique n’a à s’occuper que de ça.
Un homme ne peut pas être “égal” à une femme et vice-versa, autrement qu’en droits et obligations !
Et, au-dessus, on ne peut trouver que la loi morale : l’égalité en “valeur” : un être humain est égal à un autre être humain.
Je ne vois rien d’autre qui mérite le terme “égalité”, à part, donc : les droits et devoirs définis par l’organisation politique, et la valeur que notre civilisation attache àl’humanité d’un être vivant.
Voilà, vous ne comprenez même pas ce que vous écrivez. C’est ça le problème : vous ne suivez pas votre propre raisonnement.
Moi, si, mais vous, visiblement, non. Désolée !
L’égalité que garantit notre Constitution est une “égalité en droits et en devoirs”, rien de plus et rien de moins.
Notre Constitution n’est hélas pas en mesure de garantir que nous serons tous aussi beau, aussi forts, aussi intelligents, aussi savants, aussi talentueux, aussi tout les uns que les autres.
A part ça, c’est notre morale judéo-chrétienne qui nous dit qu’un être humain en “vaut” un autre, quels que soient ses talents ou son apparence, simplement parce que NOTRE morale à nous nous dit que c’est notre caractère nommé “humanité” qui nous rend tous égaux.
Voili-voilà : je vous faisais “simplement” remarquer cela, mais, visiblement, ce n’était pas suffisamment simple…
“L’égalité que garantit notre Constitution est une « égalité en droits et en devoirs », rien de plus et rien de moins.”
Oui, et vous ne savez pas ce que vous écrivez.
Je vous le rappelle : “il n’y a pas de « droit à l’enfant », l’enfant n’étant pas un bien qu’on acquiert ou auquel on puisse prétendre.”
Il n’y pas de « droit à l’enfant », donc il n’est pas question d’égalité du « droit à l’enfant », c’est tout.
Bonjour, Jean Patrick.
Dans cette histoire de GPA, vous rappelez qqs évidences; nul — sain d’esprit— ne les
conteste: un enfant naît d’un père et d’une mère. Point.
Après, il y a les groupes de pression LGBT qui entendent satisfaire toutes
leurs lubies: et pourquoi pas se fournir en enfants?
Avec Macron, Hollande, Attali, leur bande immorale, tout se vend,
tout s’achète, tout se trafique, tout se déguise en vertu.
J’ai participé aux trois méga-manifestations de la manif pour tous;
j’ai vraiment espéré qu”elles auraient un impact.
Mais, comme vous le soulignez, des personnalités qui auraient PU
donner du poids, par leur témoignage, à ces manifestations, se SONT
TUES, au moment où leur parole aurait porté.
Leurs propos, MAINTENANT, ne servent à rien.
Quant à SENS COMMUN, à la naissance duquel j’ai assisté, j’ai regretté
qu’il se donne , comme ça, gratuitement, à l’UMP, qui , lâchement,
n’avait pas soutenu le mouvement de Frigide Barjot.
Ayant bossé 5 ans dans une école du Marais , nous nous doutions bien que 2 ou 3 élèves
avaient 2 papas ou 2 mamans … il s’agissait d’un choix personnel de leur part n’impliquant pas la société .
Mais je me vois mal demain devoir répondre à un gosse qui me demanderait pourquoi il a 2 papas ou 2 mamans :
– Mais parce que c’est la Loi mon grand !
Non , ça je le refuse !
Un homme se voit femme, une femme se voit homme et BIM ! voila qu’on lui accorde tout; Le droit de se marier d’avoir des enfants (grâce aux techniques médicale) ou d’en adopter…
Merde, un homo est un déviant. POINT !
Qu’on ait changé les lois précédentes qui les mettaient en asile psy ou en prison, voire en déportation est une bonne chose; Qu’ils ne soient pas bannis, ostracisés, différenciés aux niveau du droit, très bien également; Mais pardon, avoir un enfant en éduquer un n’est pas un droit dans mon esprit, c’est une faculté qu’offre la nature, cette même faculté qui est retirée a d’autres quand ils sont stériles. Ainsi va la nature et je dénie a l’homme le DROIT d’intervenir dans ces domaines.
Sinon, alors un jour, un groupe de pression décidera que les poules ont du charme et qu’ils veulent avoir une vie de poule car ils se sentent poule; Ils voudront pondre des œufs et faire cotcooot et la science, les juristes les médias et d’autres groupes de pression s’uniront pour changer les lois de la nature pour les satisfaire….
Non décidément, pas de reconnaissance sociale particulière aux homo, ce sont des déviants (souvent sympathiques au demeurants) qui doivent être traités comme tout le monde, sans possibilité ni droits spécifiques, sans pénalisation spécifique non plus.
C’est d’ailleurs ce que l’écrasante majorité des homo demande—> vivre leurs amours déviants en toute intimité et en toute discrétion sans avoir a se justifier ni demander autre chose que d’être traités comme des gens “normaux”.
“Ainsi va la nature et je dénie a l’homme le DROIT d’intervenir dans ces domaines.”
Quels sont les domaines où les hommes ne devraient pas intervenir?
La fertilité aussi?
Mettre sur un même plan l’infertilité, qui est un dysfonctionnement des fonctions naturelles et est donc considérée comme une pathologie justifiant le recours à la médecine, et l’homosexualité est une bonne grosse manipulation des esprits bobo-moraux.
On peut parfaitement être homo ET engendrer par des voies naturelles en ayant À CETTE FIN des rapports sexuels avec une femme, qui portera son enfant comme dans n’importe quelle relation purement “procréative” et qui méritera donc le nom et la place de “mère”.
Après : nous vivons dans une société où il est acquis que père et mère ne vivent pas forcément ensemble, en formant éventuellement chacun de son côté des “familles recomposées” et en menant leur vie sexuelle avec qui ils veulent.
Ce qui n’empêche pas que l’enfant, LUI, conserve, en tant que père et mère, ses vrais géniteurs inscrits en tant que tels dans son état civil.
Et ce qui n’empêche pas non plus, du reste, le risque d’abandon comme pour n’importe quel autre enfant, mais, là, c’est la responsabilité ou plutôt l’irresponsabilité
du père et de la mère qui est alors en cause : je ne vois aucune raison pour que la médecine ou la loi interviennent ici pour les en exonérer – et vous me parliez de morale ???
Vous allez bientôt nous expliquer que, quand un musulman fondamentaliste refuse de serrer la main d’une femme parce que c’est une femme, c’est qu’il NE PEUT PAS physiquement le faire ?
Ce sont vos propres mots : « Ainsi va la nature et je dénie a l’homme le DROIT d’intervenir dans ces domaines. » Donc je dois comprendre qu’ils ne correspondent en fait plus à votre pensée?
Il faudrait savoir.
Vous, vous ne savez pas.
Adlib, je ne mets pas du tout infertilité et adoption ou GPA pour les homos sur un même plan; Mais alors pas du tout.
Le point commune est que je suis pour un non interventionnisme contre nature.
Si un couple ordinaire a la malchance d’être infertile (cause diverses) il reste que la terre est surpeuplée d’enfants qui ne demandent qu’a être adoptés; N’est-il pas plus généreux de penser a un enfant malheureux et de le sauver que de ne penser qu’a son ventre ou son propre bonheur d’être parent génétiquement parlant ?
Quand aux homo qui se détournent provisoirement de leur déviance pour devenir parents, grand bien leur fasse, certains en profitent même pour rentrer dans le rang.
Quand la la dissolution de la cellule de base qu’est la famille, comme vous je le constate, mais, comme vous tout probablement, je ne l’approuve pas quand bien même je ne suis adepte d’aucune religion. Comme vous probablement aussi, je ne peux que regretter que les enfants puissent souffrir de l’égoïsme de parents qui se séparent et qui ne savent pas comme cela était le cas dans le passé, préférer l’amour de la famille a l’amour d’une seule (autre) personne.
GB77930 : je ne répondais pas à votre message, mais à l’intervention de “Simple-Touriste” qui vous répondait lui-même en vous rétorquant “Et la fertilité aussi ?”
Pour vous répondre sur votre présent message : je suis femme, et, en tant que telle, ne veux pas m’exprimer sur le pb de l’infertilité qui pousse certaines à recourir à la PMA et d’autres à adopter… Le problème étant très douloureux pour beaucoup d’entre elles, je ne me sens pas le droit de “juger”, quand, par ailleurs, la société leur donne le choix entre médecine et adoption.
Il n’en reste pas moins que, en cas de PMA pour un couple hétéro, il me semble que les droits de l’enfant sont tout de même mieux respectés, puisqu’il aura un père et une mère, mais… pour ma part, je trouverais mieux qu’on instaure, comme certains le demandent, le droit à connaître sa filiation, quoi qu’il en soit – je trouve que c’est un droit fondamental qui devrait être prioritaire sur le droit des adultes, mais je sais que des arguments solides, par exemple, justifient aussi qu’on permette l’anonymat des mères accouchant “sous X”.
Etant moi-même mère adoptive, je suis révoltée de lire (et que mon fils, donc, puisse le lire un jour !) dans les extraits d’acte de naissance de mon fils, qu’il est “né de…” moi ! Ce mensonge m’insupporte tellement que j’ai décidé de ne plus demander que des copies intégrales, où figure la phrase entière : “Né à…”, puis “fils de…” Hélas, si le mensonge n’y est plus, la filiation biologique ne figure toujours pas non plus, car l’adoption plénière la “gomme”.
C’est au parent adoptif de décider s’il dira ou non à son enfant qui sont ses géniteurs, lorsqu’il les connaît : je ne trouve pas cela normal, pour ma part, et ne vois aucune raison valable pour que la filiation biologique ne figure pas au même titre que l’adoptive : ce serait à mon sens un réel progrès.
J’ajoute que, la plupart du temps, l’enfant adopté reconnaît pour père et mère ses parents adoptifs, qui l’ont élevé et aimé. Mais qu’ils sont nombreux à se poser un jour ou l’autre quand même la question de leurs “origines”, souvent juste pour “savoir”, parfois pour tenter d’aller à leur recherche : pour moi, c’est un droit absolu qui doit leur être reconnu, et… tant pis pour les adultes qui procréent puis abandonnent, ils doivent assumer ce risque.
Cela, en outre, éviterait AUSSI que certains parents adoptifs ne disent pas à leur enfant qu’il a été adopté, ce que je trouve… barbare. Heureusement, je crois que ces parents adoptifs là sont en voie de disparition : aujourd’hui, on admet mieux qu’on puisse être “parents adoptifs” ET en même temps “vrais parents” ! No problem…
“Etant moi-même mère adoptive, je suis révoltée de lire (et que mon fils, donc, puisse le lire un jour !) dans les extraits d’acte de naissance de mon fils, qu’il est « né de… » moi !”
Tiens donc. Les problèmes de l’adoption ne commenceraient donc pas avec le mariage pour tous!
C’est quand même dommage que les grincheux de la “manif pour tous” n’en aient pas parlé.
oui
mon oui est la réponse a Simple Touriste a propos de l’infertilité.
Donc pas de traitements médicaux contre l’infertilité?
@simple-touriste: Médicaux (médicamenteux), a la rigueur, chirurgicaux, non !
Pensez:
L’infertilité est, pour la plupart de ceux ou celles qui en sont victimes, un drame et je compatis.
Cependant et tout particulièrement quand la cause est identifiée comme étant d’origine génétique, on est face a a une tare. Forcer la reproduction d’êtres humains (ou plus généralement d’animaux) pourvus de tares est, écologiquement parlant une aberration.
La sélection naturelle (ou Dieu si vous voulez) a créé le monde du vivant tel qu’il est et jouer aux apprentis sorcier en croisant ceci avec cela juste pour voir ou en maintenant une lignée là ou la nature l’aurait stoppée est a mon sens une erreur.
Je suis pour un non interventionnisme total sur les principes reproductifs, sur les espèces, les OGM et bien qu’assez vieux moi même, je suis pourtant contre le maintien en vie des vieux qui ne veulent plus vivre.
GB77930 : je vous trouve un peu “dur” mais comprends votre “purisme”.
Cela dit, on peut aussi considérer que les progrès de la médecine et de la chirurgie font partie des évolutions “naturelles” de l’humanité, et que, donc, quand une infertilité survient et que la médecine ou la chirurgie du XXIe siècle savent la pallier, ce n’est pas plus choquant que de guérir ou d’opérer en raison d’autres “anomalies”, pour autant que l’objet de la médecine et de la chirurgie soit “a-normal”. Pour moi, maladies comme malformations sont “normales”, et le fait que notre civilisation sans cesse “en progrès” essaie de les guérir ou éliminer, aussi.
Le problème se pose, néanmoins, différemment quand la PMA fait intervenir les gènes d’un tiers… Mais notre société d’aujourd’hui l’admet : ce n’est plus seulement le fruit d’un progrès “de la médecine”, mais une évolution de la pensée.
C’est pourquoi, pour ma part, je mets bien plus l’accent sur le droit de l’enfant à connaître ses origines que sur l’aspect “naturel” des choses, dans une société qui, de toute façon, ne cesse d’intervenir sur la nature.
En quelque sorte : vous voulez faire gagner “la nature”, et, moi, je veux faire gagner “la vérité”… Je suis un tout petit peu plus “moderne” que vous ! Mais reconnaissez tout de même que l’infertilité n’est pas toujours une “tare” qui va se transmettre : elle vient souvent d’une malformation “non transmissible”, ou d’une simple incompatibilité entre un homme et une femme par ailleurs pas vraiment “infertiles”, mais… entre qui “ça ne marche pas”, sans qu’on sache trop pourquoi.
“Ecologiquement”, donc, ce n’est pas forcément un non-sens.
Savez-vous, du reste, qu’il arrive qu’un couple qui, désespéré de ne pas parvenir à procréer et décidant d’adopter, voit parfois alors arriver l’enfant biologique tant attendu, après avoir accueilli l’enfant adopté ? Preuve qu’il n’y avait pas de “tare”, mais… simplement, peut-être, un bon gros blocage psychologique. Nous sommes pleins de mystères… 🙂 Et c’est bien comme ça, je trouve !
“Je suis pour un non interventionnisme total (), sur les espèces, les OGM”
En clair, vous détestez les chiens?
Vous évitez les céréales?
Vous êtes chasseur?
@Simple-Touriste:
Non, je ne déteste pas les chiens; Mais je trouve ridicule les sélections qui exploitent les monstruosités ou les difformités et qui en font un critère de choix (nains, géants, glabres, pattes courtes, oreilles monstrueuses etc… ) et c’est également valable pour les serpents et les autres animaux que l’on conserve et reproduit pour leur albinisme et plus généralement pour toutes les tares que l’on perpétue artificiellement là ou la nature aurait coupé court.
Pour les céréales et beaucoup d’autres produits de notre alimentation, il ne faut pas confondre la création d’un OGM et la patiente sélection naturelle des hommes suite aux évolutions mineures du capital génétique des plantes.
Chasseur, moi ? Quelle drôle d’idée ;-); Pourtant j’habite la campagne.
*************
@AdLib; J’aime bien discuter avec vous et votre contre argumentaire se tient.
Tenter de guérir une a-normalité est légitime. Laisser se perpétuer cette anormalité en favorisant la reproduction là ou la nature aurait posé son véto ne l’est pas.
*
Quand ou vous réclamez le droit a connaitre sa filiation, je ne peux qu’être d’accord.
*
Et sur votre dernier paragraphe, vous donnez un exemple que j’ai vécu; Alors que répondre ?
Merci. Je crois que nous sommes d’accord sur l’essentiel : le droit de l’enfant passe avant celui de l’adulte 🙂
AdLib : ” le droit de l’enfant passe avant celui de l’adulte” – merci, enfin quelqu’un qui dit clairement les choses !
Qui suis-je pour juger les homosexuels ? Peut me chaut que deux hommes ou deux femmes s’aiment et “se marient” (je mets des guillemets car, étant chrétienne, je ne considère pas cela comme un sacrement dans leur cas), ou vivent ensemble, mais de quel droit un couple d’homosexuels imposerait-il à un enfant d’être élevé par 2 papas ou 2 mamans ? Cela peut paraître simpliste comme raisonnement, mais si on demandait à l’enfant (en supposant qu’il sache ce que cela implique) quel choix il ferait, ne serait-ce pas plus sain, au lieu de lui imposer ce choix ?!
“Non, je ne déteste pas les chiens; Mais je trouve ridicule les sélections qui exploitent les monstruosités ou les difformités”
Donc pour vous un chien n’est pas forcément “difforme”? On avait le droit de fabriquer les chiens, donc?
“Pour les céréales et beaucoup d’autres produits de notre alimentation, il ne faut pas confondre la création d’un OGM et la patiente sélection naturelle des hommes suite aux évolutions mineures du capital génétique des plantes”
Donc les croisements, c’est OK?
Et les hybrides F1?
Et la mutagenèse?
Qu’est-ce qu’un “OGM”, pour vous?
Houla, je pense que vous mélangez beaucoup de choses.
Les chiens ne sont pas “fabriqués”; Ils sont le fruit de sélections successives de tel ou tel critère. Tant que le critère que l’on cherche a isoler, amplifier reproduire, n’est pas une monstruosité, je ne suis pas défavorable a la sélection par l’homme; Sélection basée sur des variations NATURELLES du capital génétique. Le principal de ces critères ayant été la néotinie afin de rendre le loup plus compatible avec la domestication.
Les hybrides F1: Bien sur que je suis contre puisqu’il est ici question d’assembler des lignées pures ce qui est en contradiction avec la biodiversité .
La mutagénèse: Contre a 100%; Et puis quoi encore ? L’irradiation des socialiste pour voir si leurs enfants deviennent plus intelligents que leurs parents ? 😉 Du thé modifié a la colchicine pour le tea time de Macron ? (oh oui, oh oui) dès fois que ca lui remplace sa dose de cocaine.
Un OGM, j’en sais ce que tout le monde en sait. J’y suis également totalement défavorable, surtout quand on pense au gène “terminator”, a ceux qui font produire des insecticides ou des fongicides a la plante, a ceux qui empêchent les tomates de murir, ceux qui rendent les plantes fluorescentes et bien d’autres encore…même et y compris les plantes “alicaments” OGM
“J’y suis également totalement défavorable, surtout quand on pense au gène « terminator »,”
Quel est le souci?
“a ceux qui font produire des insecticides ou des fongicides a la plante”
Quel est le souci?
“a ceux qui empêchent les tomates de murir, ceux qui rendent les plantes fluorescentes et bien d’autres encore…même et y compris les plantes « alicaments » OGM”
Pourquoi êtes-vous opposé au progrès et à la technologie?
Vous n’argumentez rien et on s’éloigne du sujet initial; Je stoppe donc là.
Bonne fin de journée.