La polémique soulevée par les propos de Gilbert Collard lors d’un reportage de i24 News mérite un éclairage et cet article se propose de le faire et d’excuser l’ignorance en la matière.
En matière de consommation de viande rouge, les juifs pratiquants ne consomment que des mammifères qui ruminent, à sabots fendus ce qui, on ne l’imagine pas, limite la liste des animaux consommables aux bovins et aux ovins. La consommation de viande rouge n’est que peu encouragée par les sages du judaïsme et on peut espérer qu’un jour nous ne serons plus amenés à ôter la vie à une créature car cette vie existe également dans un homard plongé dans de l’eau bouillante, une oie gavée jusqu’à faire une cirrhose ou encore la bête qui agonise après un tir de chasseur soucieux de préserver la belle et bonne vieille tradition.
Alors cessons cette hypocrisie franco-européenne qui consiste à amalgamer toutes les pratiques et à faire croire que l’étourdissement par électrocution diminuerait la souffrance animale – qui a déjà commencé avant et surtout pendant son transport – les animaux sachant qu’ils partent à l’abattoir.
Le judaïsme sait depuis plusieurs milliers d’années que la souffrance animale est un sacrifice pour que l’homme survive et que ce sacrifice doit être conduit par des doctes de la Loi dont le comportement doit être irréprochable tant sur le plan de la morale que sur le plan de leurs pratiques, qui impose plusieurs années d’études.
Non, l’abattage rituel juif n’est pas un égorgement mais une incision chirurgicale dont je vous propose d’examiner les principes essentiels car toute la discussion porte sur la conscience ou non de la douleur de l’animal.
La shehita (abattage rituel juif), inconnue du public, est une technique décrite et codifiée de manière très précise (dans la Torah, elle est démontrée scientifiquement).
La shehita est fondée sur un principe constant de la Torah : le respect de la vie animale. Elle implique la nécessité de limiter au maximum la douleur de l’animal lors de l’abattage et de ne pas banaliser sa mort. Les règles de l’incision sont très précises et, en aucun cas, il ne s’agit d’égorgement. Elles ont une signification religieuse et visent à réduire au maximum le stress et la souffrance de l’animal.
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- L’incision, effectuée par un docteur de la loi, s’effectue en aval du larynx, en amont de la bifurcation de la trachée, et doit se pratiquer au milieu du cou, au niveau des parties molles, les vertèbres cervicales ne devant être en aucun cas être touchées.
- De surcroît, chez les mammifères permis à la consommation par la loi juive, la carotide interne rejoint la carotide externe avant le complexe de Willis. Au moment où la carotide externe est sectionnée, l’alimentation du cerveau est totalement interrompue, provoquant la perte de connaissance de l’animal du fait d’une baisse subite de la tension artérielle.
Toutefois, cinq « erreurs » qui risqueraient de faire souffrir l’animal disqualifient la shehita :
- interruption du mouvement d’aller-retour (shehiya) ;
- pression du couteau sur le cou de l’animal (derassa) ;
- perforation ou enfouissement de la pointe (halada) ;
- glissement du couteau entraînant une erreur de localisation de l’incision (hagrama)
- arrachement de la trachée et du larynx (hikkour).
Cette rigueur dans l’acte de la shehita a pour motivation principale la rapidité d’exécution et la diminution optimale de la souffrance de l’animal.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Frank Khalifa pour Dreuz.info.
Qui sont à la tête des entreprises halal qui abattent les animaux avec une ignominie totale ?
Déjà, les “entreprises halal” n’abattent pas les animaux, elles transforment la viande d’animaux abattus dans des abattoirs qui sont, dans leur totalité, des abattoirs généralistes au sein desquels officient des sacrificateur musulmans qui ne dépendent pas des entreprises suscitées mais de la grande mosquée de Paris.
Ensuite, si effectivement certaines desdites entreprises de transformation sont dirigées par des juifs, la majorité de celles existant en France sont des émanations des groupes de supermarchés (ils sont pas dingues, ils ont bien compris le marché) et, pour la plus importante d’entre elle, est la propriété du plus grand groupe agro-alimentaire de volaille européen, LDC ( Le Gaulois, Poulets de Loué, Maître CoQ, Marie et Traditions d’Asie, Toque Angevine, …) qui est le premier (et de loin) transformateur de viande halal de France et LDC est une société par actions simplifiée unipersonnelle propriété de la famille Lambert depuis plusieurs générations, ladite famille étant de bons français catholiques de la région de la Loire, donc vos sous entendus douteux, vous pouvez vous les carrer bien loin du jour.
[Commentaire modéré : vous allez me faire le plaisir de changer de ton immédiatement sinon vous irez poster vos grossièretés ailleurs]
“on peut espérer qu’un jour nous ne serons plus amenés à ôter la vie à une créature”
C’est de l’ “antispécisme”?
Merci pour ces précisions, néanmoins, méthode “douce où pas” ça reste toujours de l’abattage.
La France et le monde se divisent en 2 parties. Ceux qui ont appris l’histoire du Petit Prince qui demande qu’on lui dessine un mouton et avoir ainsi un ami. Et ceux qui apprennent à égorger un mouton. Voila l’idylle à laquelle on doit se soumettre !!! C’est une chance de l’échange culturelle promise. CQFD.
« une société ne peut se dire ni civilisée ni socialement évoluée si elle ne respecte pas les animaux et si elle ne prend pas leurs souffrances en considération » Alfred Kestler (1902-1984)
Non!.. La souffrance animale, n’est pas nécessaire à la (sur)vie de l’homme!!. Il est inacceptable, qu’en plein XXIème siècle, on continue à sacrifier des animaux, au nom d’une religion!.. En France, l’abattage ‘rituel’, est interdit par la loi, tant française, qu’européenne.. Seulement les socialauds, sous l’égide de JOSPIN, ont voté une ‘dérogation’.. qui n’a jamais été supprimée par la soit-disant ‘droite’ (sic) molle, lâche, laxiste, honteuse UMPS!.. On ne déroge pas avec la souffrance animale!.. On la combat!!..Personnellement, je suis végétarien.. Et, je m’en porte très bien, car je privilégie le poisson, et les oeufs.. A 67 ans, je suis en pleine forme.. Alors, qu’on arrête de dire qu’il est nécessaire de consommer de la viande!.. FAUX!!..
Un VRAI végétarien ne mange pas de poissons. On sacrifie un animal pour manger et pas pour une religion.
Lagaffe ça dépend. Il y a des végétariens qui mangent du poisson, d’autre uniquement des œufs, d’autres enfin refusent tout produit d’origine animale, y compris les œufs et le lait (et l’usage du cuir également par exemple). Ces derniers sont des végétaliens (vegan en anglais), ils se font appeler ainsi pour se distinguer des végétariens qui acceptent certains produits d’origine animale comme le lait, les œufs, ou même le poisson et les crustacés, comme c’est le cas pour la plupart des hindouistes, une grande partie des bouddhistes de ce qu’on appelle abusivement le “petit vehicule” (theravada et cie), et même les rastafariens et leur nourriture “ital”.
Hum. Les poissons ne seraient ils donc pas des animaux ? Et ils ne souffriraient pas ? Oui oui je connais la rengaine, leur système nerveux central n’a pas ou très peu de néocortex donc ils ne ressentiraient pas la douleur de la même façon qu’un mammifère (en fait, seuls les primates on un “neocortex” developpé, aire virtuelle qui correspond en réalité aux 6 aires supérieures du cerveau primate), donc on peut se permettre de les asphyxier, de leur trancher la tête, les éviscérer et les déguster. La belle affaire. N’empêche qu’ils ont un système nerveux bien développé et absolument rien ne permet d’affirmer que les aires de la douleur ont migré chez les autres animaux pour permettre de libérer les aires dites primaires… Ça s’appelle la plasticité cérébrale et c’est valable pour toutes les espèces. D’ailleurs cet argument est doublement fallacieux carles ovins, les bovins, les chiens, les chats, les rats, la volaille et les reptiles ont peu ou pas de neocortex… Donc a priori, selon cette théorie fumeuse faussement morale (mais vraiment moraliste) qui voudrait que la légitimité de se nourrir d’un animal est inversement proportionnelle à sa capacité à ressentir la souffrance ne tient pas la route. Si vous voulez être cohérent, restez en aux œufs et arrêtez de consommer du poisson.
D’accord avec vous Yehuda, d’ailleurs le poisson qui se débat frénétiquement quand on le sort de l’eau, ou lorsqu’il est attrapé par son prédateur exprime bien, comme tous les autres animaux, sa terreur et sa souffrance à l’approche de la mort.
Avec une simple analyse microbiologique en laboratoire, on peut mesurer l’énorme stress qu’éprouve le poisson entre le moment où il est extrait de l’eau jusqu’au moment où la vie va le quitter. Pendant ce laps de temps hors de l’eau, le poisson se débat violemment sur toute sa longueur. Ces mouvement brusques provoquent l’éclatement de ses vaisseaux sanguins, et son sang se répand donc dans sa chair. Plus ce laps de temps est long, plus il va stresser. Et plus il va stresser, plus il va produire dans sa chair une toxine connue: l’histamine. Un taux d’histamine trop élevé le rend impropre et malsain à la consommation, et sa commercialisation devient même illégale.
C’est pourquoi les méthodes de pêche moderne réduisent au maximum ce laps de temps: Les pêcheurs figent le poisson dans la glace quelques secondes seulement après l’avoir sorti de l’eau, ce qui permet de supprimer les débattements, l’éclatement des vaisseaux, le stress, et la propagation de l’histamine.
Ça n’empêche pas que l’Homme est naturellement omnivore, donc carnivore, et des milliards d’humains ont mangé, mangent, et mangeront toujours de la viande.
Pour demain midi, j’hésite… escalope milanaise, ou entrecôte poivrée ?
Soyons clairs svp:
Végétarien: qui ne mange ni viande, ni poisson
Végétalien: qui ne mange ni viande, ni poisson, ni aucun produit alimentaire issu de l’animal (oeufs, lait, fromage, yaourts, …)
Végan: qui en plus d’être végétalien qui en plus refuse d’utiliser tous les produits issus de l’exploitation animale (cuir, fourrure, cosmétiques, …)
@ soit-dians
“Inacceptable qu’en plein XXIème siècle on continue à sacrifier des animaux au nom d’une religion” ?
Il ne s’agit absolument pas de sacrifices. Les sacrifices ça remonte à avant l’époque des Romains. Ici il s’agit de viande à consommer. Et pour la consommer, il y a des règles à respecter.
“Alors, qu’on arrête de dire qu’il est nécessaire de consommer de la viande!.. FAUX!!..”
Exact, je plussoie, je reviens en ce moment vers le végétarisme, je l’ai été pendant 10 ans entre 1987 et 1997, sans carences, sans problème.
Bien cordialement.
@ Chinook
Ça n’empêche pas que l’Homme est naturellement omnivore, donc carnivore, et des milliards d’humains ont mangé, mangent, et mangeront toujours de la viande.
Pour demain midi, j’hésite… escalope milanaise, ou entrecôte poivrée ?
Oui, l’homme a du être végétarien, mais il est opportuniste, c’est pourquoi notre organisme peut s’adapter à un régime carné. Celui ci fut utile à la survie de l’espèce, des fourmis et vers comme les singes, aux charognes. Toute la shehita consiste à la fois à éviter la souffrance, à sanctifier, et éviter de consommer une charogne. Il y a un processus culturel réciproque avec l’animal, ancien, qui fait que nous sommes en interaction, incapables de dire qui nous et eux seraient sans cette histoire. Ce qui est important est la diversité, des gens mangent végétarien d’autres pas, tant mieux, en cas de changement écologique, nos chances de survie sont meilleures.
Nous sommes des omnivores adaptateurs. On ne peut se passer de vitamine C, mais la viande possède une concentration de certains acides aminés que seule une alimentation très diverse et étudiée peut compenser en cas de végétalisme. Sinon pour les végétariens c’est plus simple, pour le calcium par exemple.
On peut vivre sans viande mais pas sans plantes. Je mange de la viande, ça m’apporte du plaisir, mais pas n’importe quoi et n’importe quand, j’y trouve le fer pour mon anémie, mais il existe des compléments.
Je souhaite être en accord avec ma culture, changeons là! Pour le meilleur et pour tous. Pour les Juifs les animaux ont une âme et leur sang est sacré. Pour moi toute vie est sacrée bien sur mais nous sommes des animaux, ayant une responsabilité sur “nos” animaux et toutes les formes de vie.
Quand on mange de la viande, on devrait assumer de voir un animal tué, ou de le tuer soi même. Sinon c’est être charognard! Tout de suite il y aura moins de burgers…
Merci
Vous écrivez:
“on continue à sacrifier des animaux, au nom d’une religion!..”
En fait, la religion juive n’exige absolument pas le sacrifice des animaux.
Mais, si des juifs consomment de la viande, comme le font beaucoup de non juifs, il est exigé d’eux que l’abattage soit indolore, selon une technique précise (“rituelle..”) qui par une incision très mineure (de 3 cms et peu profonde) fait en sorte que l’alimentation du cerveau est totalement interrompue, provoquant la perte de connaissance de l’animal du fait d’une baisse subite de la tension artérielle.
Toutes les autres techniques d’abattage (Hallal avec égorgement, courante avec choc électrique ou choc d’un outil contondant tel que masse, etc..) sont elles très douloureuses.
D’accord avec vous rousseaux, ça reste de l’abattage, doux ou pas.
En dehors des végétariens qui le sont par respect pour la vie des animaux, nous sommes tous de fieffés hypocrites lorsque nous frémissons d’horreur à l’idée de ce que nous leur faisons endurer dans les abattoirs et que nous sommes frappés d’amnésie aussitôt passés à table.
Mais c’est autre chose qui est au centre du débat : Le rituel juif est-il le plus cruel ?
Là, nous dépassons le stade de l’hypocrisie car il suffit de bien se renseigner pour se rendre compte que la science est prise en compte par le Judaïsme dont la principale préoccupation est justement d’évacuer au mieux la souffrance de l’animal.
La vérité est qu’il y a une campagne et qu’elle bat fort.
Merci Frank pour cette description précise de la doctrine.
J’en ignorais tout et me voila informé.
Du coup, je vois l’abattage rituel juif d’un meilleur œil.
J’avais une fâcheuse tendance a le mettre en équivalence avec l’abattage rituel muzz; Je vois qu’il n’en est rien.
Je suppose d’ailleurs que c’est pour ces raisons qu’il est toléré (par exception).
N’étant pas juif, je ne comprends pas les interdits (peut etre Frank peut-il poursuivre son explication sur ce point) mais, vu qu’ils ne m’imposent rien a moi, je n’y trouve rien à redire.
Il n’y a pas à comprendre les interdits… La plupart ne sont d’ailleurs pas explicables ni expliqués. C’est simplement dans la loi biblique, ça fait partie des 613 commandements de la Torah (ancien testament… vous trouverez pas mal de ces interdits dans le deutéronome par exemple), point barre. Il y a ce que l’on peut manger, et ce que l’on ne peut pas. Par exemple : “Parmi tout ce qui est dans les eaux, tout ce qui n’a ni nageoires ni écailles, vous ne mangerez pas, ce sera impur pour vous.” (Deutéronome, XIV, 9-10). Du coup, tout ce qui vit dans l’eau et qui n’a pas de nageoire et/ou d’écailles est interdits (pas de crustacés, pas de homard, pas de calmar, bien sûr pas de requin ni dauphin, pas d’esturgeon ni caviar, pas de lotte, etc.). Parfois des extrapolations rabbiniques : par exemple, parce que D.ieu nous commande de ne pas cuire un agneau dans le lait de sa mère (« Tu ne cuiras pas le chevreau dans le lait de sa mère » (Exode XXIII, 19 et XXXIV, 26 et Deutéronome XIV, 21), interdit (celui ci est expliqué du fait de la cruauté symbolique de l’acte), mais le talmud étend ça à l’interdiction totale et absolue de manger des produits laitiers avec de la viandes quelqu’elle soit, par précaution, par peur de fauter pour sous-estimation de la portée de l’order divin.
Stricto sensu, les commandements (ils ne sont pas que des interdits) sont une application des textes.
En prenant du recul, diverses études semblent indiquer que seuls les animaux autorisés peuvent être abattus sans douleur (ce que l’auteur indique implicitement dans la phrase “chez les mammifères permis à la consommation par la loi juive, la carotide interne rejoint la carotide externe avant le complexe de Willis”)
Ceci étant, les interdits alimentaires sont loin de s’arrêter à une liste de viandes autorisées ou non, une bonne partie d’entre eux relèvent soit de l’hygiène de vie, soit d’obligations sociales “par la bande” (il est par exemple interdit de consommer un lait qui a été prélevé pendant un shabbat vu que l’animal est censé, lui aussi, être au repos le shabbat. Un restaurant qui ouvre le shabbat perdra immédiatement sa certification casher quand bien même tout ce qu’il sert serait conforme aux commandements)
@ Gally, je crois que simple-touriste a raison:
il serait utile que descendiez d’un ton, c’est fatigant.
1) Même si on ne consomme pas un lait trait pendant Shabat, les vaches passent quand-même à la traite matin et soir, car plus la traite tarde, plus la vache souffre physiquement, et c’est même audible au bout d’une 1/2 heure de retard.
D’ailleurs, au moment des changements d’heure été/hiver, les traites sont très progressivement reprogrammées sur plusieurs jours (de 17:00 vers 17:10 pour atteindre 18:00) pour réduire le stress et la douleur physique que la vache ressent dans ses mamelles trop pleines.
Donc Shabat ou pas Shabat, il est totalement impensable de ne pas traire une vache pendant 24 heures.
Par ailleurs, et vous le savez certainement, l’éleveur a l’obligation d’aller nourrir ses bêtes avant de se nourrir lui-même. Donc pourquoi voudriez-vous qu’il fasse souffrir ses vaches en supprimant les 2 traites du Samedi ? Un peu de bon sens, svp.
2) Il y a des tas de collectivités, restos et hôtels qui fonctionnent pendant le jour de Shabat et qui sont parfaitement certifiés Kasher. Pour cela il y a juste des procédures à respecter, comme partout.
@ Rico : je suis d’accord qu’une vache laitière en pleine lactation peut difficilement attendre 24 heures pour être traite (je connais bien ce milieu), du moins, sans souffrir.
Cela dit, histoire d’ergoter un peu, cela dépend si la vache est en début ou en fin de lactation – une lactation dure environ 10 mois et une vache en début de lactation peut produire facilement 2 fois plus de lait en début qu’en fin de lactation ; la souffrance de l’animal sera donc différente selon le cas, pour une raison facile à comprendre.
Par ailleurs, j’ai connu des éleveurs qui, au lieu des 2 traites quotidiennes habituelles, trayaient 1 fois seulement le dimanche. Bon, les animaux souffraient sans doute un peu, au moins pour ceux en début de lactation.
Aujourd’hui, la question est en bonne partie résolue avec les robots de traite… (les vaches se font traire quand elles le désirent, 4 fois par jour si elles le souhaitent).
[passage sec]Pour le baisser d’un ton, aller vous faire analyser, le commentaire auquel vous répondez n’a strictement rien d’agressif, il répond juste à une question (oui, cette phrase est raide mais elle vient en réponse à vos jérémiades)[fin passage sec]
Je sais très bien pour les vaches, j’ai déjà répondu cela à un ami loubavitch qui ne consomme que ledit lait “vérifié”, que ce soit en direct ou en transformé (le sujet portait sur le Nutella qu’il adorait mais dont il se privait désormais) et lui ai posé la question de savoir, au final, s’il privilégiait sa vision ultra stricte de la casherout au détriment du bien être animal. Je lui avais également indiqué que, désormais, les vaches sont traites de façon automatique sans intervention humaine. [passage sec] Je peux donc remarquer que le seul ici qui devrait descendre d’un ton c’est vous vu que sans rien savoir de ce que je pense à ce sujet, vous me houspillez sur la base de VOTRE procès d’intention. Moi, je ne me contentais que de rappeler ce que dit la Halakha, sachant que je pense que ce point de la Halakha a besoin d’être mis à jour vis à vis du fait que les vaches sont désormais tellement productives qu’elles ne peuvent tenir tout un shabbat sans être traites, et qu’en prime la traite est automatisée[fin passage sec]
Pour les hôtels, collectivités, … : c’est vrai et faux, c’est d’ailleurs bien pour cela que les hôtels “glatt casher lemehadrin” sont rares. Cela impose que le personnel travaillant le shabbat ne soit pas juif, que la totalité de l’argent gagné le shabbat soit reversé (si le propriétaire est juif, bien évidemment), etc, etc…
Au final, cela revient à dire que le restaurant (voir note plus bas) va travailler gracieusement le shabbat juste pour ouvrir un shabbat (voir de sa poche, j’avoue ne pas savoir si l’argent perçu doit être intégralement reversé ou seulement le bénéfice) ? Inutile de préciser que vous n’allez pas trouver beaucoup de volontaires (en gros, les habad house) et que la quasi totalité des restaurateurs préférera tout simplement fermer le shabbat.
Note : je parlais de restaurant, je vous rappelle, pas d’hôtel ou de collectivité : ces derniers ont la solution de lisser leur gains et pertes en “jouant” sur un paramètres que j’ai toujours trouvé amusant et qui est entre autre utilisé par les beth habad : le fait que soit vous résidez plusieurs jours dans l’hôtel (et dans ce cas le samedi est considéré comme offert) soit qu’on vous demande de prendre une sorte “d’abonnement” vous permettant de venir manger n’importe quand dans la semaine et là, une fois de plus, le shabbat est considéré comme offert dans ledit abonnement. C’est ce que mes parents ont pu voir pratiqué dans un beth habad en Asie du Sud Est, pour l’exemple. En prime, dans le cas du beth habad, le personnel n’est pas considéré comme du personnel mais comme une grande famille qui reçoit, et ce n’est en rien de l’hypocrisie quand on connait le mode de fonctionnement des loubavitch. En tous les cas, rien à voir avec un restaurant qui serait ouvert un Samedi pour des clients ponctuels.
Notons au final, monsieur je donne des leçons de sécheresse, qu’au lieu de regarder le fond des informations données, ou de discuter sereinement sur les points avec lesquels vous n’étiez pas d’accord (ce qui vous aurait donné l’occasion de réaliser que nous sommes tous les 2 sur la même longueur d’onde sur le point des vaches), vous avez préféré venir régler je ne sais quel compte et polluer la réponse (parce que oui, la casherout ne s’arrête pas à des interdits alimentaires, c’était ça le sujet de discussion) : vous ne trouvez pas cela dommage ? Moi si…
[La Tora commande à l’éleveur l’obligation d’aller nourrir ses bêtes avant de se nourrir lui-même.]
Et l’abattage halal est toléré pour quelles raisons?
je suppose que c’est par confusion des genres…. ou par veulerie face a la pression des muzz.
Je connais l’abattage halal qui est ignoble et j’étais contrariée de savoir que les juifs qui sont logiquement des gens raffinés pratiquaient à peu prés la même forme de barbarie au 21ème siècle? Je suis ravie d’en connaître plus sur l’abattage Casher.
Merci
@ Cosamentale
Pour distinguer ce qui serait ignoble de ce qui ne l’est pas, il faut d’abord se débarrasser des idées reçues, puis des faux arguments avancés par ceux qui se croient défenseurs des animaux (notamment ceux qui prônent cette atrocité qui consiste à “étourdir”).
@ simple-touriste
L’abattage hallal est toléré pour la même raison que l’abattage des dindes à Noël, et autres lapins, oies, canards, coqs, agneaux et sangliers. L’homme est naturellement carnivore (et plus exactement omnivore), il mangeait déjà du mammouth il y a fort longtemps et ne s’est pas arrêté depuis.
“L’abattage hallal est toléré pour la même raison que l’abattage des dindes à Noël”
Ce n’est pas la question.
Il ne s’agit pas de véganisme mais de souci d’hygiène.
@ simple-touriste
L’abattage hallal n’est absolument pas moins “hygiénique” que les autres formes d’abattage. Il est même bien plus “hygiénique”, tout comme l’abattage Kasher, puisque ces deux méthodes présentent l’avantage que le maximum de sang est instantanément évacué, de façon très rapide, puissamment éjecté par la pression artérielle et les derniers battements du cœur. On obtient ainsi une viande débarrassée d’une grande partie des ses toxines. Donc plus hygiénique.
Tous les bons fermiers et éleveurs savent cela.
A contrario, l’abattage par électrocution ou par perforation du crâne immobilise net la bête, stoppe le cœur, et emprisonne donc le sang qui va se figer dans les muscles et dans les artères par le processus dit de “rigidité cadavérique”.
Et dans mon assiette, je ne veux pas de ce sang.
Je n y connais rien, mais je me doutais bien qu’ il ne fallait pas confondre hallal et kasher. .. merci pour ces précisions
Voici un document qui montre pourquoi ce débat est malhonnête
https://www.youtube.com/watch?v=0XccFCIZi88
Clauta, Merci, les techniques d’étourdissement participent à la torture de l’animal. Concernant le dernier abattage, celui “Regardez comme l’animal est calme”, on n’a pas vu comment il est arrivé là, il est si bien entouré aussi à sa mise à mort…
Voir aussi, sur les viandes produites sans tuer d’animal, sans production de souffrances animales donc:
https://www.youtube.com/watch?v=AhgdmwthThQ
https://www.youtube.com/watch?v=nRFSalxpNhU
Comment l’animal sait qu’il va à l’abattoir ?
Par instinct. Il ne sait certainement pas qu’il va à l’abattoir au sens propre, bien évidemment, un peu de bon sens, mais il sent certainement que quelque chose se trame vu la tension créée et l’anormalité de la situation, le jour ou le camion vient les chercher.
Je vous rejoins. Conducteur routier, je transportais régulièrement des animaux. Et bien je remarquais que lorsque le transport était pour la transhumante, les animaux étaient plus sereins. Il montrait même une certaine impatience qui montait en puissance à l’approche des pâturages, et pareillement quand il fallait retourner aux bergeries. Les embarquements/débarquements étaient chose a peu près facile si l’on peut dire.
En revanche, pour le départ vers les abattoirs, les animaux étaient paniqués et l’embarquement extrêmement difficile.
Je ne suis pas le seul conducteur a avoir constaté ce phénomène.
Vaste question, mais pour avoir bosser un été dans une usine de transformation de volaille, je peux vous confirmer que les animaux le savent. Est-ce l’odeur de la mort de leurs congénères, un sixième sens, bonne question, mais j’ai déjà suivi en voiture un camion rempli de volailles, qui caquetaient à qui mieux mieux et j’ai été sidéré de les voir devenir subitement silencieuses à quelques centaines de mètres de l’usine.
NB : ayant bossé donc dans ladite usine (partie transformation, pas abattage, je n’aurai pas tenu une journée sinon), je peux vous dire que ceux qui se gargarisent de souffrance animale pour prétendre interdire les abattages rituels se foutent de la gueule du monde parce que de ce que j’ai vu, la souffrance animale est le dernier des soucis des abatteurs “laïcs”. J’ai pu voir en particulier des poulets se faire casser les pattes en se faisant entrer en force dans la chaîne d’égorgement (qui se fait avec 2 disques circulaires censés décapiter le poulet et qui régulièrement se “contente” de le blesser grièvement) alors stop l’hypocrisie.
De toutes façons, des études ont été faites sur le sujet et leur conclusion est sans appel : la shehita est la méthode qui fait le moins, et le moins longtemps, souffrir l’animal. Bien faite, elle ne le fait même pas souffrir du tout : comme l’auteur l’a indiqué, l’évanouissement est quasi instantané (*) et comme le couteau est aussi tranchant qu’un bistouri, l’animal ne l’a pas senti passer. Cela se confirme par deux choses : l’absence de réaction de l’animal quand ledit couteau lui coupe les carotides (pour ceux qui ont pu une fois assister à un abattage rituel) et, plus simplement, un exemple que tout un chacun a pu expérimenter en se coupant un doigt avec une feuille de papier : la douleur vient bien après, on est souvent surpris en voyant le sang couler, or comme dans le cas de la shehita l’évanouissement va être quasi instantané, la douleur n’aura pas le temps d’arriver.
* : la baisse de pression dont parle l’auteur, qui provoque effectivement un “shutdown” immédiat du cerveau (une sorte de capteur existe dans les carotides pour mettre le cerveau en sécurité), peut expérimenter avec la fameuse prise commando d’écrasement des carotides : ceux qui l’ont subi ou vu faire savent très bien que l’évanouissement est instantané.
ce qui nous change sacrément de l’égorgement barbare effectué par les musulmans…
qui de surcroît s’en repaissent
Bref, quelle que soit la méthode d’abattage (je ne parle pas seulement des musulmans ou des juifs), les animaux souffrent de toute façon puisqu’ils savent/sentent qu’ils s’en vont vers l’antichambre de la mort !
Merci d’expliquer un peu mieux, même si, cela ne me convainc pas. Je reste persuadé que le révolver est plus rapide pour éliminer la souffrance et peu d’accidents sont possibles. De plus, l’animal abattu selon le rituel juif doit aussi être transporté… il vit ces souffrances-là comme les autres animaux. J’apprécie ceci: « on peut espérer qu’un jour nous ne serons plus amenés à ôter la vie à une créature », c’est pourquoi je ne dis pas non à la création de viandes en laboratoire à partir de re-productions de tissus animaux. Je dis même oui! Les légumes, les fruits sont produits aujourd’hui par les nouvelles technologies, appliquons celles-ci à la viande. Je suis athée et non Juif, je suis révolté à l’idée de manger de la viande qui aurait été abattu religieusement et vendu dans le commerce sans le préciser. Et, je dénonce la tendance à utiliser les pratiques de la religion juive, pacifiste, non prosélyte, dans un but de sanctionner les excès des pratiques musulmanes.
Mes deux sous …
Une chose dont il n’est pas question explicitement ici … la trachée, suivant les infos que j’ai, est aussi tranchée. Il y a donc asphyxie ! Je me pose la question par rapport à la souffrance de l’animal : pourquoi ne pas s’arrêter à la section carotidienne ? Dans ce dernier cas il y aurait effectivement uniquement un évanouissement …
D’autre part on sait que la souffrance se passe uniquement dans le cerveau et que même si ce n’est que quelques secondes, elle peut être extrême !
Enfin quelles sont les sources dans la Torah à la base d’un refus systématique de toutes formes préalables d’endormissement, d’engourdissement … ? Si oui quelle peut en être la raison pour ceux qui ont étudié ce sujet ? Merci.
Bonne question, c’est à dire quels sont les textes qui interdisent d’assommer l’animal avant de l’abattre? Nous attendons les réponses. Merci.
Les textes étant très anciens, je suppose que les préoccupations d’alors étaient loin de se soucier du bien être des animaux.
Comme les texte sacrés sont immuables, comment arriver a faire changer les doctrines come cela l’est permis par l’organisation de l’église catho, si toutefois rien n’était dit de précis sur ce point ?
La religion juive autorise-t-elle des “avenants” ?
Des sortes d’encycliques sont elle possible ?
” la trachée, suivant les infos que j’ai, est aussi tranchée”
Après la mort de l’animal, pas avant. Ladite mort arrive rapidement après l’évanouissement par hypovolémie.
“D’autre part on sait que la souffrance se passe uniquement dans le cerveau et que même si ce n’est que quelques secondes, elle peut être extrême !”
Hormis que les études ont prouvé l’absence de ladite souffrance (qu’on peut mesurer aussi bien via un électro encéphalogramme que par la mesure de diverses enzymes sanguines) dans la shehita, au contraire des autres méthodes d’abattage, justement.
NB : ce que l’on appelle “étourdissement” est la destruction du cerveau par un coup de marteau (pneumatique de nos jours, une sorte de pistolet enfonçant une tige métallique dans la boite crânienne). Le souci est qu’il est quasiment impossible d’avoir une certitude de réussite et que, bien souvent, ladite destruction se limite aux centres moteurs, ce qui donne comme résultat que l’animal est totalement paralysé mais conscient, et meurt lentement par étouffement, emprisonné dans un corps qui ne répond plus, une des pires morts imaginables. Les études suscitées ont d’ailleurs relevé des taux de stress énormes dans ce cas, qui se mesurent aussi bien à l’EEG que via les enzymes de stress. Les autres méthodes “laïques” sont l’électrocution (j’ai besoin de développer ?) ou le gazage (de même ?). L’endormissement n’existe pas et ne se fera jamais, aussi bien pour raison économiques (coût des produits) que pratique (trop long dans un processus industriel) : quand on vous parle d’endormissement, c’est de gazage dont il est question.
Pour les sources de la Thora, je ne les connais pas avec certitude, mais je peux vous dire, à la suite de ce qui précède, que la simple interdiction de la cruauté suffit à rejeter les méthodes hypocritement énoncées comme “plus humaine”, hypocritement parce que basées sur une ignorance volontairement entretenue (en appelant “endormissement un gazage, ou en faisant semblant d’ignorer que l’étourdissement laisse souvent la bête parfaitement consciente : comme elle est totalement immobile, il est facile d’enfumer le profane)
“(j’ai besoin de développer ?) ou le gazage (de même ?).”
Oui, vous avez besoin. Quel est le souci?
(Un proche a failli se faire gazer par sa chaudière, il n’en garde pas de mauvais souvenir ni de souvenir du tout, sauf de l’hôpital.)
Mettez les doigts dans votre prise, vous allez comprendre.
Pour le gazage, votre proche s’est fait intoxiquer au CO (monoxyde de carbone) qui a très fortes concentrations provoque un évanouissement en 2 ou 3 respirations et une mort en trois minutes. A seuil de concentration précédent, les symptômes commencent par des maux de tête intenses, des vertiges, des nausées, …
Mais quoi qu’il en soit, l’abattage par gazage ne se fait pas au CO, mais au CO2 et là, les effets ne sont pas du tout les mêmes, le CO2 n’étant pas un toxique sanguin. Si vous n’êtes pas de mauvaise foi (ce dont je doute plus qu’un peu vue le chapitre “électricité”), je vous incite à lire cet article : http://www.huffingtonpost.fr/pierre-sigler/condition-animales-abattoirs_b_8291986.html. En cas de flemme, je vous copie colle le passage descrivant ledit gazage :
“Pour la première fois au monde, une caméra descend dans la fosse où les cochons sont gazés au CO2.
Le CO2 à forte concentration est utilisé pour plonger les animaux dans le coma avant la saignée. Comme le signale l’Autorité européenne de sécurité des aliments, cette méthode d’étourdissement provoque une hyperventilation, un halètement, et des souffrances aiguës liées à l’irritation des bronches.
Les images sont terribles. À coup d’aiguillon électrique, on entasse les cochons dans un ascenseur et on les fait descendre dans la chambre à gaz. La caméra cachée les suit dans leur dernier voyage. À l’arrivée, dès qu’ils inhalent le gaz, ils se mettent à hurler à l’agonie. Ils se débattent, se jettent contre les barreaux de l’ascenseur, tendent le cou et essayent désespérément de trouver un peu d’air.
Peine perdue. Le gaz fait son effet. Les cris sont stridents, oppressés et oppressants. Les cochons s’effondrent. Les hurlements prennent fin. Un cochon a un ultime sursaut, pousse un dernier râle, puis c’est le silence.”
Effectivement, une méthode vachement humaine, douce et tranquille, n’est ce pas ?
Et revenons sur le sujet de l’électro-narcose : voici ce que j’ai trouvé dans une thèse : “Une étude de Linares et de ses collaborateurs (2008) indique que les concentrations en cortisol, adrénaline, et noradrénaline, indicatrices de stress, sont similaires à celles observées lors d’un étourdissement au gaz.” Cela ne fait que confirmer ce que je disais plus haut au sujet des études faites sur les EEG et les hormones de stress : aucune méthode d’étourdissement ne garanti le bien être de l’animal, c’est juste une hypocrisie sans nom. Les étourdissements n’ont jamais eu comme but d’assurer une absence, ou au minimum une moindre souffrance, à l’animal mais uniquement de faciliter son abattage en particulier en environnement industriel. L’électro-narcose des volailles, cela se fait par suspension par les pattes arrières et trempage de la bestiole dans un bain électrifié, à rythme de milliers à l’heure, les loupés sont légions mais au moins la bête est un minimum tétanisée et les chances qu’elle bouge en arrivant sur les scies circulaires que j’ai cité dans un commentaire précédent sont moindres, juste moindres. Pour les ovins et les veaux, la réalité est une reprise de conscience de l’animal en une moyenne de 36 secondes, mais avec des pointes basses à 18 secondes, les animaux restant par contre tétanisés nettement plus longtemps. La réalité en abattoir, en particulier pour les veaux vu que leur masse rend la manutention plus lente, c’est qu’une part non négligeable d’entre eux sont conscient lors de leur égorgement, alors expliquez moi l’intérêt de leur avoir imposé la souffrance du coup de jus si c’est pour en revenir au même. Et oui, la souffrance du coup de jus, l’étude de Linares cité plus haut indique bien que les taux de stress sont comparables aux animaux gazés dont la souffrance a été décrite plus haut.
De toutes façons, quelque soit la façon dont vous bataillez pour dénier l’évidence, il est une chose sur laquelle vous ne pourrez pas vous amusez à relativiser : la principale différence entre le rabbin qui abat et tout les autres abatteurs est majeure, fondamentale : le rabbin est un religieux dont la foi lui ordonne très clairement et explicitement de réduire au maximum la souffrance animale. Les autres abatteurs, et j’ai pu le constater dans plusieurs abattoirs de mes propres yeux (je pourrai aussi vous sortir les vidéos de L312 en prime), ils n’en ont juste absolument et totalement rien à foutre de la souffrance de la bête. A moins d’avoir la mauvaise foi ancrée au corps, il n’est pas difficile de saisir que les méthodes des uns et des autres vis à vis des animaux ne vont clairement pas être les mêmes.
La prise électrique?
Apprenez à lire, il n’était pas question de ça dans MON message. Je cite strictement les parties d’un message auquel je réponds, quand j’y réponds.
Et descendez d’un ton, c’est fatigant!
L’hypocrisie et la posture de la vierge effarouchée sont vraiment des spécialités françaises, y’a pas à dire 😀
“Apprenez à lire, il n’était pas question de ça dans MON message”
Ah bon ? Vraiment ? Je vous cite :
“« (j’ai besoin de développer ?) ou le gazage (de même ?). »
Oui, vous avez besoin. “
Etant donné que le premier “j’ai besoin de développer” parlait de l’électricité, si, ne vous déplaise, vous en avez parlé. Si vous vouliez juste parler du gazage, il vous suffisait, au lieu de copier coller mode “la flemme” de dire “pourriez vous développer le gazage s’il vous plait : vu qu’un ami… je ne comprends pas en quoi il serait une souffrance”. Vous auriez alors eu le même fond dans la réponse, mais une forme plus cordiale.
Donc, avant de me parler de descendre d’un ton, ayez l’obligeance de respecter votre interlocuteur en écrivant de vraies conversations et ayez tout autant l’obligeance, quand vous obtenez une réponse dans le ton qu’appelle VOTRE message, de vous dispenser de vous poser en vierge effarouchée. Si malentendu il y a eu, il est uniquement et entièrement VOTRE fait, juste parce que vous n’avez pas eu l’éducation nécessaire pour prendre les 30 secondes nécessaires pour rédiger une vraie phrase.
PS : et de rien pour avoir malgré tout répondu à votre question mal formulée.
“Etant donné que le premier « j’ai besoin de développer » parlait de l’électricité, si, ne vous déplaise, vous en avez parlé.”
FAUX
Vous mentez.
Assez pour moi. Je gagne. Fini.
@ simple-touriste : vous avez vraiment un souci, vous.
« Les autres méthodes « laïques » sont l’électrocution (j’ai besoin de développer ?) ou le gazage (de même ?). »
Il est bien question d’électrocution. Gally ne ment pas et gagne. Point.
@simple-touriste : pauvre type.
@Jacques Ady et mzzchzzl : encore le minable qui ne supporte pas de se faire prouver qu’il a tord et à qui il ne reste que l’insulte.
@ Sweiller (et @ Phil, @ GB77930, et @Gally)
“Quelles sont les sources dans la Tora à la base d’un refus systématique de toutes formes préalables d’endormissement, d’engourdissement ?…
Si oui quelle peut en être la raison pour ceux qui ont étudié ce sujet ? Merci.”
La raison est toute simple: Un animal blessé n’est pas admis à la She’hita, l’abattage Kasher. Qu’il s’agisse d’une patte cassée, d’un organe interne perforé (poumon, estomac, etc.), ou d’un cerveau explosé par une balle, par une tige pneumatique, ou par une décharge électrique.
La She’hita ne se pratique que sur une bête parfaitement saine.
Pour cela il y a donc toujours une inspection visuelle préalable à la She’hita (Le bœuf marche-t-il droit ? N’est-il pas anormalement obèse, ou trop maigre ? etc.), puis l’inspection post-She’hita des organes internes sur la bonne intégrité des poumons, de la panse, etc. sur chaque bête.
Il est donc plus qu’évident que le (pseudo) étourdissement (blessure violente mais pourtant prônée par les vierges effarouchées de service) disqualifie l’animal à la pratique de la She’hita et à la consommation kashère.
Merci Rico,
Mais je pensais à d’éventuelles méthodes – à inventer probablement – plus douces !
Comme faire respirer un tampon imbibé de qq chose ad hoc à l’animal, utiliser des courants magnétiques puissants, de l’hypnose … ou alors lui faire boire un bon coup de shnaps 🙂
Ok Sweiller, pour la viande marinée de son vivant!!! 😉
🙂 Oui on a pensé au Shnaps 🙂 mais le problème c’est qu’ensuite les grandes consciences bobo-végétaro-machin seraient capables de venir leur faire souffler dans l’éthylotest, à ces pauvres bêtes… 🙂
Ca pourrait être sympa pourtant une viande marinée au shnaps avant cuisson 😀
Rico : LOL
C’est vrai que je n’avais pas pensé à cette évidence Rico, merci de l’avoir rappelée
J’ai écouté en direct G. Collard lors de son interview sur I24News.
Atterré par son argumentation pour demeurés, je lui ai adressé sur son site la “lettre ouverte suivante” (bien sûr sans réponse) :
Objet : Abattage rituel interdit
Bonjour,
Je viens de vous écouter déclarer sur I24News que
“L’abattage casher serait supprimé” par votre équipe
Et vous osez :
“certains de mes amis juifs le comprennent”
Vous vous moquez de qui avec ce type d’argument éculé ?
Du type qu’osait déjà JM Lepen “j’ai des amis noirs etc”
Pas un Juif respectueux des traditions même sans être religieux n’oserait “vous comprendre”.
Un assimilé sans doute,
nous avons toujours eu quelques iconoclastes “Juifs”, collabos, opportunistes etc..
si ce sont ces genre de personnages qui vous “comprennent”… bof, aucune légitimité, aucun intérêt
Avant votre soutien à ce type de propos, je vous trouvais intelligent sans qu’évidemment nous défendions les mêmes idées
Mais là avouez qu’au nom de la laïcité dire ce que vous affirmez ce n’est vraiment pas censé
Avouez que proposer, vous qui êtes avocat :
“on annule l’abattage rituel puis on discutera avec les autorités religieuses”, plutôt que l’inverse,
permettez de vous informer que c’est une situation absurde pour ne pas dire insultante pour la moindre intelligence
Et après les propos de la verve de JM LePen de votre “héroïne” à propos du rôle de la France collaborant pourtant avec les nazis…
…quand vous connaissez sûrement le rôle alors de sa police consentante, de la SNCF consentante, des administrations consentantes, des français apathiques sinon consentants quand la France interdisait jardins publics, postes etc aux Juifs…
…quand ils n’étaient pas des dénonciateurs de la présence de Juifs dans tant d’immeubles
Alors oui, dites à votre “héroïne” (sinon votre cocaïne) que oui la France était anti juive sous Pétain, non je corrige, AVEC Pétain
Adressée en http://www.gilbertcollard.fr/contacter-gilbert-collard/
Votre message a bien été envoyé. Merci.
Mercredi 26 à 14h37
“la France collaborant pourtant avec les nazis…
…quand vous connaissez sûrement le rôle alors de sa police consentante, de la SNCF consentante”
La France étant occupée, il n’y avait certainement pas une grande marge de manœuvre. Cela me semble un peu facile de reprocher à la SNCF d’avoir accepté de transporter les déportés vers les camps de la mort.
“EM” n’étant pas occupé par une puissance étrangère (du moins officiellement???), il peut tout fait exclure les musulmans à tendances extrémistes de sa “marche”! Il n’a pas un officier SS à coté de lui, que je saches.
Alors, qu’est-ce qui le retient?
Ou même sur le fait de désavouer le soutient de l’UOIF, ce que MMLP a demandé à de multiple reprise au porte parole de “EM”, qui a toujours répondu à coté.
Merci Charly d’avoir pris sur vous pour rendre la politesse à ce monsieur qui faisait hier encore figure de justicier aux yeux de nombreux Juifs.
@Yehuda,
Naassé venichma ! Tu as oublié ?
“Nous ferons et nous étudierons pour comprendre ce que nous faisons” !
Effectivement si on veut tout comprendre avant de faire … on ne fait jamais car il y a toujours encore une nouvelle chose à comprendre ! Mais si on ne fait que naassé alors on devient un robot !
Même pour les H’oukim sauf un tout petit nombre les maitres d’Israël ont apporté beaucoup de sens.
Pour les poissons il doivent être sortis de l’eau et non assommés. L’oxygène en très grande quantité dans l’air par rapport à l’eau entrainent naturellement leur mort …
à Gally,
– Merci de ta réponse sur le sectionnement de la trachée que tu dis donc être effectuée lorsque l’animal n’est plus conscient. Une différence de plus avec le Halal ?
– Quand je disais “la souffrance se passe uniquement dans le cerveau ” je faisais justement allusion à ce “coup de marteau”. Il semble certain que le cerveau de l’animal – donc l’animal – doit extrêmement souffrir de ce traumatisme même si ce n’est qu’une poignée de secondes !
C’est d’ailleurs la même chose – en pire – avec la guillotine !
@GB77930,
Détrompe toi, le souci du respect des animaux et de minimiser leur souffrance remonte au minimum à la période post déluge. Dans les lois de Noé il y a un commandement interdisant de prélever / manger de la chair d’un animal vivant ! Pratique existante jusqu’à aujourd’hui où par exemple dans certains endroits de la planète on attache un éléphant, on en prend un peu tous les jours et on recoud sommairement ! A noter que manger des huitres vivantes c’est donc interdit, désolé !
D’ailleurs l’autorisation de manger de la viande qui apparait à cette période est provisoire. Elle se terminera aux temps messianiques. Manger de la viande n’est donc que toléré. C’est pour dire à l’homme que tant qu’il sera violent il vaut mieux que sa violence retomber sur l’animal plutôt que sur son frère humain … Beaucoup des pires nazis étaient végétariens ! Belle leçon pour notre époque que nous donne la bible hébraïque, non ? Alors oui chacun peut décider de devenir végétarien mais ce ne peut être un mot d’ordre pour les autres …
(réponses inspirées par l’enseignement de mes maitres)
NAZI GREENS – An Inconvenient History
Picture the scene. At the edge of a forest, German soldiers point their guns at rows of naked people who follow the Jewish religion. Among them are young mothers clutching their babies. The shots echo through the woods and the dead bodies fall into the ground. Down the road, while this is happening, their German army comrades are busy establishing nature walks and bird sanctuaries and planting trees. The Nazis conducted horrific experiments on children (I have seen footage so upsetting it can’t be shown on TV) but at the same time they banned medical experiments on animals. The same Nazi monsters who committed crimes of unimaginable barbarity also advocated vegetarianism, organic agriculture, forest preservation and homeopathic healthcare. How can we possibly explain this? What was the connection between the inhuman brutality of the Nazis and their gushing idealization of ‘Nature’?
http://www.martindurkin.com/blogs/nazi-greens-inconvenient-history
Pardon Sweiller, j’avais raté ta question :
“Merci de ta réponse sur le sectionnement de la trachée que tu dis donc être effectuée lorsque l’animal n’est plus conscient. Une différence de plus avec le Halal ?”
Une de plus oui, l’égorgement halal est beaucoup plus violent et fait clairement souffrir la bête. Ceci étant, vu que l’évanouissement par hypovolémie va arriver en quelques secondes, il reste malgré tout moins barbare que le gazage des cochons cité précédemment, ou le soit disant étourdissement à coup de marteau quand celui ci est raté et se contente de paralyser l’animal. C’est bien pour cela que les pseudos défenseurs des animaux me gavent prodigieusement parce qu’ils n’ont rien à foutre, en réalité, que l’animal souffre.
@simple-touriste,
A ta question pas facile du tout que puis je dire ?
Je m’y essaye comme je peux …
Que reproche principalement l’idéologie nazie aux Juifs ? J’ai retenu comme enseignement principal “d’avoir introduit la morale dans le monde !”
Car le Juif à pour vocation de vivre au delà, d’une certaine façon non soumis entièrement aux lois de la nature et entre autres à sa loi majeure, la loi du plus fort.
Vivre au niveau de la nature c’est être complètement soumis à ses besoins, ses pulsions et donc en être même si cela reste inconscient, esclave ! Le message, la mission du Juif à et dans l’humanité c’est de devenir libre, totalement libre, d’exploser toutes limites (Mitsraïm en hébreux veut dire limites, étroitesses … pas uniquement Egypte qui n’en est que le principal représentant au temps bibliques) !
La plus grande liberté, c’est de se libérer de son égo, de se sentir ‘un’ avec toute l’humanité, avec toute la création, même avec tout le cosmos comme l’affirmait le rav Kook z’l !
Donc pour le nazisme le Juif, c’était le mal absolu qu’il fallait éradiquer pour revenir – sans risquer de souffrir intérieurement en se sentant coupable – à la domination des instincts et des pulsions …. qui elles sont 100% naturelles !
Une grande partie de l’humanité refuse pour le moment encore ce message car elle le considère comme impossible, donc nuisible et cherche à le faire disparaitre ainsi que son puissant messager actuel et futur, la nation d’Israël. Mais Israël – en cette veille de Yom Haatsmaout, jour de la renaissance et du début de l’indépendance – est en voie de libération de la servitude des nations et ne faillira pas, avec le temps nécessaire à toute grande mission bien sûr, à montrer à tous les hommes qui le veulent et qui sont prêts à se battre pour, qu’il est possible de devenir vraiment libres ! Chalom !
Voici un texte sur le sujet tiré d’un livre (référence plus bas) qui montre les différences anatomiques entre les animaux “purs” (bovins, ovins..) et impurs (ici, le zèbre par exemple). Il confirme l’explication donnée plus haut et tient au branchement différent de l’artère vertébrale : sur la carotide avant le cercle de Willis pour le bœuf, directement sur le cercle de Willis pour le zèbre. Lorsqu’on sectionne l’artère carotide chez le bœuf, le cerveau se vide de son sang rapidement, tandis que chez le zèbre l’artère vertébrale continue à l’alimenter. Malheureusement, les schémas ne passent pas ! PS- Le livre a un copyright !
KOSHER SLAUGHTER – LESS SUFFERING
Many opponents to kosher slaughter have arisen during the course of history. The usual reason given for their opposition is that they are concerned about cruelty to animals. However, it appears that new research has confirmed that it is specifically the Jewish means of slaughter that causes the least amount of suffering to the animal.
Is the Torah concerned about the animal’s pain at the time of slaughter? This is certainly the case, for one of the famous Torah prohibitions is not to cause pain to animals. Therefore, it is reasonable that even when the Torah permitted ritual slaughter it took into account the animal’s pain, and commanded to minimize it as much as possible. One expression of this is the obligation that the knife used for slaughtering must be absolutely sharp, without the slightest blemish, to save the animal from extra pain at the time of slaughter. Furthermore, at the time of slaughter, the windpipe, esophagus, and neck arteries are severed completely in one quick movement, so that the blood pressure in the brain falls in a moment to near zero, causing the animal to lose consciousness and to no longer feel anything.
However, in the wake of discoveries in the field of animal anatomy, the societies for the prevention of cruelty to animals (such as the SPCA) claimed that the animal does suffer. As a proof, they noted that although the windpipe, esophagus, and carotid artery are severed during the process of kosher slaughter, the vertebral artery is not severed by the knife, since it is deep in the back of the neck. Therefore, they claimed, even after the slaughtering is completed, blood travels to the Circle of Willis that supplies blood to the brain. Thus, the blood pressure is maintained in the brain, the animal does not lose consciousness immediately, and it would suffer for a long time until its death.
As a solution they proposed a compromise: before slaughtering the animal could be subjected to an electric shock to its brain that would cause it to lose consciousness, and then it could be slaughtered without pain. This proposal could not be accepted, though, for the electric shock causes damage to brain membranes, which is one of the eighteen types of damages that renders an animal unfit for consumption ( treifah). But lately an amazing fact has been discovered: What the societies for the prevention of cruelty to animals claimed is indeed correct – but only for the
non-kosher animals, and not for kosher animals. It turns out that a cow’s anatomy is different than a zebra’s, for example, in that the vertebral artery does not go directly to the Circle of Willis. Rather, before it arrives there, its path is diverted and it is connected to the carotid artery, so that the cutting of the carotid artery during slaughter actually does cause a drastic fall in the brain’s blood pressure and the loss of consciousness immediately, preventing the animal from feeling extra pain. This reveals a remarkable phenomenon: The Torah knew in advance which animals could be slaughtered with minimal pain, and those it permitted for consumption; whereas those animals that could not be slaughtered without considerable pain it prohibited.
Adi Cohen, We Are Not Alone. The Universe and its Laws, Life and its Purpose
Maagaley Yosher Institution, 2009, p. 252 et 253.
The vertebral artery of the cow connects to the carotid artery before it reaches the Circle of Willis, so that the cutting of the carotid artery during slaughter cuts the blood flow to the brain and prevents the animal from feeling pain
The vertebral artery of the impure animals, such as the zebra, brings the blood straight to the Circle of Willis and from there to the brain. Thus, if slaughtered, the animal would suffer, because even after the carotid artery is severed, the blood would continue to flow to the brain
Adi Cohen, We Are Not Alone. The Universe and its Laws, Life and its Purpose
Maagaley Yosher Institution, 2009, p. 252 et 253.
Pour répondre à une question qui a été posé plus haut
La référence à la prescription de la Torah pour la Chkhita (l’abattage rituel) se trouve en Deutéronome 12-21, le texte de base étant :
“tu pourras tuer, de la manière que je t’ai prescrite, de ton gros ou menu bétail que l’Éternel t’aura donné”
Bien sûr le détail n’est pas décrit mais c’est un extrait des Lois orales, celle que D. a expliquées à Moïse pour qu’il les transmette, en plus des Lois écrites.
Texte ci-dessous :
12-20 : Quand l’Éternel, ton Dieu, aura étendu ton territoire comme il te l’a promis, et que tu diras: “Je voudrais manger de la viande,” désireux que tu seras d’en manger, tu pourras manger de la viande au gré de tes désirs.
12-21 : Trop éloigné du lieu choisi par l’Éternel, ton Dieu, comme siège de son nom (le Temple), tu pourras tuer, de la manière que je t’ai prescrite, de ton gros ou menu bétail que l’Éternel t’aura donné, et en manger dans tes villes tout comme il te plaira
Par ailleurs, la raison de la Chkhita par égorgement, outre les explications données quant au “sans douleur”, évite également, de ce fait, que l’animal ne sentant pas venir la mort, n’émet pas de toxines “d’auto défense” contre l’agression ;
Ainsi la viande casher ne contient pas, de par leur nom, ces cellules, toxiques pour l’organisme humain et véhiculées par le sang.
Mais ce n’est pas suffisant, la Torah préconise de manger l’animal expurgé de son sang, d’où l’abattage rituel par égorgement ; référence de textes qui l’évoquent :
Lévitique 17
12 C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël: Que nul d’entre vous ne mange du sang, et que l’étranger résidant avec vous n’en mange point
..
14 Car le principe vital de toute créature, c’est son sang qui est dans son corps, aussi ai-je dit aux enfants d’Israël: Ne mangez le sang d’aucune créature. Car la vie de toute créature c’est son sang: quiconque en mangera sera retranché
Ce n’est donc pas une tradition véhiculée par une quelconque lubie, mais bien un commandement divin.
Dans cette phrase
” Car le principe vital de toute créature, c’est son sang…”
Le terme hébreu, traduit ici par “principe vital”, est le Néfesh, qui est “l’âme animale”
(le judaïsme définit 4 niveaux d’âme chez l’homme)
Aussi manger l’animal avec son sang c’est absorber son principe vital, son âme animale, et… s’animaliser soi-même.
L’être juif aspire donc, selon les critères divins, à rester un humain et ne pas s’imprégner de l’animalité et la férocité de la bête.
Et pour cela les résidus de sang de la viande, après la Chkhita sont à leur tour éliminés
En effet la viande achetée telle que, à l’étal d’un boucher casher, n’est pas encore consommable.
Son sang résiduel est expurgé par lavage de la viande puis salage avec du gros sel
Le rôle de ce dernier est d’absorber ce qui reste de sang par osmose et surpression ; pour schématiser comme d’une “éponge que l’on presse”
Une étude scientifique révèle alors au microscope, ceci toujours pour l’aspect scientifique, que le liquide rouge résiduel est alors tel une lymphe, ne contenant ni toxines, nous l’avons vu, ni hormones spécifiques définissant de quel animal il s’agit.
Ces hormones spécifiques d’un animal pouvant être assimilées à “l’âme animale” de la bête, sa spécificité.
En effet, toujours observé au microscope, le liquide rouge résiduel ne définit plus si l’animal consommé était un bœuf ou un mouton par exemple
En résumé, énonce par un médecin non juif à qui on avait expliqué que nous ne consommions que des animaux végétariens, qu’on ne faisait pas souffrir et de qui on expurgeait toute identification animale :
“En fait vous les Juifs mangez de la viande comme s’il s’agissait de la nourriture végétarienne”…
Il y a évidement que des Juifs cons, abrutis et j’en passe -que nous sommes-car les commentateurs sont aussi doués qu’à BFHaine-t’es pas d’accord= t’es un gros con !!
Donc nous les Juifs CONS ont compris ce que dit Maître Collard, Il défend comme il le peut l’idée que des sommes pharamineuses sont émises pour l’abattage rituel en France, et sans aucun contrôle ; qu ‘il est hors de question de financer le djihadisme, ce qui revient à leur donner de l’argent pour nous tuer demain.
Il n’a pas dit de ne plus vendre en France, il dit de ne plus abattre en France
J’ai déjà expliqué ici que cette mesure entraînera l’enrichissement de certains de nos frères, qui feront abattre Kosher & Hallal(il faudrait, au lieu d’insulter Maître Collard, se poser la question de nos frères qui font la promotion du Hallal, eux ils ont la main dedans, Collard c’est juste des mots !)à l’étranger, organiseront des flottes de camions et d’entrepôts frigorifiques pour rapatrier et distribuer tout cela dans une parfaite chaîne du froid.
Puis il y a la transformation qui pourra être faite en France..
Mais pas question de payer des Religieux islamiques pour l’abattage rituel.
Pas question que cette argent serve à des musulmans ivres(ils ne sont plus fous mais ivres) à dézinguer ma famille, si on est à l’Hyper Casher pour faire nos courses..
Pas très claire cette ode à la connerie des Juifs. Alors les neuneus juifs, ces tarés, sont aussi cons de surcroit !
Qu’il y ait de bonnes raisons de s’en prendre séparément à la kippa, à l’abattage rituel, à la circoncision, a la double citoyenneté, j’en passe et des meilleurs, ne me pose aucun problème.
Ce qui me dérange c’est que ces pratiques de cons sont exclusivement pratiquées par ces cons de Juifs. Non pas que je porte kippa, que j’idolâtre le casher ou que j’ai souvenir du plaisir que m’a procuré la perte de mon prépuce, mais si l’intelligence fait mine de ne pas voir ce qu’il y a d’insultant et de ridicule dans ces ordonnances, les unes plus démagogiques que les autres, et bien, je revendique le droit de ne pas être d’accord comme celui d’être con.
De là à me faire dire que les nazis sont de retour ou que l’Islam radical ne représente aucun danger majeur pour ceux qui devront partirunjour…
@Davidex : je ne connais pas vos origines, mais si vous êtes Français, vous êtes mal placé pour dénoncer les juifs. N’oubliez pas que le peuple juif a traversé 3 000 ans de persécutions, d’expulsions, de pogromes, d’extermination, sans prendre une ride. On ne peut pas en dire autant des peuples européens, tout récents et déjà en train d’être remplacés.
Prenez exemple sur les juifs, vous vous en porterez mieux.
Vous m’avez mal lu. De plus, toutes mes interventions sur ce site ne laissent aucun doute sur mes origines. Je ne faisais que répondre au commentaire précédent où il est question des cons de Juifs.
Un intervenant (Juif pro-FN) sur de nombreux sites dont le vôtre ne cesse de parler des neuneus Juifs, des tarés Juifs etc…
C’est en réaction à ce genre de propos insultants que je me suis exprimé ainsi; mal, peut-être.
Bref, je suis un Juif sioniste, un vrai et, moi, je ne menace pas de partir un jour, c’est déjà fait !
oui, le christianisme, avec l’idée du salut associé à la vie après la mort, estime que les animaux, qui ont pourtant le nefesh (âme) chez nous, n’ont plus la même essence en christianisme. Cette différence permet la violence et le code de l’animal qui est le même délire que le code noir. En effet l’argument a été dit pour les esclaves, qui n’avaient pas droit à Shabbat comme en Israël, des animaux, dont la chasse devient le privilège du Roi, représentant de Dieu…
Quand le Juif va à la synagogue à pied, (avec son esclave exonéré de travail le samedi et judaïsé) et laissant au repos ses chevaux, le Chrétien s’y rend en voiture avec son plus bel attelage. On a perdu le sens de la vie quelque part entre Jérusalem et Rome…
Merci
à PARTIRUNJOUR
C’est quoi ce raisonnement incroyable… ?? !!
On accepterait d’interdire l’abattage rituel Juif en se gargarisant d’un
“ça viendra d’ailleurs en camions frigorifiques” (pourquoi pas aussi en trains de la
SNCF ?) avec un abaissement à un “merci môssieur Co..ard ?
Beurk
Bon, hé bien, à notre petit niveau, mes enfants et moi redevenons végétariens, mais en mangeant des oeufs, du fromage, du miel. Je ne suis plus capable de manger du lapin par exemple, rien que de penser à la petite boule de poils aux longues oreilles, je n’en suis plus capable. C’est tout simple en fait, par contre, il faut accepter de passer du temps en cuisine pour que des “crépinettes” en flocons 5 céréales soient goûtues par exemple ! j’encourage vivement tout le monde à s’y mettre.
Ce soir pour nous c’était endives braisées, riz blanc et pois chiches assaisonnés réchauffés. Nul besoin de viande au quotidien.
Bonne soirée à tous.
Je ne sais pas pourquoi , je pense à Stephane Guillon
en lisant toutes ces techniques , ça doit être mon sens
de l’humour noir sans doute …
@Chinook, je vous comprends, quand nous étions aux USA, il y avait beaucoup de végétariens(California). Et les plats étaient bons.
Après le Thanks Giving j’avais demandé à @Annika comment faire avec cette énorme dinde(ils ne vendaient que des dindes énormes), elle m’avait dit qu’elle était végétarienne.
Même en accommodant les restes, dinde et sauce, omelette et dinde, lasagnes…sorbet dessert surprise(ahahah, la surprise étant la dinde !!!), même en sacrifiant au mélange : nous avons dû jeter plus de la moitié..faute d’un congélateur.
Le végétarien est donc une solution pour moins gaspiller.
Acheter une oie, un (des) poulet(s), … à la place de la dinde peut être une solution aussi, non ?
Je crois que je vais devenir végétarien
Moi, je suis hindouiste de la caste ‘dalit’, c’est à dire ‘intouchable’. Nous pouvons manger de la viande, si c’est de la viande provenant d’animaux morts’ de leur belle mort, c’est-à dire de vieillesse (ce qui exclut l’abattage ou la maladie).
Je respecte la loi européenne qui interdit la commercialisation de viande ‘morte’ tant que je n’aurai pas un secteur qui en produit.
Je respecte la loi religieuse qui m’interdit de manger de la viande abattue.
Je respecte la loi universelle qui dit que je peux m’interdire ce qui est permis mais que je ne peux pas me permettre ce qui est interdit. . En respectant la loi commune et la loi hindouiste, je suis végétarienne, ce qui me place au rang des brahmanes au plan de la vertu et de la spiritualité. Ceci dit, mon humilité m’oblige a rester dans ma caste inférieure, tout en étant sur un plan d’égalité avec les autre citoyens européens, qu’ils soient athées ou religieuxpuisque l’ Europe n’est pas une société de caste.
Je viens de relire les trois commentaires que j’ai faits sur ce fil et je n’y vois rien qui puisse justifie le vôtre, encore moins, le ton que vous employez. :
“@Davidex : je ne connais pas vos origines, mais si vous êtes Français, vous êtes mal placé pour dénoncer les juifs. N’oubliez pas que le peuple juif a traversé 3 000 ans de persécutions, d’expulsions, de pogromes, d’extermination, sans prendre une ride. On ne peut pas en dire autant des peuples européens, tout récents et déjà en train d’être remplacés.
Prenez exemple sur les juifs, vous vous en porterez mieux.”
J’ai également noté que ma réponse à cette apostrophe ne vous a pas inspiré le moindre mot qui puisse l’atténuer dans ce qu’elle a d’inconvenant.
Davidex
Lire : JUSTIFIER sur le commentaire qui précède.
Rectif 2 : lire ; dans ce qu’il a d’inconvenant au lieu de : ce qu’elle a d’inconvenant.
Cause toujours, tu m’intéresses !
Après Aline 1 et ses jugements à l’emporte-pièce, ce n’est pas mieux !