Publié par Guy Millière le 2 avril 2017

Il y a eu sous George Walker Bush une forme de dérangement mental qui s’est emparé de la gauche américaine et qui a vite contaminé les gauches du monde entier.

George Walker Bush a été traité de raciste, de fasciste, et de je ne sais quoi encore. Les attentats du onze septembre 2001 ont à peine calmé les esprits, et dès l’intervention contre les bases arrière d’al-Qaïda, les délires haineux ont repris leur intensité. Quand la guerre en Irak s’est enclenchée, vociférations, trépignements et jets de bile ont atteint leur paroxysme et ne se sont calmés que quand Barack Hussein Obama a été élu et a pu lâcher du lest à al-Qaïda, transformer la victoire durement obtenue en Irak en défaite, permettre l’arrivée au pouvoir des Frères Musulmans en Tunisie et en Egypte, semer le chaos en Libye, au Yémen et en Syrie, favoriser la naissance de l’Etat Islamique.

Quelques centaines de milliers de morts et des dizaines d’attentats djihadistes plus tard, Donald Trump a été élu, et le dérangement mental est réapparu d’un seul coup au sein de la gauche américaine.

  • Les mots éructés ont été les mêmes que sous George Walker Bush : raciste, fasciste, etc.
  • Les délires haineux ont été identiques et aussi intenses.
  • Les vociférations, trépignements et jets de bile ont, eux, vite dépassé le paroxysme atteint la fois précédente.

Mais il y a plus grave : les journalistes de CNN, de MSNBC, du New York Times et du Washington Post semblent quotidiennement en transes et atteints de troubles obsessionnels compulsifs.

Les dirigeants du parti démocrate semblent eux aussi en transes. Des membres de gauche du show-business sont dans le même effroyable état. Tous ces gens semblent avoir perdu tout contact avec la réalité. Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat, qui, il y a quelques mois, semblait encore sain d’esprit est devenu si agressif que voici peu dans un restaurant chic de New York, il n’a pu s’empêcher agresser une femme en train de dîner paisiblement, pour la simple raison qu’il savait qu’elle avait voté Trump, et il l’a poursuivie jusque dans la rue.

Le dérangement mental concerné est aisé à diagnostiquer : il s’agit d’une crise aiguë de gauchisme frénétique.

Il est bien moins aisé à traiter. Il peut détruire des sociétés entières lorsque ceux qui en sont atteints parviennent à prendre le pouvoir. Lénine était très atteint et a beaucoup nui avant de mourir de la syphilis quelques années plus tard. Mussolini et Adolf Hitler étaient eux-mêmes très atteints et on a trop tendance à oublier qu’ils étaient eux-mêmes des gauchistes frénétiques. Une large partie de la gauche française est atteinte et si cela se voit moins qu’au sein de la gauche américaine, c’est que des gens tels que Mélenchon et Hamon sont vraisemblablement sous Prozac, mais retirez-leur le médicament et cela donne Christine Angot en rut lâchée sur un plateau de télévision.

Les Etats-Unis avaient été, jusque voici deux décennies, plutôt épargnés. Ils ne le sont plus. Il y a une raison à cela. Ce que l’essayiste Roger Kimball a appelé la «longue marche», par analogie avec ce qu’a fait en Chine un autre dérangé devenu criminel contre l’humanité, un certain Mao, quarante-cinq millions de morts au compteur. Des vecteurs du gauchisme frénétique ont infiltré les universités à partir des années 1960. Puis ils sont passés dans les secteurs de la culture et des médias. Ils ont enfin investi la politique. Leurs produits s’appellent Barack Hussein Obama, Hillary Clinton, Bernie Sanders, Keith Ellison, Maxine Waters.

Chuck Schumer les a rejoints.

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Ils ne lâcheront pas Donald Trump tant qu’il sera Président et se conduiront avec lui comme des Rottweilers enragés et n’ayant pas eu leur portion de viande rouge depuis une semaine. Ils n’ont plus aucun respect pour la Constitution, les institutions, le droit, la démocratie, la vérité. Ils veulent le pouvoir, tout le pouvoir. Ils veulent détruire.

Ce qui se passe présentement à Washington concernant la main de Moscou que, soudain, des Rottweilers voient partout dans la campagne victorieuse de Donald Trump, ou concernant des écoutes effectuées sous Obama sur les communications de l’équipe de campagne du même Donald Trump, puis sur les communications de l’administration Trump dans la phase de transition (8 novembre– 20 janvier) est bien davantage que grave.

Des crimes inexistants (la «collusion» de Trump et de Poutine, la défaite d’Hillary Clinton à cause de Poutine) font l’objet d’enquêtes et d’incriminations. Des crimes avérés (ceux d’Hillary Clinton, ceux de l’administration Obama écoutant Trump, divulguant les écoutes, les transmettant à des médias complices) sont totalement laissés de côté.

Ce sont les institutions américaines elles-mêmes qui sont menacées. L’establishment républicain se conduit en complice (j’y reviendrai). Le FBI et son chef, James Comey ont des attitudes très troubles (j’y reviendrai aussi).

C’est très grave. Cela a des conséquences internationales que je devrai détailler :

  • l’Iran consolide son hégémonie au Proche-Orient.
  • La Russie place ses pions en collusion avec l’Iran.

Trump fait son possible, et il est solide. Mais il fait face, par le déferlement du gauchisme frénétique, et par delà les dimensions clairement psychopathologiques inhérentes à ce déferlement, à une tentative de créer le chaos et d’abolir ce que les Etats-Unis sont depuis plus de deux siècles.

Je traiterai de tout cela dans un prochain article.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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