A l’occasion de la fête de Pessah, le Rabbin Marvin Hier, fondateur et doyen du «Simon Wiesenthal Center», a adressé un message à la Communauté juive confrontée aujourd’hui à une très grande menace.
Un nouvel antisémitisme sournois parce que déguisé en antisionisme explose à travers le monde, entretenu voire encouragé par diverses organisations internationales phagocytées par des états islamiques dont la haine d’Israël, profondément enracinée dans leur cœur, est leur seul carburant.
Traduction
«Chers Amis,
En avril 1945, Hitler rédigea son dernier testament dans lequel il prédit que cela ne prendrait quelques siècles avant que l’antisémitisme ne revienne. Il avait tort ! Même Hitler n’aurait pas pu prévoir qu’en sus des slogans de haine habituels à l’encontre des Juifs, il existerait une autre forme d’antisémitisme, beaucoup plus sophistiquée, qui serait régulièrement déployée au sein même des Nations Unies, cette organisation internationale créée dans le but de prévenir un nouvel Holocauste !
Pour l’expliquer, permettez-moi de vous parler de ma remarquable rencontre avec Ben-Gourion au cours de l’été 1971.
A l’époque, j’étais Rabbin à Vancouver et j’eus le grand plaisir d’accompagner un groupe de jeunes Juifs en Israël.
Nous eûmes l’immense privilège de passer une heure avec Ben-Gourion dans le kibboutz de S’De Boker, où il s’était retiré. Je n’ai jamais oublié ce qu’il dit à notre groupe :
«Quand vous rentrerez à la maison, remerciez vos parents et vos grands-parents en mon nom pour tout ce qu’ils font pour l’Etat d’Israël. Dites-leur que sans leur aide, sans l’aide de la Diaspora juive, il n’y aurait pas un Etat d’Israël. Mais dites-leur aussi qu’à l’avenir, un jour viendra où la Diaspora juive dépendra de l’Etat d’Israël.»
Les paroles prophétiques de David Ben-Gourion se sont réalisées. Aujourd’hui, Israël est le super moteur qui continue à alimenter la Diaspora juive. Soixante mille étudiants d’universités et de collèges américains viennent chaque année en Israël via l’organisation “Birthright Israël” afin de renouer avec leur identité juive. Des milliers de jeunes étudient en Israël et des millions d’autres visitent le pays chaque année.
C’est pourquoi je crois fermement que la campagne menée actuellement par les agences onusiennes à travers le monde pour délégitimer Israël représente potentiellement la plus grande menace à laquelle est confronté le monde juif.
Comment pouvons-nous expliquer que sur les 135 résolutions adoptées par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU lors de la dernière décennie, plus de 50% d’entre elles ont condamné l’Etat d’Israël ?
Comment pouvons-nous expliquer que sur les 97 résolutions présentées ces quatre dernières années par l’Assemblée générale de l’ONU, 87 d’entre elles condamnaient l’Etat d’Israël ?
Vous rendez-vous compte que depuis 1948, le Conseil de Sécurité a condamné directement Israël 78 fois ? Aucune autre nation n’a été aussi vilipendée, aussi attaquée.
Il n’y a aucune obsession avec la Syrie où plus de 250 000 personnes ont été massacrées. Il n’y a pas eu 97 résolutions condamnant la Corée du Nord qui menace le monde avec ses armes nucléaires ni contre l’Iran, le principal commanditaire du terrorisme international. Rien non plus contre la destruction et le pillage en Irak, en Libye ou en Afghanistan. Pas une seule résolution contre l’action de la Russie en Ukraine, le traitement des femmes en Arabie saoudite (ni contre les bombardements de ce pays au Yémen) sans parler du Hamas et du Hezbollah, ces organisations terroristes qui fomentent la guerre au Moyen-Orient. Seule la nation juive, la seule démocratie du Moyen-Orient, est ciblée année après année par les organisations onusiennes qui demandent avec insistance à l’Etat hébreu de revenir aux frontières indéfendables de 1967.
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Ce n’est ni Menachem Begin, ni Ariel Sharon, ni Bibi Netanyahu, mais Abba Eban, le célèbre ministre des Affaires étrangères du parti travailliste qui avertit le monde qu’un retour aux frontières de juin 67 signifierait en fait un retour aux frontières d’Auschwitz.
L’argument d’Abba Eban était le suivant : les voisins arabes d’Israël vivent aujourd’hui sur plus de 6 millions de milles carrés tandis que le petit d’Etat d’Israël, incluant la Judée-Samarie, conquise au cours de la guerre des Six Jours en juin 1967, guerre initiée par les voisins arabes, s’étend sur seulement 11 200 milles carrés.
A cause de cela la Grande-Bretagne, pour la première fois, lança un avertissement sévère à l’ONU :
“La persistance de préjugés et en particulier le volume disproportionné de résolutions à l’encontre d’Israël discrédite la crédibilité du Conseil en tant qu’organisation internationale objective des Droits de l’Homme.”
Il est dès lors impératif que d’autres pays, de tous horizons politiques, s’opposant au racisme et au fanatisme, ajoutent leurs voix et jettent la lumière sur cette duplicité et ce double standard.
Cela vaut également pour la communauté juive. Nous devons élargir notre agenda et nous battre contre l’antisémitisme, non seulement quand nos cimetières sont profanés, mais également quand nous voyons des diplomates, année après année, assis autour d’un bureau luxueux à New York, continuer à préconiser des politiques qui dans la pratique aboutiraient tout simplement à réduire l’Etat d’Israël, où vivent 7 millions des 14 millions de Juifs dispersés dans le monde, au néant. Cela aussi mes amis devraient remuer nos consciences et devenir la cause de tous les gens amoureux de la liberté.
Je vous souhaite ainsi qu’à votre famille une joyeuse fête de Pessah !
Rabbi Marvin Hier
-o-o-o-o-
Je vous propose, ci-après, en complément au message du Rabbin Hier, le témoignage d’un musulman britannique d’origine pakistanaise persuadé d’être né pour haïr les Juifs. Mais un livre intitulé “The cause of Israel”, aperçu par hasard dans une librairie, l’incita à l’ouvrir et à le lire. Incrédule, furieux, il décida de prouver que l’auteur avait menti et se rendit en Israël. Une fois arrivé dans le pays où coulent le lait et le miel, toute la haine d’Israël qui le dévorait depuis son enfance fondit comme neige au soleil. Si d’autres musulmans et Occidentaux, à l’âme tourmentée par une haine injustifiée envers Israël, pouvaient se remettre une fois en question, réfléchir, s’informer, une lueur d’espoir brillerait peut-être sur cette région.
Né pour haïr les Juifs.
“Je suis né pour haïr les Juifs. Cette certitude faisait partie de ma vie. Je n’ai jamais remis cela en question. Je ne suis pas né en Iran ou en Syrie mais en Grande-Bretagne. Mes parents émigrèrent du Pakistan. Leur histoire est celle d’une immigration ordinaire : rejoindre l’Occident afin d’y trouver une vie meilleure pour eux-mêmes et leurs enfants. Nous étions une famille musulmane pieuse, mais ni radicale, ni extrémiste. Nous souhaitions le meilleur pour tout le monde, tout le monde à l’exception… des Juifs.
Nous croyions que les Juifs, ces étrangers, occupaient des terres musulmanes volées, qu’ils étaient engagés à commettre le génocide du peuple palestinien. Notre haine, dès lors, était bonne et justifiée. Et cela me rendit, ainsi que mes amis, vulnérable aux arguments des extrémistes radicaux.
Si les Juifs étaient aussi mauvais, comme nous le pensions depuis toujours, ceux qui les soutenaient, les Chrétiens, les Américains, les Occidentaux, ne devaient-ils pas être aussi mauvais qu’eux ?
Au début des années nonante, les imams dans les mosquées et les professeurs dans les écoles commencèrent à nous répéter inlassablement :
“Nous ne sommes pas des Occidentaux.” “Nous ne sommes pas des Britanniques.” “Nous sommes d’abord et avant tout des musulmans.” “Notre loyauté doit être réservée à notre religion et à nos frères musulmans. Nous ne devons rien aux pays, qui nous avaient pourtant accueillis. En tant qu’Occidentaux, ils sont nos ennemis.”
Et cela produisit les effets escomptés, du moins sur moi et modifia ma vision du monde. Je commençai à voir la souffrance des musulmans, y compris en Grande-Bretagne, comme résultant de l’impérialisme occidental. L’Occident était en guerre contre nous et les Juifs contrôlaient l’Occident.
Mon expérience à l’université ne fit qu’accroître la radicalisation de mes croyances. Haïr Israël était mon titre d’honneur. Organiser une manifestation anti-israélienne, pro-palestinienne était un moyen sûr d’attirer une grande foule enthousiaste et approbatrice.
Pendant que j’étais à l’université, je décidai que les protestations et la propagande anti-Israël n’étaient pas suffisantes. Le véritable jihad exigeait de la violence. Je fis donc des projets pour rejoindre le vrai combat. Je quitterai l’université pour rejoindre un camp d’entraînement terroriste au Pakistan.
Heureusement pour moi, le destin intervint… dans une librairie. Je tombai sur un livre “The case of Israël” écrit par le Prof. Alan Dershowitz.
La cause d’Israël ? Mais de quelle cause pouvait-il s’agir ? Le titre en lui-même me rendit furieux et je commençai à le lire page après page, quasi comme un acte de défi. “Ce gars devait être drôlement mal-informé et stupide pour défendre l’indéfendable ! Mais bon, c’était un Juif ! Cela devait être la réponse. Je continuai pourtant à lire. Et ce que je lus remit en question tous mes dogmes sur Israël et les Juifs.
J’appris que ce n’était pas Israël qui créa la crise des réfugiés palestiniens, mais les pays arabes, l’ONU et le gouvernement corrompu palestinien.
Je lus que les Juifs n’exploitèrent pas l’Holocauste pour créer l’Etat d’Israël. Le mouvement à l’origine de la création de l’Etat hébreu remontait au 19e siècle et enfin, que le peuple juif existait depuis environ 4 000 ans.
Je lus qu’Israël n’était pas engagé dans le génocide du peuple palestinien, bien au contraire. La population palestinienne avait d’ailleurs doublé en moins de 20 ans.
Tout cela me rendit encore plus furieux. Je devais prouver que l’auteur avait tort. Je devais constater de mes propres yeux combien ce pays était oppresseur et raciste. Je me rendis donc en Israël, le pays de mon ennemi. Et c’est alors que tout changea. Tout changea ! Ce que je vis de mes propres yeux était encore plus incroyable que ce que Dershowitz écrivit.
- Au lieu de l’apartheid, je vis des musulmans, des chrétiens, des Juifs coexister.
- Au lieu de la haine, je vis l’acceptation de l’autre et même la compassion.
- Je vis une démocratie bruyante, moderne, libérale, certainement pleine de défauts, mais fondamentalement honnête.
- Je vis un pays qui n’aspirait qu’à vivre en paix avec ses voisins.
- Je vis ma haine fondre sous mes yeux.
- Je sus alors ce que je devais faire.
Trop de gens sur cette planète sont dévorés par cette même haine qui me consumait.
On a appris à de nombreux musulmans à mépriser l’Etat juif, soit par l’intermédiaire de la religion, soit par les discours biaisés des professeurs dans les écoles ou ceux de groupes d’étudiants.
Alors, voici mon conseil à quiconque ressent cette haine : faites ce que j’ai fait, cherchez la vérité par vous-même. Si la vérité a pu me changer, elle vous changera aussi.”
Kassim Hafeez– Prager University (Traduction et adaptation par Rosaly)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Bravo Rosaly , top niveau !
Merci Jecriej’écris!
Joyeuses fêtes de Pâques!
Je plussoie
Rosaly Shalom,
L’appel du rabbin Marvin Hier, fondateur et doyen du «Simon Wiesenthal Center», est la preuve de l’erreur récurrente dramatique du peuple juif : la seule place naturelle d’un juif est – et uniquement – en Israël et non pas du fait des actes de terrorisme. Juif signifie être du pays de Judée, c’est à dire le pays d’Israël. Cette erreur tragique et ses conséquences monstrueuses tout au long de XXème siècle continue aujourd’hui et la responsabilité de cette situation incombe aux dirigeants juifs eux-mêmes.
Shalom David
Selon les prophéties, tous les Juifs devront rentrer en Israël et le mouvement est déjà en marche.
Avant la résurgence violente de l’ antisémitisme en Occident et dans le monde, après une période de relative accalmie, je me posais la question de savoir, comment ces prophéties allaient se réaliser. J’ai aujourd’hui la réponse: l’antisémitisme musulman soutenu par les dirigeants de la planète, l’ONU, l’OCI et leurs alliés politiquement corrects, les gauchistes, les médias officiels, l’establishment et tous les bien-pensants droits-de-l’hommistes, adeptes des « portes ouvertes » à l’immigration en provenance des pays musulmans.
Les nations du monde s’allient au fléau de l’humanité pour détruire Israël et son peuple.
Dès lors, j’ai du mal à comprendre l’attitude de certains Juifs européens, comme celle du président de la confédération des rabbins européens, Pinchas Goldschmidt, qui a vivement recommandé aux juifs d’être solidaires des musulmans:
« A l’occasion de la semaine de Pessah, le « Pâques » hébreu, l’un des dirigeants de la communauté juive européenne s’est notamment exprimé sur la « montée des nationalismes et les dommages qu’elle pouvait causer à l’Union Européenne », arguant que « le Brexit menace la sécurité des juifs et des musulmans . »
Idem pour le Pape actuel, qui prône l’accueil chaleureux et illimité de ses “chers Frères et Soeurs musulmans” par l’Occident et n’hésite pas à défendre l’idéologie, qui appelle à la soumission et/ où à la mort des Chrétiens.
Un tel aveuglement de la part de responsables religieux est surprenant. L’avenir s’annonce des plus sombres et pour les Juifs et pour les non musulmans.
Joyeuses fêtes de Pessah à vous et à votre famille!
Rosaly Shalom,
Merci de vos bons vœux. Vous êtes cordialement invitée.
“Résurgence violente de l’antisémitisme en Occident et dans le monde, après une période de relative accalmie”. Il n’y a pas de résurgence de l’antisémitisme, car il est consubstantiel avec toutes les idéologies mensongères et éphémères de tous les temps, qu’elles soient de droite ou de gauche. Le message du peuple juif basé sur l’enseignement de la Torah constitue le diapason de l’humanité et de ce fait dérange énormément. En effet, ce message éternel parle de morale, de justice, d’égalité, de respect d’autrui, d’économie libérale mais attentive au défavorisé, de démocratie, de liberté et de libertés, de création d’une famille (papa et maman), d’enfants, d’éducation, de travail et d’un effort permanent pour assurer un monde meilleur.
Quant à votre réflexion “J’ai du mal à comprendre l’attitude de certains Juifs européens” ou américains : vous avez raison et vous n’êtes pas la seule, personne ne peut comprendre. Les différents “rabbins” ou dirigeants communautaires qui contribuent aujourd’hui à induire en erreur les juifs en leur “enseignant” que le judaïsme est une “religion” continuent la même erreur tragique que leurs homologues du début du XXème siècle qui, pour différentes raisons en contradiction absolue avec l’enseignement de la Torah, ont dissuadé et empêché les juifs de quitter les pays européens. Les funestes résultats de cette erreur tragique sont connus. Etre juif signifie intégrer la dynamique extraordinaire et unique dans l’histoire de l’humanité du retour à Israël, conformément à la promesse de D.ieu proférée il y a 2800 ans par la voix des prophètes d’Israël. Cela se passe et uniquement en Israël et non en exil, que ce soit à New York, Moscou ou Paris.
Rien d’étonnant à cela…….
Nous savons depuis plusieurs années et grâce aux Pétros Dollars que l’ON est devenu l’Urinoir de la Nation Arabe…..même l’ UE à également pris le chemin avec en Tête ….notre Regrettée FRANCE….
C’est la descente vers l’Obscursisme…..
AU TEAM DREUZ, JOYEUSSE CELEBRATION DU PESSAH.
Mes journées journées commencent avec la lecture de vos article. Merci !
Hag sameah à toute l’équipe de DREUZ
“la Judée-Samarie, conquise au cours de la guerre des Six Jours en juin 1967″… Si la Judée-Samarie a été conquise, ce n’est pas par Israël mais par la Jordanie ! Ce n’était pas en 1967 mais en 1948 !
Israël a libéré un territoire conquis par la Jordanie. N’oublions jamais cela !
Israël a reconquis en 1967 une terre, qui était sienne, depuis des millénaires, momentanément occupée par un pays arabe.
“La Guerre des Six Jours (hébreu : מלחמת ששת הימים, ‘Milhemet Sheshet HaYamim’) fut la première grande tentative des pays arabes de détruire Israël depuis 1948. Elle opposa du 5 au 10 juin 1967 Israël à une coalition de 4 pays arabes : l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et l’Irak. La guerre fut déclenchée par Israël en tant que guerre préventive lorsqu’une attaque de l’Égypte se fit imminente. Les premières heures de la guerre ont été marquées par l’Opération Focus qui permit la destruction de la majeure partie des forces aériennes égyptiennes en l’espace de 3 heures. A l’issue de six jours de combats intenses sur trois fronts, les forces israéliennes avaient conquis le désert du Sinaï et la bande de Gaza au sud, Jérusalem-Est et la Judée-Samarie à l’est et le plateau du Golan au nord.
(Source: Guerre des Six Jours (5 au 10 juin 1967)Armée de Défense d’Israël)
Si vous avez des objections, vous pouvez toujours les adresser au Rabbin Hier, qui je pense, connaît très bien l’histoire d’Israël.
Vous ne faites que confirmer mes propos. Ce que vous dites n’est rien d’autre que ce que je dis. Par ailleurs, je connais aussi parfaitement l’Histoire de mon pays.
Conquête ne veut pas dire reconquête. Une conquête implique l’acquisition d’un territoire qui est étranger.
La Jordanie à conquis la Judée et la Samarie, pas Israël qui a libéré ces territoires, ou reconquis, si vous préférez… Ici, dans ce texte, ce n’est ni le verbe “libéré” ni le verbe “reconquérir” qui est utilisé mais bien celui de “conquérir”… C’est la raison de mon intervention.
פשות
Vous avez raison: j’aurais dû traduire “captured” ” par “reconquis” ou “libéré”.
Que signifie le petit mot en hébreu à la fin de votre commentaire?
Selon le Harrap’s, “To capture” signifie :
1. capturer (un navire, un malfaiteur, un animal, etc.) ; prendre (une ville) (from, sur); s’emparer (d’un malfaiteur); captiver (l’attention,l’imagination, de qn); (of artist, painting) saisir (une ressemblance); Com: to capture the market, accaparer la vente.
2. W.Tel : etc : capter (des ondes, une émission)
La traduction la plus fidèle dans le texte serait donc “prise au cours de la guerre des Six Jours en juin 1967” plutôt que conquise, mais cela revient au même et, dans un cas comme dans l’autre (conquise ou prise) c’est historiquement faux.
Nous n’avons ni pris, ni conquis la Judée et la Samarie, nous l’avons récupérée, reconquise, nous nous la sommes réappropriée, nous l’avons libérée.
Le problème n’est pas dans votre traduction, Rosaly, mais dans les mots utilisés par le rabbin Marvin Hier lui-même. Il répète machinalement la formule utilisée par les antisémites qui prennent Israël pour cible et lui inventent une histoire plaçant les Arabes comme des victimes (des colonisés) et les Juifs comme des bourreaux (des colonisateurs) alors que, historiquement, rien n’est plus faux.
Le mot que j’ai écrit en hébreu se dit et se lit “pashout”, et ça veut dire “c’est clair”, “c’est évident”.
En hébreu, on dit Yéhouda vé Shomron’, pour parler de la Judée-Samarie… Yéhouda vé Shomron (ou Yésha, du petit nom de ces régions) sont “la Judée et la Samarie”. En français on lie les deux région en disant la “Judée-Samarie”, c’est ce qui fait que j’ai cafouillé sur le pluriel et le singulier. J’ai écrit “la Judée et la Samarie (…) on l’a récupérée, reconquise, libérée”…
Voilà, c’était pour expliquer mon erreur.
“Yésha” est l’abréviation hébraïque de “Yéhouda vé Shomron”
je trouve que le terme “libéré” est plus approprié.
également quand on parle des russes on parle toujours de son action en ukraine et on oublie systématiquement la crimée qui semble être passée par pertes et profits ????
C’est ce que je dis, en effet.
Vision d’un clochard qui débarquerait de la Planète Mars et porterait un jugement sur l’ONU après quelques études de la presse mondiale
en traduction simultanée Terre – Mars :
L’ONU semble contrainte par la raison du plus fort ,
en l’occurrence 1 milliard 400 000 000 de musulmans
contre 14 millions de juifs sur la planète Terre ,
cette évidence matérielle déjà décrite dans l’Art de la Guerre
de Sun Tzu est en adéquation avec une autre évidence «morale»
d’un Jean de la Fontaine : La raison du plus fort
est toujours la meilleure !
Conclusion du clochard Martien : il est temps d’agir !
l’ONU doit disparaître.
Puisque d’ores et déjà pour n’importe quel problème, il y a une majorité automatique (ce qui est impensable pour un jugement démocratique)
Puisque en plus de cette majorité, quasiment l’ensemble de l’Europe est toujours la proie de sa maladive obsession du juif.
De plus, cet Organisme qui devrait œuvrer pour la paix, n’est qu’un lieu pour faire des pactes géostratégiques, qui automatiquement arrangent et bénéficient toujours aux mêmes.
Et je rajouterais que je pense l’ONU, responsable de pas mal de conflits – ce qui est contraire à ce qu’elle doit être.
J’arrive en retard (de plus en plus souvent) mais j’ai grand plaisir à lire l’article et le débat qui s’ensuit. Merci à tous ! Toda !
Les deux derniers jours de Pessah – 20 et 21 Nissan, 17 et 18 avril – doivent être les plus joyeux, je l’ai appris dans une Haggadah de Loubavitch. Parce que la liberté achève de se matérialiser ! Bonnes fêtes à tous.