Publié par Manuel Gomez le 7 mai 2017

Le 2 mai 2017, et pour la troisième année consécutive, les ennemis de la France, et j’ajouterai même de l’Algérie, se sont manifestés autour des collectifs « L’Autre 8 mai 1945 » et « Sortir du colonialisme » afin d’obliger l’État Français à reconnaître les massacres commis le 8 mai 1945 à Sétif et sa proche région.

Sous le titre « Que s’est-il passé en mai-juin 1945 dans le Constantinois ? », cette manifestation bénéficiait du soutien de la Mairie de Paris et de la Ligue des droits de l’homme et sous le parrainage des quotidiens Al Watan et Médiapart.

Il est tout de même étonnant que des intervenants aussi prestigieux que Olivier Le Cour Grandmaison, maître de conférence en sciences et philosophie politiques à l’université d’Evry-Val d’Essonne, que Gilles Manceron, historien, qu’Emmanuelle Sibeud, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 8, que Louis-Georges Tin, président du CRAN, Catherine Coquery-Vidrovitch, professeur émérite d’histoire de l’Afrique à l’université Diderot Paris 7 et Patrick Farbiaz, animateur de « Sortir du colonialisme » occultent, volontairement, les débuts de ces tragiques évènements alors que, paraît-il, les stigmates de cette tuerie collective demeurent visibles 72 ans après !

Toutes ces voix illustres se font entendre régulièrement et militent pour le « Vivre ensemble » et le rétablissement de relations apaisées qui permettront de lever le voile, dans le but avoué publiquement que l’État français reconnaisse officiellement les crimes commis en son nom, pas uniquement le 8 mai 1945 mais également tout au long de son histoire coloniale.

Bien entendu, et comme par hasard, ce colloque coïncide avec le deuxième tour de l’élection présidentielle et souligne la déclaration récente d’Emmanuel Macron à Alger : « Il y a bien eu crime contre l’humanité durant la période coloniale en Algérie (par l’armée française) ».

Cela est bien précisé car il est évident que le FLN et l’ALN n’ont jamais commis de crimes contre l’humanité (les Harkis), cela va de soi !

Soulignons tout de même que malgré cette vibrante déclaration pré-électorale, le candidat Macron n’a toujours pas signé l’appel « Pour la reconnaissance des crimes coloniaux », lancé par Le Cour Grandmaison, le CRAN et M’Hamed Kaki de l’association Les Oranges !

C’est bien regrettable pour vous !

Revenons brièvement sur le déroulement réel des évènements du 8 mai 1945 :

  • Une manifestation pro-indépendantiste avance vers le centre-ville de Sétif. Elle est soi-disant pacifique.
  • Un jeune algérien, Saâl Bouzid, élève un drapeau algérien au-dessus de la foule.
  • Un coup de feu part et il est tué.
  • Qui a tiré ? On ne le saura jamais, comme toujours en pareil cas (Qui a tiré le 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger ?)

Notons seulement qu’il aurait fallu un sniper de tout premier ordre pour abattre au fusil ce jeune algérien à plusieurs dizaines de mètres au milieu de centaines de manifestants !

Justement, cette foule de manifestants (pacifiques) se rue sur le centre-ville et égorge 23 européens innocents, enfants, femmes et vieillards, et fait plus de 80 blessés, à l’arme blanche et armes à feu.

Et comme cela était prémédité, dans les localités autour de Sétif on dénombre en même temps plus de 72 morts.

Cela est toujours passé sous silence, or, s’il n’y avait pas eu ces premiers massacres il n’y aurait pas eu de répression…CQFD !

Il y aurait eu, selon vos historiens et conférenciers, 45.000 morts algériens au cours des jours qui ont suivi dans toute la proche région. C’est un mensonge.

D’autres sources de votre entourage font état d’environ 20.000 morts. C’est également un mensonge, mais vous n’êtes pas à 20.000 morts près !

Des chercheurs algériens du Centre Historique sur l’Algérie, messieurs Mesli et Arroua, ont estimé le nombre de victimes de la répression entre 8 et 10.000, et affirment que tous les autres chiffres ne sont que de la propagande politicienne.

Selon votre conférencier, l’historien Gilles Manceron :

« La France serait de nos jours encore malade de n’avoir pas reconnu cette page sanglante de son histoire et les séquelles de son passé colonial prolongeraient le racisme républicain et seraient à l’origine des soubassements des manifestations racistes et islamophobes d’aujourd’hui, même au cœur de l’État ».

Vous divaguez, monsieur l’historien : si la France est malade c’est de nourrir en son sein quelques citoyens indignes, qui la haïssent.

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Vous êtes des ennemis de la France et même de l’Algérie.

Vous êtes des idéologues qui par vos actes et vos paroles attisent les haines et motivent les déferlements des casseurs cagoulés d’extrême gauche qui brûlent nos policiers et brisent tout, dans les rues de nos cités.

Et vous ne le faites que dans le but d’exister car, sans cela, vous seriez invisibles.

La seule question qui se pose est : « Que faites-vous encore en France ? »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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