Publié par Jean-Patrick Grumberg le 14 mai 2017

Retenez votre souffle. Rien de ce que vous allez lire dans ce court article n’est publié dans les médias francophones, car ils veulent absolument vous donner à croire que Donald Trump mérite la destitution et la prison. Et pourtant, tout ce que je m’apprête à vous dire est largement documenté dans les médias américains.

Le député de l’Etat de New-York Peter King a déclaré ce dimanche : “il y a probablement plus de connexions entre Clinton et la Russie qu’entre Moscou et le Président Trump”.

“Je ne suis pas au courant qu’il existe la moindre preuve de collusion entre la campagne Trump et la Russie, ou entre la Russie et les membres de la campagne de Trump,” a déclaré le député dans une interview sur la chaîne new-yorkaise AM 970 pour John Catsimatidis.

“Il y a probablement plus de preuves de liens entre la Russie et la campagne Clinton que tous les liens qu’on peut imaginer entre la Russie les gens impliqués dans la campagne électorale de Trump,” a ajouté King.

King a également rejeté les critiques autour des motifs pour lesquels Trump aurait limogé le directeur du FBI James Comey, expliquant que l’enquête concernant la Russie est menée par des hauts responsables du FBI, et pas par Comey.

“Si vous avez dans l’idée d’accuser le président des Etats-Unis de trahison, vous feriez bien de savoir de quoi vous parlez”, a expliqué King, car “pour le moment, aucune des personnes qui accusent [Trump] ne savent de quoi elles parlent.”

Faisant remarquer que Trump a adopté une position très ferme vis-à-vis de Poutine, il a ajouté que le Président va prendre des décisions géopolitiques très anti-Poutine dans le futur.

“Poutine, que ce soit concernant l’Ukraine, que ce soit la Syrie, que ce soit le vol de ses avions de combat trop près des Etats-Unis… Poutine doit comprendre qu’il ne s’en tirera pas comme ça, et que Donald Trump est très sérieusement décidé à s’opposer à la Russie.”

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  • De récentes révélations montrent que Tony Podesta, un proche d’Hillary Clinton et frère de John Podesta, directeur de campagne d’Hillary Clinton, a des liens étroits avec la Russie. L’année dernière, Tony Podesta a reçu 170 000 dollars de la Sberbank, la plus importante banque russe, afin qu’il mette fin aux sanctions contre la Russie.
  • Le Podesta Group, un puissant lobby démocrate de Washington créé en 1998 par John et Tony Podesta, a reçu plus de 24 millions de dollars d’honoraires en 2016, dont plus de la moitié de pays étrangers, selon le groupe de surveillance indépendant Responsive Politics.
  • Alors qu’elle était au gouvernement, expliquait le New York Times, Hillary Clinton a vendu un cinquième de l’uranium américain à la Russie. En retour, affirme l’auteur du livre Clinton Cash, la Fondation Clinton a reçu 145 millions de dollars de la Russie, chiffres confirmés par The Weekly Standard.
  • Bill Clinton a reçu un demi-million de dollars en 2010 pour une seule conférence, à Moscou, payée par une société russe, Renaissance Capital, qui a des liens avec les services d’espionnage russes, selon le New York Times.
  • Selon un article du Daily Caller publié en mars, soit bien après l’élection, John Podesta a “oublié” de révéler qu’il a reçu 75 000 actions d’une société financière russe — Joule Unlimited — pour laquelle il a servi au poste de directeur entre 2010 et 2014, quand il est entré à la Maison-Blanche au service d’Obama en 2014.
  • D’après Forbes, l’ex-sénateur de Louisiane John Breaux, qui a participé à la campagne électorale d’Hillary Clinton en 2008, est le représentant de Gazprombank GPB, une branche de la troisième plus grosse banque russe pour des dossiers des “droit bancaire et réglementation, y compris les sanctions applicables.”
  • En mars, un porte-parole du président Poutine a déclaré que l’ambassadeur de Russie en Amérique Sergey Kislyak a plusieurs fois rencontré des membres de la campagne Clinton durant l’élection 2016. La campagne Clinton n’a jamais révélé la nature et le nombre de ces réunions secrètes.

Lorsque l’équipe de campagne d’Hillary Clinton a déclaré au FBI que ses serveurs ont été piratés par la Russie, elle a refusé que les enquêteurs examinent les ordinateurs piratés.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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