Publié par Nancy Verdier le 3 mai 2017

A l’initiative de Juliette Méadel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée de l’Aide aux victimes, une odieuse pétition circule actuellement sur la toile.

Elle s’intitule « Madame Le Pen, vous n’aurez pas nos haines ».

Le texte de la pétition reprend l’une des phrases de l’émouvant hommage rendu par son compagnon à Xavier Jugelé, le policier récemment assassiné par un djihadiste aux Champs Élysées. « non, vous n’aurez pas ma haine ».

Cette phrase s’adressait à l’auteur de l’attentat meurtrier contre un policier dans l’exercice de ses fonctions de protection et de défense des citoyens.

Lancé à l’adresse des djihadistes, ce « cri » avait été poussé la première fois au moment des attentats du Bataclan et des terrasses parisiennes, lorsqu’Antoine Leiris, qui avait perdu sa femme et la mère de son enfant au Bataclan le 13 novembre 2015, s’était adressé aux djihadistes pour leur dire « Non, vous n’aurez pas ma haine ».

Pour celui qui vient de perdre un être cher, dans les conditions atroces que l’on sait, cette interjection a une valeur symbolique d’élévation et si elle peut être interprétée comme une tentative de désarmer l’agresseur et d’anesthésier celui qui souffre, elle cherche aussi à imposer le silence à ceux qui chercheraient vengeance. Il s’agit en réalité d’un appel à la « soumission ».

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Une grossière manœuvre politicienne

La réutilisation de cette « devise », en fin de campagne électorale et dans une pétition à caractère propagandiste, n’est en réalité qu’une grossière manœuvre politicienne pour culpabiliser la candidate ex-FN et grappiller des voix au profit d’Emmanuel Macron. La pétition interpelle directement Marine Le Pen comme si celle-ci était à la fois responsable et instigatrice des attentats.

La vérité est qu’elle sera confrontée dimanche à Emmanuel Macron et que ce dernier a montré trop de faiblesses et de lacunes qui éclatent désormais aux yeux de tous. N’a-t-il pas déclaré notamment, à l’instar de Manuel Valls, qu’il fallait s’habituer aux attentats alors que Marine Le Pen veut dans ses propositions mettre un terme à cette guerre cruelle imposée à nos concitoyens par la lâcheté des dirigeants politiques qui se sont succédé au pouvoir ?

Dès les premières lignes de la pétition de celle qui est censée s’occuper des victimes d’attentats, le ton est donné : la haine est du côté de Marine Le Pen, pas de celui des tueurs djihadistes.

«A quelques jours du second tour de la présidentielle, de nombreuses personnalités ont décidé de reprendre ce “cri de résistance” en s’adressant à la candidate frontiste : “Madame Le Pen, vous n’aurez pas nos haines”. Nous pensons que vous souhaiteriez peut-être signer leur appel :Artistes, philosophes, représentants du monde associatif proches des victimes d’attentat comme Etienne Cardiles, le compagnon de Xavier Jugelé, Françoise Rudetzki ou Georges Salines s’élèvent contre l’instrumentalisation des peurs.

Pour la deuxième fois de l’histoire de notre pays, l’extrême droite atteint le second tour de l’élection présidentielle. En exploitant les peurs et les craintes que les attentats récents ont exacerbées, le Front national est à présent aux portes du pouvoir en France.

Pourtant, son message est porteur de haine. Une haine qui attise la guerre dont nous ne voulons pas.»

Pour Juliette Méadel, cet appel à la soumission, à la tolérance de la violence djihadiste, devient un «cri de résistance».

«Un cri de résistance, un appel à la paix qui a d’autant plus de poids qu’il est porté par des victimes et leurs familles et que de nombreux citoyens ont pu se reconnaître dans ce message de paix malgré la répétition des attentats qui ont frappé notre pays depuis 2012. Ce fut, en France : Toulouse, Montauban, Charlie Hebdo, Montrouge, l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, Villejuif, Saint-Quentin-Fallavier, le Thalys, le Bataclan, les terrasses parisiennes, le Stade de France, Magnanville, Nice, Saint-Étienne-du-Rouvray, le Carrousel du Louvre, les Champs-Elysées. Ce fut aussi, à l’étranger, les Français frappés par les attaques de : Copenhague, Tripoli, Bamako, le musée du Bardo à Tunis, Ouagadougou, Grand-Bassam, Bruxelles, Gao, le marché de Noël de Berlin, Istanbul et Londres. Une succession morbide d’attentats destinée à nous effrayer et à nous terroriser.»

Oui, la France a peur

Oui la France a peur madame Méadel, mais vous comme vos amis socialistes et le pantin Macron que vous propulsez, vous feignez d’ignorer qu’ils ont peur des tueurs djihadistes et de la politique menée par votre gouvernement socialiste et vous récupérez ces peurs à des fins politiques. Vous avez décidé qu’il n’y avait pas de solution à la propagation de l’Islam et du terrorisme, décidé qu’il fallait détourner l’attention des Français des vrais coupables et porter le fer contre Marine Le Pen. Quelle folie ! Entre désespoir et avilissement, certains de nos compatriotes choisissent de quitter ce pays. Vous inversez les responsabilités. Tout ne se vaut pas et les criminels méritent une punition. Et désolée de vous le dire, mais ces criminels ne sont pas des blonds aux yeux bleus.

Naturellement la gauche islamophile n’est pour rien dans cette situation tragique que traverse le pays et vous ajoutez sans complexe :

Si «la France a peur», alors tout est possible, même le pire. La peur inspire la colère, la colère conduit à la haine dit le philosophe. Ce mécanisme primaire est bien connu de ceux qui veulent semer la discorde par l’exploitation politique de la peur. Le principal objectif des terroristes est bien celui– la : terroriser pour semer le chaos et détruire notre modèle démocratique. Les terroristes attendent des élections qu’elles remettent en cause les valeurs de la République française qu’ils abhorrent. Ils haïssent la liberté et l’égalité et attendent que, par l’instauration de lois qui discriminent, l’inégalité conduise à l’affrontement et à la guerre civile. Si, demain, les lois de la République entérinaient la «préférence nationale», ce serait la fin du principe d’égalité. Les premiers visés par cette discrimination n’en concevront qu’un ressentiment plus fort qui nous aspirera dans le cercle infernal du rejet de l’autre et de la haine de soi.

Marine Le Pen a-t-elle dans son programme parlé de vengeance et de loi du talion ? C’est en tout cas ce que prétend Juliette Méadel qui sans vergogne décoche ses flèches à la candidate :

«Parce que la vengeance et la loi du talion, ce n’est pas notre conception de la Justice. Au lieu d’apaiser les esprits, votre projet ne fait que stimuler les tensions sans rien résoudre de nos difficultés, au contraire. Vous êtes le terreau sur lequel prospèrent nos ennemis. De simplifications en instrumentalisations, votre projet fragilise la République que vous prétendez défendre et renforce le terrorisme que vous prétendez combattre. Face aux fléaux qui nous menacent et dont vous faites le lit, il ne peut y avoir d’autre réponse que la République, toute la République et rien que la République.»

Vous vous croyez ensuite autorisée à parler au nom du peuple français :

«Nous, citoyens de France, nous aimons notre pays avec passion parce que nous aimons la liberté, toutes les libertés et en particulier la liberté d’expression, nous chérissons l’égalité et la fraternité. La France est d’autant plus belle et célébrée depuis des siècles qu’elle est liberté et métissage. Elle se doit de rester fidèle à son histoire, celle d’une patrie qui recueille et protège ceux qui fuient la guerre, et les régimes politiques totalitaires, celle qui reçoit tous les enfants dans son école, quelle que soit l’origine de leurs parents, quelles que soient les croyances et les cultures, dès lors qu’elles s’inscrivent dans le cadre démocratique.

Cette France-là est résiliente : après une succession d’attentats d’une ampleur inédite, elle a su résister à la haine et faire ainsi la démonstration de la solidité de ses institutions et de son système démocratique. C’est cette France-là que nous chérissons, c’est au nom de cette France-là que nous nous battrons pour que jamais, Madame Le Pen, vous n’ayez nos peurs, nos haines et nos colères.»

Suivent les noms d’actrices et d’acteurs, d’écrivains, de politiciens abâtardis, de mondains et aussi hélas de parents de victimes.

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Jusqu’où iront-ils pour faire gagner leur infâme poulain aux élections présidentielles ? Je dis infâme, car je ne suis pas près d’oublier son accusation en Algérie de crime contre l’humanité à l’encontre du pays qu’il souhaite représenter et gouverner, ni ses dérapages sur les attentats dont il rend la France, les Français et les Européens responsables, ou son attitude vis-à-vis des islamistes et de l’UOIF qu’il côtoie sans complexe, ni sa légèreté quand il concède qu’il n’a aucun plan contre le terrorisme ou encore sa démence lors de ses meetings où il s’époumone contre Marine Le Pen, le dernier obstacle avant sa gloire éternelle : «Pas ça, pas ça, pas ça !»

Il l’accuse d’être haineuse et violente alors que c’est lui qui se déchaîne et montre sa face sinistre, déroutante et plus qu’inquiétante. On le sait, Macron ne supportera pas d’être battu aux élections. Alors, tous les coups sont permis…. Ensuite le vrai visage de ce dictateur en puissance, capable dans un même discours de dire tout et son contraire, se révélera à coups de 49/3 et d’ordonnances, mais il sera trop tard pour la France et les Français.
Cette France dont il ne «voit pas la culture» tandis qu’il étale son inculture et sa piètre connaissance de l’histoire à Oradour et au musée de la Shoah, il n’a de cesse de la piétiner, comme il n’a de cesse de piétiner les Français qu’ils ne voient pas à Marseille, piétiner les travailleurs à qui il conseille de travailler plus pour s’acheter un costard tandis que son mentor Jacques Attali affirme sans vergogne sur LCI que la fermeture de Whirlpool est une «anecdote».

S’il rend hommage le 1er mai à un immigré jeté à la Seine par des skinheads catalogués FN, il n’a pour autant pas le moindre mot contre la multiplication des crimes commis contre nos concitoyens, à commencer par les crimes antisémites tel celui récemment commis sur Sarah Halimi poignardée et défenestrée à son domicile du 11e arrondissement par son voisin musulman ; pas un mot contre les crimes antisémites qui ont détruit les vies d’Ilan Halimi, tombé en 2006 dans un piège tendu par un réseau criminel, ou de Sébastien Selam, le jeune DJ en pleine ascension professionnelle contre lequel s’est acharné son voisin et ami d’enfance musulman ; pas un mot pour les victimes tombées à Toulouse et Montauban sous les balles de l’antisémite et djihadiste Mohammed Merah, pas un mot pour Charlie, les terrasses, le Bataclan, l’hyper casher, Nice ; pas un mot contre les égorgements d’un couple de policiers à Magnanville le 13 juin 2016, et d’un prêtre à St Etienne du Rouvray le 26 juillet 2016 alors qu’il officiait. Pas un mot contre tant d’autres crimes commis par des musulmans «ordinaires» qui ont détruit la vie de milliers de français.

Emmanuel Macron réserve sa révolte contre Marine Le Pen, pas contre les tueurs djihadistes.

C’est sans doute pour combler cette lacune, ce manque de compassion assourdissant qui n’a pas échappé aux Français que Juliette Méadel, sur le tard et à quelques jours du 2e tour, s’est lancée dans cette odieuse «compétition» qui instrumentalise les victimes, répertorie les crimes commis mais fait quand même porter le chapeau à Marine Le Pen. Quelle odieuse entourloupe !

La réalité est que rien dans ces crimes djihadistes ne touche profondément Emmanuel Macron. Pour ce «hors sol» dont la trajectoire de conquête efface la réalité, les meurtrissures d’un peuple qui pour lui n’existe déjà plus ne sont que des «anecdotes» sur le chemin de ce qu’il prétend être un grand renouveau historique de la France et même de l’humanité. Tel un illuminé, il se plaît à évoquer dans ses discours ésotériques cet espace irénique où il ne faut pas haïr mais aimer, surtout l’ennemi qui tue de son glaive, que demain sera «Printemps», «qu’il y a des rivières, des oiseaux, des fleurs, des frères (musulmans) et des sœurs», et surtout qu’il faut assimiler Marine Le Pen aux crimes passés et à venir, inverser les valeurs, faire comme si la coupable c’est ELLE.

Madame Méadel, «Non, vous n’aurez pas ma haine», ce cri de résistance comme vous l’appelez mais que je qualifierais plutôt de cri de désespoir, s’adresse à l’origine aux auteurs des attentats djihadistes meurtriers contre des citoyens français ou contre les valeurs de la République. En retournant cette phrase contre Marine Le Pen, voulez-vous indiquer par là qu’elle équivaut aux djihadistes ? N’avez-vous pas le sentiment de donner raison aux tueurs et de les encourager à prospérer ?

Croyez-vous qu’avec de tels arguments, les Français suivront longtemps leur nouveau leader s’il vient à être élu ?

Croyez-moi, madame Méadel, à peine le sera-t-il qu’il rassemblera la haine des Français, car la réalité est qu’Emmanuel Macron qui ne dénigre jamais les véritables auteurs de ces crimes contre l’humain a d’autant moins la carrure d’un président qu’il est soutenu par les djihadistes. Et c’est cette forfaiture qu’il faut dénoncer, parce qu’elle n’est pas une fiction mais une réalité tragique orchestrée par son bras droit Richard Ferrand et tous ses acolytes socialistes, gauchistes et islamo-compatibles porteurs d’un projet mortifère pour la France et l’Europe :

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Nancy Verdier pour Dreuz.info.

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