Face aux résistances arabes, Donald Trump n’honorera pas immédiatement sa promesse de campagne visant à déplacer l’ambassade américaine d’Israël à Jérusalem. Le décryptage de Pierre Rehov.
Donald Trump l’avait promis durant sa campagne. À peine élu, il s’empresserait de déplacer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, capitale d’Israël non reconnue par la communauté internationale, et pourtant, dans les faits, son centre administratif. Le président Trump est pourtant, provisoirement, revenu sur sa parole, promettant tout de même de s’exécuter avant la fin de son mandat. Cela peut se comprendre, de la part d’un homme qui a bâti sa carrière sur «l’art de la négociation» et assure être capable de conclure le deal le plus difficile de tous les temps, rien de moins que la résolution du conflit israélo-arabe.
La problématique, plus délicate qu’elle n’y paraît, remonte à une loi du 23 octobre 1995 votée par le Congrès qui impose le déplacement de l’ambassade, mais laisse au président en exercice la possibilité d’en retarder l’échéance tous les six mois, pour des raisons de sécurité.
Israël est le seul pays au monde dont la capitale officielle n’est pas reconnue. Les ambassades de la quasi totalité des pays sont donc établies à Tel Aviv, à quelques soixante kilomètres des ministères.
Depuis cette fameuse loi, chaque président américain, de Clinton à Obama en passant par George W. Bush a reconduit l’échéance qui tombe le 1er décembre et le 1er juin. Les raisons en sont toujours les mêmes. Pression du monde arabe, chantage au terrorisme, volonté de trouver une solution au conflit par l’établissement de deux pays pour deux peuples se partageant la capitale, intérêts financiers liés aux hydrocarbures.
Cette année, cependant, montre sous un jour nouveau sur ce qui apparaît comme une simple formalité. Il aurait suffi en effet, au président Trump de ne rien faire, autrement dit ne pas signer le document de reconduction, pour que David Friedman, le nouvel ambassadeur américain, établisse son quartier général à Jérusalem plutôt qu’à Tel Aviv. Cela semblerait logique puisque, quel que soit le statut final de la ville trois fois sainte, Jérusalem ouest restera rattachée à Israël. Quant aux Palestiniens, leur centre administratif, y compris l’incroyablement luxueux palais présidentiel de Mahmud Abbas, est établi à Ramallah.
Pourquoi, dans ce cas, une telle frénésie autour d’un événement qui, tout compte fait, n’aurait d’autre valeur que symbolique? Justement. Au Moyen Orient les symboles ont une force qui surpasse la logique ou le simple pragmatisme.
Mais, tout d’abord, quelques faits historiques et religieux qu’il n’est pas inutile de rappeler.
En 1870, d’après plusieurs études, regroupant, entre autres, celles de Karl Marx, Gerardy Santine, et Nu‘aman Al Qasatli, mais laissant de côté le recensement effectué par l’empire Ottoman, car celui-ci ne tenait compte que ses citoyens officiels, la population de Jérusalem se décomposait de la façon suivante: 11.000 Juifs, 6500 Musulmans, 4500 Chrétiens.
Une grande majorité de Juifs, donc, malgré une réécriture progressive de l’histoire de la région à fins de propagande.
Le plan de l’ONU de 1947, qui devait donner naissance à deux pays, l’un Juif et l’autre Arabe dans les 20% restant de la Palestine mandataire, prévoyait l’internationalisation de Jérusalem.
Sans le refus arabe, traduit dans les faits par l’attaque des cinq pays limitrophes du tout jeune État hébreu, avec une volonté génocidaire affichée, la fameuse «Naqba» ou «Catastrophe», c’est-à-dire le départ volontaire ou non de quelques centaines de milliers de Palestiniens devenus «réfugiés», n’aurait jamais eu lieu. Il est clair que les leaders arabes ne s’attendaient pas à ce que le jeune pays, refuge des survivants des camps de la mort, repousse leurs armées d’invasion.
L’une des batailles les plus acharnées fut celle pour la libération de Jérusalem. La Jordanie s’empara de la partie est de la ville, en chassa tous les Juifs, détruisit 60 synagogues, et désacralisa la quasi totalité des cimetières. De ce jour, et jusqu’en 1967, les Juifs n’eurent plus accès à leur lieu saint le plus sacré, le mur des lamentations, désormais sous contrôle jordanien.
Il est à noter qu’à peine cette partie de Jérusalem conquise, le royaume s’en désintéressa totalement jusqu’en 67, où elle devient officiellement le «troisième lieu saint de l’Islam». Au cours des dix-neuf années qui suivirent, aucun chef de gouvernement arabe ne s’y rendit en visite officielle, ne serait-ce que pour prier au dôme du rocher ou à la mosquée Al Aqsa. Des photographies d’époque montrent des bâtiments mal entretenus, entourant une esplanade envahie par les herbes hautes. La vieille ville de Jérusalem, Al Quds pour les musulmans, ne présentait plus d’intérêt, puisqu’elle leur appartenait.
Un intérêt qui d’ailleurs ne s’est jamais révélé au cours des siècles, si ce n’est au tout début de l’ère islamique, lorsque, 40 ans après la mort du prophète Mahomet, le calife Umar ibn Al-Kattâb, décida de permettre aux fidèles syriens d’y effectuer un pèlerinage, puisqu’ils étaient interdits de séjour à la Mecque. Ainsi que l’indique le professeur Gabriel Barkay, historien et archéologue: «Il substituait ainsi le rocher blanc de la fondation du monde à la Kaaba, la météorite noire d’Arabie». Pour justifier sa décision, Al-Kattâb se servit d’une légende présente dans le Coran, selon laquelle le prophète Mahomet se serait, au cours d’une nuit, envolé vers le Paradis sur sa jument Al Buraq, depuis la «mosquée lointaine» (Al Aqsa).
Les historiens, y compris les spécialistes de l’Islam, parmi lesquels le docteur Mordehai Kédar, situent cette mosquée non pas à Jérusalem, mais à Ji’irrana, une petite ville au nord de la Mecque, sur la route de Taaf où Mahomet se rendait régulièrement pour prier. Le nom de Jérusalem, qui apparaît 700 fois dans l’ancien Testament et régulièrement dans les Évangiles, n’est pas cité une seule fois dans le Coran.
Il est également utile de noter que Jérusalem, tout au long de son Histoire, n’a jamais été la capitale d’aucun pays à part Israël.
En 1967, alors en pleine guerre avec l’Égypte et la Syrie, l’État hébreu recommanda au roi Hussein de Jordanie de ne pas intervenir dans le conflit, au risque pour lui de perdre sa mainmise sur la ville sainte. Une recommandation qu’il ne voulut pas entendre. À l’issue de la guerre éclair, Israël, vainqueur, réunifia Jérusalem, pour, plus tard, l’annexer, donnant par la même occasion à la population locale un statut de résident, proche de la citoyenneté.
Depuis, toutes les religions sont respectées dans cette ville modernisée et relativement prospère où chacun, Musulman, Juif ou Chrétien, peut accéder librement à ses lieux saints.
Enfin, pas tout à fait…
Malgré sa victoire écrasante, Israël a continué d’autoriser le Waqf, organisation islamique jordanienne, à administrer l’esplanade des mosquées, pourtant construite sur les restes des Temples de Hérode et de Salomon. Selon la loi coranique, seul un musulman a le droit de prier sur les lieux saints de l’Islam, ce qui conduit à une situation intenable, puisqu’aucun Juif ni Chrétien ne peut donc se recueillir à l’emplacement du Temple détruit par les romains. C’est ce que l’actualité retient sous le nom de «statu quo».
Un statu quo de plus en plus difficile à respecter, des deux côtés.
Car, comme son prédécesseur Yasser Arafat, le président actuel de l’Autorité Palestinienne, Mahmud Abbas, élu pour quatre ans en 2005 et toujours au pouvoir, trouve aisé d’inciter régulièrement son peuple à la révolte contre Israël par la diffusion de fausses nouvelles, où il apparaîtrait que les Juifs s’apprêtent à détruire la mosquée Al Aqsa pour y construire leur troisième temple.
Cette tactique, destinée à unifier les foules contre un ennemi commun, a fonctionné en 1929, entraînant le massacre de la population juive de Hébron, puis en 2000, après qu’Arafat a refusé l’accord de paix qui lui était proposé à Camp David, et plus récemment en 2014 et 2015, tandis que Mahmud Abbas déclarait sur sa chaîne de télévision nationale que «tout Jérusalem appartient à l’Islam et qu’aucun Juif ne mettrait jamais ses pieds immondes sur l’esplanade des mosquées» (clip diffusé et traduit par Palestinian Media Watch).
La grande question est de savoir jusqu’à quel point les médias, comme les dirigeants occidentaux, se sont laissés berner par ce double langage, pourtant habituel des dirigeants palestiniens.
Récemment, une procédure intégrée dans la loi palestinienne, qui consiste à verser des sommes importantes aux terroristes enfermés dans les prisons israéliennes ainsi qu’aux familles des «martyrs» tués au cours d’une mission, souvent un acte suicidaire visant les populations civiles, a fait réagir le gouvernement américain, ainsi que d’autres pays occidentaux. Il a même été rapporté par les services secrets qu’au cours de sa visite auprès du président de l’autorité palestinienne, Donald Trump se serait emporté contre Mahmud Abbas, pour cette même raison: «Vous m’avez menti, lui aurait-il hurlé. Vous me parlez de paix quand les Israéliens m’ont apporté la preuve que vous êtes personnellement responsable de l’incitation à la violence».
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À son tour, la Norvège, ulcérée que des sommes versées à l’Autorité Palestinienne aient servi à financer un centre pour la jeunesse baptisée Dalal Mughrabi, du nom d’une terroriste ayant massacré 38 Israéliens dont 12 enfants en 1978, a annoncé qu’elle se désolidarisait du projet et exigeait la restitution des aides engagées. Les Nations unies ne sont pas en reste, malgré des décennies d’attaques systématiques contre l’État hébreu dues à la majorité arabe automatique. Le nouveau secrétaire général Gutteres a également retiré son soutien à de tels projets, regrettant la glorification du terrorisme qui est de mise sous la responsabilité du Fatah et de l’OLP.
Pour en revenir à Jérusalem, c’est ce courant nouveau, issu d’un peu de réalisme, qui pourrait peut-être pousser, non seulement les États Unis, mais un grand nombre d’autres pays, à reconnaître enfin la capitale d’Israël. C’est d’ailleurs ce qu’a fait la Russie de Poutine, courant avril, en annonçant qu’elle reconnaissait Jérusalem ouest comme capital de l’État Juif mais n’y déplacerait pas son ambassade pour l’instant. Plus récemment, le parlement de la République Tchèque, à son tour, a exigé la même reconnaissance de son exécutif.
Tout a été essayé pour tenter de satisfaire l’Autorité Palestinienne au détriment de l’État hébreu, y compris fermer les yeux sur sa forme de terrorisme promue au titre de «combat contre l’occupation». La paix était à ce prix, selon l’Union Européenne et l’administration d’Obama. Seulement le vent a tourné, et le terrorisme, qu’il soit islamiste ( Isis ) ou palestinien ( Hamas, Jihad Islamique et Fatah ), n’est plus toléré par un occident blessé et révulsé.
Car, si Mahmud Abbas voulait vraiment un pays pour son peuple, mettant ainsi fin à ce qu’il est convenu d’appeler «l’occupation israélienne», il lui aurait suffi d’accepter la main tendue d’Ehud Olmert en 2008. 98% de la Cisjordanie (ou Judée Samarie) ainsi que tout Gaza, lui étaient offerts sur un plateau, y compris le contrôle d’une grande partie de la vieille ville. Il lui aurait également suffi de retourner à la table de négociations, sans pré-condition, après l’échec des pourparlers de 2014, sous la houlette d’Obama et de Kerry.
Il lui suffirait peut-être maintenant d’accepter de reconnaître Israël comme État Juif, de renoncer à l’inonder par des millions de réfugiés non intégrables… Et d’accepter ce que l’Histoire, les guerres, les défaites, la logique territoriale, ont bien voulu lui donner.
Ramallah comme capitale d’un état démilitarisé.
À ce prix, la paix pourrait se faire. Mais il ne faut pas rêver.
NDRL : au moment de publier cet article, nous apprenons que la République de Vanuatu vient de reconnaître Jérusalem comme capitale officielle de Jérusalem, emboitant le pas à la Russie et à la Tchécoslovaquie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Rehov. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
“la fameuse «Naqba» ou «Catastrophe», c’est-à-dire le départ volontaire ou non de quelques centaines de milliers de Palestiniens devenus «réfugiés»,”
A ma connaissance, la “Naqba” est l’abandon par la Syrie de ses ressortissants en 1947 et n’a rien a voir avec la raison que vous invoquez.
La raison que vous énoncez a été créée, ex-nihilo, des années après la re-naissance d’Israël’ (En fait quand la création du “peuple palestinien” a été prise en considération par les mass-media et en support cette fiction (pour résumer : une fiction pour soutenir un fiction )).
Ils pleurnichent la “naqba”, mais ils savent que c’est ce qui a permis à 2 millions d’Arabes israéliens d’avoir accès à l’éducation, à la santé, à la liberté, à la démocratie, et à la société de consommation.
Sans cette “naqba” bidon, leur situation actuelle serait identique à celle de Damas, de Alep, de Bagdad et de Mossoul.
Nous n’en serions pas là aujourd’hui si tous les gouvernements successifs Israelien avaient voulu donner un sérieux coup de pied dans cette merde de termitière qui nous empoisonne laVie depuis des années
Les Arabes ont parfaitement compris le jeu de l’Autruche Israélienne à pas vouloir blesser
Paul…Pierre. Ou Ahmed du fait qu’ils sont appuyés par une grande majorité de Pays Collabos ,la France en tête avec en prime cette Vermine de Hussein qui je l’espère paiera tout le mal qu’il à fait aux Israéliens ainsi qu’à l’Europe dont il à été l’idole
Israel est un
Etat Souverain avec ses Frontières reconnues indirectement par toutes
les Nations…..
Avec son Histoire millénaire
Sa monnaie
Les Arabes ont utilisés cette faiblesse
Avec le souhait de vouloir Spolier tout le Pays avec l’aide des dits Collabos
Mais il n’est jamais tard pour donner ce fameux coup de pied et mettre tout ce Monde devant le fait accompli
Qu’avons besoin d’une quelconque autorisation pour conduire notre Pays ou alors sommes nous sous Tutelle mondiale ou tout simplement locataire de notre propre bien
Jusqu’à quand allons nous louvoyer et subir …n’avons nous pas assez payés pour accepter un caprice Arabe..
Nous n’avons plus rien à prouver à qui que ce soit et dans n’importe quel domaine…
Israel appartient et appartiendra toujours uniquement à son Peuple Hebreu de par la volonté du Tout Puissant et de par la volonté de ses citoyens
Chabbat Chalom au Peuple d’Israel
Entièrement d’accord avec vous Namanoche.
Israel appartient et appartiendra toujours uniquement à son Peuple Hebreu de par la volonté du Tout Puissant et de par la volonté de ses citoyens.
Chabbat Chalom au Peuple d’Israël et à tous ceux qui aiment Israël.
Parfait namanoche
Tout est exact, ne plus être en situation de victimes
Excellent
Merci
“En 1967, alors en pleine guerre avec l’Égypte et la Syrie, l’État hébreu recommanda au roi Hussein de Jordanie de ne pas intervenir…”
Mieux dire : En 1967, au matin du premier des 7 jours de la guerre, après de les pilotes revenus d’Égypte aient confirmé la totale destruction de l’aviation égyptienne — et donc que l’état-major savait n’avoir plus rien à redouter sur ce front — le gouvernement israélien fit savoir au roi de Jordanie que, s’il n’attaquait pas, Israël n’attaquerait pas sa Cisjordanie…
@ Mr Pierre Rehov
“de la part d’un homme qui […] assure être capable de conclure le deal le plus difficile de tous les temps, rien de moins que la résolution du conflit israélo-arabe” ???
Le deal le plus difficile de tous les temps ? Certainement pas. Il y en a eu des bien plus difficiles, bien plus longs, et bien plus violents. Songez déjà à ce qu’il a fallu pour que les arabo-musulmans supplantent toutes les peuplades originelles du Golfe, du Maghreb, et du delta du Nil.
Mais ce “conflit” est le plus médiatisé, oui.
Le plus pourri par tout le pognon que l’ONU envoie à ces faux réfugiés, oui.
Le plus pourri par la racaille gauchiste de tous les pays, par toutes leurs Fake News et tous leurs faux reportages qui ont transformé le minable hoax “palestinien” en drame planétaire, oui.
Do c c est bien le plus difficile et il faut y ajouter la puissance des enjeux symboliques
Excellent article fort bien documenté! Jusqu’ici, malgré une hostilité presque unanime, le Président Trump a tenu ses promesses électorales, sauf une, reportée à plus tard, celle du déplacement de l’Ambassade Américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Il s’agit évidemment d’un sujet sensible et sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoués. J’aimerais ici, apporter un point de vue chrétien sur cette question. Point de vue qui n’a rien à voir avec les avis officiels de l’Eglise catholique et de beaucoup d’Eglises protestantes. Pour faire bref, ces Eglises ont longtemps refusé de reconnaître Israël comme étant l’Etat juif et encore moins reconnaître en Jérusalem la capitale une et indivisible de l’Etat d’Israël. La raison profonde de tous ces atermoiements est leur prétention à dire que le christianisme aurait remplacé le judaïsme, ce qui est entièrement faux, tant à la lumière de l’Ancien que du Nouveau Testament. Si les hommes accordent beaucoup d’importance à certains événements tels, par exemple, la conférence de Paris sur le climat dont on ne trouve nulle trace dans la Bible; Dieu lui, accorde une toute autre importance à d’autre événements en particulier ceux relatifs à Israël et qui permettent, à ceux qui prennent la peine de s’y intéresser, de mieux décrypter l’histoire et l’actualité. Je ne sais pas si le courageux Président Trump parviendra à un accord de paix Israélo-Arabe. Je ne sais pas non plus s’il parviendra au bout de son mandat. Il n’est qu’un homme et tout peut arriver à un homme qui se consacre à servir son peuple face à une hostilité mondiale croissante. Accident, maladie,assassinat, complot? En cas de disparition inopinée de Donald Trump, l’homme qui serait immédiatement appelé à lui succéder s’appelle Mike Pence. Or, Mike Pence, d’origine catholique, s’est converti au protestantisme évangélique et est un fervent partisan d’Israël. Il connait bien lui, la prophétie biblique que j’ai esquissée ci-dessus et y croit fermement. Il sait aussi que Jérusalem est mentionné au moins 700 fois dans l’Ancien Testament et aussi de nombreuses fois dans le Nouveau Testament.
J’aimerais ici relever une des dernières mentions le la ville dans l’Ancien Testament, reprise au livre de Zacharie, chap.12, à partir du verset 2: “Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement Pour tous les peuples d’alentour, Et aussi Juda dans le siège de Jérusalem, En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle” … Étrange, ne trouvez-vous pas?
Et Zacharie, chap. 14, verset 2: “Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville” …
Cette prophétie, écrite il y a des milliers d’années, est encore à venir … Et nous pouvons en être sûrs, car d’autre prophéties bibliques se sont déjà accomplies exactement comme elles avaient été annoncées et donc, celles à venir se produirons exactement comme annoncé.
Ceci dit, ne voyez dans tout ceci qu’un modeste exercice de politique fiction.
@gigobleu Tout à fait d’accord avec ce que vous mentionnez, je suis aussi chrétienne et ces passages bibliques de Zacharie sont bien des prophéties à venir.
Prions pour Israël, pour la paix de Jérusalen! Ce que Dieu a dit, Il l’exécutera, la paix ne se fera pas par un homme mais par l’intervention du Tout Puissant qui étendra le Grand Israël. Il est vrai que des chrétiens sont indifférents vis à vis du Peuple Elu, ils en répondront! J’ai ce même sentiment au sujet de D.Trump, je pense depuis le début qu’on le fera taire définitivement. Obama a ses sbires, c’est un vicieux qui soulève les électeurs démocrates, mais Dieu aura le dernier mot, Il est Souverain. Soyez béni!
@jacqueline. J’ai bien précisé à la fin de mon commentaire qu’il s’agissait d’un modeste exercice de politique fiction. Les temps et les moments de l’histoire appartiennent à Dieu seul. Et il serait fort présomptueux de ma part de prétendre que mon analyse est juste. Ceci dit, si l’on considère que l’Ancien Testament raconte, entre-autres, toute l’histoire d’Israël, j’ai été frappé de constater que l’allusion à Jérusalem que je mentionne se trouve à la fin de l’Ancien Testament, donc, peut-être, à la fin de l’Histoire tout court? Le Nouveau Testament nous apporte aussi, bien sûr, d’autre précisions concernant les temps de la fin qui éclairent l’Ancien Testament. Nous savons que les juifs ne reconnaissent que l’Ancien Testament qui raconte leur histoire de A à Z en attendant la venue du Messie. Nous, chrétiens, croyons que Christ est le Messie venu une première fois et attendons sont retour. Il viendra donc pour les uns et reviendra pour les autres. Enfin, lorsque la Bible parle des temps de la fin, pour le chrétien, il s’agit de la période qui s’écoule entre l’ascension de Jésus et son retour. Nous serions donc à la fin des temps de la fin?
Je prends le risque, au vu des événements que nous vivons clairement annoncés dans les Écritures (rétablissement d’Israël, retour massif des juifs, hostilité grandissante à leur égard …) de dire que l’avènement du Messie est proche. Au plaisir d’un autre partage?
@gigobleu, non je me suis mal exprimée, nous sommes dans l’attente du Messie qui vient rechercher l’Epouse, mais les temps de la fin de l’Eglise est proche, après viendra l’antichrist qui séduira beaucoup de monde. Je penses que nous entrons dans les “petites” tribulations”, le monde ne veut plus de Dieu, il est son propre dieu. puis viendra ce qui est annoncé, les grandes tribulations, mais ce ne sera pas la fin du monde comme beaucoup de chrétiens le croient. Je ne veut pas jouer avec des versets, celà ne viendrait pas du Seigneur, je dis simplement que nous devons nous tenir prêts(Matthieu 24) les prophéties s’accélèrent. Je ne veux pas faire de politique, mais un des signes du retour de Christ est la reconstruction du Temple, après, je ne suis pas théologienne, mais on m’a toujours enseigné que Dieu sifflera après son Peuple dispersé et les juifs rentreront au pays. Suis-je dans l’erreur, si oui, je veux bien une explication car pour certains pasteurs ils ont différentes interprétations. Laissons nous conduire par le St Esprit, Il nous révèlera bien des choses cachées. La Parole avant tout, êtes vous d’accord? Soyez béni.
@jacqueline. Bonjour Jacqueline. Nous partageons la même espérance, c’est clair. Et nous fondons notre foi sur la Parole, unique source sûre. C’est évident qu’il y a encore des choses qui doivent se produire, dont la reconstruction du temple. Lorsque l’on sait qu’à sa place aujourd’hui se trouve le troisième lieu saint musulman au monde, on a de la peine à l’imaginer. Aussi, je pense que les chrétiens qui “complotent” pour hâter la venue du Messie en voulant donner un “coup de pouce” à l’Histoire font erreur (et je ne pense pas que ce soit votre cas). La compréhension de la prophétie c’est un peu comme un bateau qui s’approche d’une côte. On aperçoit d’abord une ligne d’horizon indistincte au loin et, petit-à-petit, on distingue mieux les détails du relief au fur et à mesure que le bateau s’approche … Restons donc prudents dans notre analyse mais aussi et surtout vigilants. Nous découvrons le plan divin en tâtonnant. Bonne journée.
@gigobleu d’accord avec vous, restons prudents et vigilants Bonne fête de Pentecôte:
@gigobleu, …
Deux remarques:
1°) Si TRUMP venait à être empêché d’accomplir son mandat (ce qui n’est pas du tout sûr), … Je ne donne pas cher pour le reste du monde de l’arrivée au pouvoir de Mike PENCE, … Qui me paraît être beaucoup plus “droit dans ses bottes”, et plus intransigeant que Donald TRUMP
S’il ne tenait qu’à Mike PENCE de transférer l’Ambassade des Etats Unis à Jérusalem, cela aurait été déjà fait. Depuis plusieurs années, il ne cesse d’en parler à la Conférence Annuelle de l’AIPAC à Washington, où il est régulièrement invité.
http://edition.cnn.com/2017/03/27/politics/pence-israel-us-embassy/
2°) Vous citez :
Zacharie, chap. 14, verset 2: « Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville » …
Vous pensez à tord que: “C’est ce qui va arriver”, … Or pendant plus de 2000 Ans, c’est exactement ce qu’il s’est passé à Jérusalem.
Toutes les nations ont déjà attaqué Jérusalem, depuis Babylone, La Perse, l’Empire Grec, l’Empire Romain, par toutes les invasions et attaques Arabes, Ottomane, Syrienne, Jordanienne, Égyptienne, Nord Africaine, sans oublier les Croisades quelles soient Germanique ou Gallo-Romaines. De même que l’occupation sous Mandat Britannique.
“La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées,” … C’est ce qui s’est passé !
“La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville,” … C’est ce qu’a déjà vécu Jérusalem !
Ces périodes au combien “Prophétiques” sont révolues.
Idem pour : Zacharie, chap.12, à partir du verset 2:
« Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement Pour tous les peuples d’alentour, Et aussi Juda dans le siège de Jérusalem, En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; »
“Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle »,… C’est ce qu’il se passe actuellement à l’ONU, à l’UNESCO et au Parlement Européen !
Ce n’est donc pas de la “Politique fiction” mais de l’Histoire avec un Grand “H”
@ C.Hamon. Je vous remercie de vos remarques. Et je n’ai pas la prétention de tout comprendre. Loin de là! Si je comprends bien vos propos, vous faites une distinction entre Zacharie 12 et Zacharie 14? Je serais intéressé de mieux comprendre votre raisonnement.
Aucune distinction volontaire entre “Zacharie 12” et “Zacharie 14”
Ce sont seulement des paragraphes distincts.
C Hamon: Je suis d’accord avec vous les prophéties se sont déjà réalisées. Même la
prédiction de Joshua à l’effet que le Temple serait détruit.
Donc on est clairement maintenant dans la phase de reconstruction (et de
reconnaissance éventuelle) d’Israël et de Jérusalem.
On voit avec Trump, éventuellement Pence, même Poutine (qui entretient de bons
rapports avec Nétanyahou et a des amis juifs russes en Israël) et avec le nouveau
Secrétaire général de l’ONU que le vent est en train de tourner.
Trudeau, Macron, Corbyn, Merkel et compagnie ne sont que des «has been» qui
ne voient pas venir ce changement.
@Magali Marc. Je comprends votre point de vue qui s’inscrit dans la foi juive. Si l’on apporte un éclairage chrétien (le Nouveau Testament), on comprend ces prophéties différemment. Je me garderai ici d’engager un débat théologique mais, pour faire bref, je pense qu’il y aura une sorte de “fausse paix” qui précédera une conflagration finale dont l’enjeu sera Israël et Jérusalem. Dans cette perspective, ce qui se passe actuellement me conforte dans cette vision des choses mais je me garderai de faire des pronostics imprudents. Je profite de cet échange pour vous remercier de vos excellents articles que je lis toujours avec grand intérêt. Je suis, quoi qu’il arrive, un fervent soutien d’Israël et de son peuple. Au plaisir de vous lire,
@gigobleu,
Même s’il peut y avoir des interprétations, il n’y a pas plusieurs lecture des Prophéties. Surtout pour ce qui est du bloc commun de l’Ancien et du Nouveau Testament.
@C. Hamon et Magali Marc. Après avoir relu attentivement les deux prophéties en Zacharie 12 et 14, je continue à penser qu’il s’agit d’événements à venir. En Zach. 12 nous lisons au verset 10: “Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jerusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique”… Pour nous, chrétiens, le fils unique mentionné ici est Jésus. Et en Zach.14, au verset 3 nous lisons: “L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations”… Il ne s’agit plus d’Israël ici qui se bat, mais bien de Dieu lui-même qui interviendra directement en faveur d’Israël.
Vous avez peut-être l’impression que le monde serait tout-à-coup favorable à Israël et à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat Juif. Peut-être, pour un temps, mais je n’ai pas le sentiment que l’antisémitisme soit en recul aujourd’hui. Au contraire, et la meilleure preuve en est le retour constant des juifs vers Israël. Les dés se mettent en place en vue d’une conflagration finale qui précédera l’avènement du Messie que Juifs et chrétiens attendent. Bon dimanche à chacun,
J’apprécie bcp également les articles courageux de DREUZ info
J’apprécie également de constater ça et la mes commentaires messianiques de chrétiens
L’eschatologie est un sujet très sensible. Pour ma part il me semble que l’approche de Darby va dans la bonne direction
Il y a la question des prophétie concernant Jérusalem avec Zacharie entre autre
Mais il y a aussi la question de Gog et Magog (Ezekiel 38 39) qui doit attaquer avec ses allies (La Perse, Puth …) Israël à la fin des temps
pour certains Gog serait la Turquie: “laique” elle est devenu islamiste avec Erdogan
La Perse ne peut être que l’Iran: “Laic” il est revenu à son chiisme fanatique depuis 1979
Puth correspond à la Corne de l’Afrique aujourd’hui allié de l’Iran
Bref il me semble qu’un nouveau conflit armée violent de l’islam contre Israël est fort proche
De là pourrait déboucher le 3ème temple juif et la dictature mondiale de l’Antichrist, aboutissement du Nouvel Ordre Mondial voulu par les élites mondialistes islamo gauchiste, nazislamiste
bien sûr tout cela ne fait pas partie du politiquement correct
Vous avez raison. La géographie prophétique c’est la géopolitique divine. Bien peu de gens prennent la peine de s’y attarder, hélas. Sans parler de nos dirigeants trop préoccupés de nous soumettre à l’Islam et à des années lumières de ce qui va nous tomber dessus.
Vous faîtes bien de citer ce texte qji d aleurs doit être lu en parallele avec d autres propheties sur Jérusalem. J en proposerai moi-même une lecture ds qq temps.
Le refus de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël est la conséquence de l’erreur historique commise par le Général Moshé DAYAN d’avoir donné aux Arabes palestiniens les clés de la mosquée Al-Aqsa située sur le Mont-du-Temple; je ne blâme pas ce Général courageux qui a remporté cette magnifique victoire de la Guerre des Six Jours en 1967 parce qu’il pensait à cette époque qu’en se montrant généreux il remporterait également une victoire diplomatique; mais c’est tout le contraire qui s’est produit, d’abord parce que les Arabes ne sont pas reconnaissants et ensuite parce que le monde entier ne pardonne pas aux Juifs d’avoir survécu à l’holocauste organisé par les nazis avec la complaisance des pays occidentaux qui ne se sont jamais opposés à l’extermination des Juifs, la preuve c’est que les voies de chemin de fer vers Auschwitz n’ont jamais été bombardées par les Alliés.
Je constate avec amertume qu’aujourd’hui le Premier Ministre d’Israël, Benjamin NETANYAHOU, est en train de reproduire la même erreur historique en accordant aux Arabes palestiniens de nouvelles concessions administratives et territoriales dans des zones actuellement sous contrôle israélien et cette décision insensée va inévitablement entraîner le début de la débâcle qui annonce la fin de la présence juive en Judée-Samarie et ce sera une véritable “Nakba” pour les israéliens qui vont perdre ce territoire qui est le berceau de la civilisation juive.
@DANY83270. C’est vrai. Israël est le seul peuple au monde auquel on conteste sans cesse le droit à l’existence et la reconnaissance légitime des frontières de son territoire. Et, chaque fois qu’Israël se laisse aller à faire des concessions territoriales il se fait “rouler dans la farine”. On le constate à chaque fois. Les palestiniens réclament un territoire mais veulent aussi rayer Israël de la carte. Ils n’ont jamais renoncé à cette infamie.
@ Gigobleu
“Les palestiniens réclament un territoire
mais veulent aussi rayer Israël de la carte.”
Je corrige:
Les “palestiniens” réclament un territoire POUR rayer Israël de la carte.
@Rico. Je souscris à la correction. On ne peux mieux dire.
@Dany 83270
Tranquillisez-vous , D… protège Son Peuple non seulement de ses ennemis mais également de ses dirigeants lorsqu’ils font des conneries ! l’abomination du retrait et de la destruction des agglomérations juives situées à la frontière de la bande de Gaza par Eric Charon ne se reproduira plus jamais , regardez ce qu’à voulu brader à Arafat Ehoud Olmert et où se trouve ce triste personnage aujourd’hui !?
” terrorisme, qu’il soit islamiste ( Isis ) ou palestinien ( Hamas, Jihad Islamique et Fatah ), n’est plus toléré par un occident blessé et révulsé ” …. ça reste à voir.
@Max. Ça, c’est bien vrai. Et les pressions sont constantes pour que l’on reconnaisse un Etat Palestinien au détriment d’Israël. Le pape “conscience morale” de l’Occident chrétien vient même d’ouvrir une Ambassade de l’Etat de Palestine au Vatican …
Abbas ne peut pas accepter la paix, ce serait pour lui la fin de tous les privilèges, de la fortune etc… aussi vu son age il ne fera rien et laissera tout sur la tête de son succeseur
La paix n existe pas chez les arabes ,et le peuple Juif a toujours ete attaque par les europeens et les arabes .
Maintenant l europe subit l invasion des barbares qui une fois installes seront majoritaires pour decider l instauration du grand califat !
Oui c ‘est la triste réalité . Seul Israël a le courage de se défendre ; nous comprendront quand il sera trop tard ; les Juifs savent ce que c’est que la haine et l’ injustice ; ils vivent cela depuis des millénaires ; nous cela va seulement nous arriver .
Pour tout ceux qui se reconnaîtront.
Lisez la Haphtara du premier jour de Souccot
La réponse est là depuis dès millénaires.
Ne sommes nous pas à l’aube de l’AN
6000 dans le Calendrier Hébraïque
Ceci par contre est réservé aux très Grands Érudits de la Torah.
Sans aucune prétention en ce qui me concerne