Publié par Christian Larnet le 19 novembre 2023

Initialement publié le 8 juillet 2017 @ 20:24

Nous pouvons avoir les plus puissantes économies et les armes les plus efficaces partout sur Terre, mais si nous n’avons pas de familles fortes et de valeurs fortes, nous deviendrons faibles et nous ne survivrons pas. (Applaudissements.)

Si quelqu’un oublie l’importance essentielle de ces valeurs, qu’ils viennent dans un pays qui n’a jamais oublié. Qu’ils viennent en Pologne. (Applaudissements.) Qu’ils viennent ici, à Varsovie, et qu’ils apprennent l’histoire de l’insurrection de Varsovie.

Quand ils l’auront apprise, qu’ils apprennent ensuite l’histoire de l’avenue de Jérusalem. En août 1944, l’avenue de Jérusalem était l’une des routes principales qui allaient d’est en ouest dans cette ville, comme c’est le cas aujourd’hui.

Le contrôle de cette route était crucial pour les deux parties en conflit dans la bataille de Varsovie. L’armée allemande l’exigeait car c’était la route la plus directe pour déplacer ses troupes et former un front très fort. Et pour l’armée polonaise, pouvoir passer au nord et au sud de cette avenue était essentiel pour protéger le centre de la ville, pour l’insurrection elle-même, et pour éviter d’être divisée et détruite.

Chaque nuit, les Polonais ont mis des sacs de sable au milieu du feu des tirs de mitraillettes– et c’était un feu horrible– pour protéger un passage étroit à travers l’avenue de Jérusalem. Chaque jour, les forces ennemies les ont retirés, encore et encore. Puis les Polonais ont creusé une tranchée. Enfin, ils ont construit une barricade. Et les courageux combattants polonais ont commencé à traverser l’avenue de Jérusalem. Ce passage étroit, de quelques mètres de large, était le lien fragile qui a tenu l’insurrection en vie.

Entre ses murs, un courant constant de citoyens et de combattants de la liberté faisait un sprint périlleux, très périlleux. Ils couraient au travers de cette avenue, ils traversèrent cette avenue en courant, ils coururent dans cette avenue, sous cette avenue, pour défendre cette ville. «L’autre côté ne se trouvait qu’à quelques mètres», se souvient une jeune Polonaise nommée Greta. Cette mort en puissance et cette vie étaient si importantes pour elle. D’ailleurs elle raconta : «Ce secteur dangereusement mortel de l’avenue trempait dans le sang. C’était le sang des messagers, des filles de liaison et des courriers».

Les tireurs d’élite nazis tiraient sur toute personne qui traversait. Quiconque traversait était abattu. Leurs soldats ont brûlé tous les bâtiments de la rue, et ils ont utilisé les Polonais comme boucliers humains pour leurs tanks dans leurs efforts pour capturer l’avenue de Jérusalem. L’ennemi n’a jamais cessé ses assauts contre ce minuscule avant-poste de la civilisation. Et les Polonais n’ont jamais cessé de le défendre.

Le passage de l’avenue de Jérusalem exigeait une protection constante, des réparations et des renforcements constants, mais la volonté de ses défenseurs n’a pas vacillé, même face à la mort. Jusqu’aux derniers jours de l’insurrection, la fragile traversée n’a jamais cessé d’exister. Elle n’a jamais été oubliée. Elle est restée ouverte par le peuple polonais.

Les souvenirs de ceux qui ont péri dans l’insurrection de Varsovie hurlent au travers des décennies, et rares sont les souvenirs plus clairs que ceux des personnes qui sont mortes pour construire et défendre la traversée de l’avenue de Jérusalem. Ces héros nous rappellent que l’Occident a été sauvé avec le sang des patriotes [message en direction des élites de gauche qui tiennent les patriotes pour des monstres fascistes à éliminer] ; et que chaque génération doit se lever et jouer son rôle dans la défense de l’Occident [message pour résister à l’islam et ses complices]– (applaudissements)– et que chaque mètre carré de terre, chaque millimètre de civilisation, vaut la peine d’être défendu avec votre vie.

Le combat de chacun pour la défense de l’Occident [contre l’islam] ne commence pas sur les champs de bataille– il commence dans nos esprits, par notre volonté et dans nos âmes. Aujourd’hui, les liens qui unissent notre civilisation ne sont pas moins vitaux, et ne demandent pas moins d’être défendus que ces morceaux de terre sur lesquels l’espoir de la Pologne reposait. Notre liberté, notre civilisation et notre survie dépendent de ces liens d’histoire, de culture et de mémoire. [Trump appelle-t-il les peuples à se soulever contre l’invasion de l’islam ?]

Et aujourd’hui comme avant, la Pologne est dans notre cœur, et son peuple est dans cette lutte [en faisant face aux pressions et au chantage de l’UE]. (Applaudissements.) De la même façon que la Pologne ne pouvait pas être brisée, je déclare aujourd’hui pour que le monde entier l’entende, que l’Occident ne sera jamais brisé. Nos valeurs prévaudront. Notre peuple prospérera. Et notre civilisation triomphera. (Applaudissements.)

Audience : Donald Trump! Donald Trump! Donald Trump!

Président Trump: Merci. Ensemble, combattons tous comme les Polonais– pour la famille, pour la liberté, pour le pays et pour Dieu.

Je vous remercie. Dieu vous bénisse. Dieu bénisse le peuple polonais. Dieu bénisse nos alliés. Et Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique. (Applaudissements.)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Christian Larnet pour Dreuz.info.

http://www.cnn.com/2017/07/06/politics/trump-speech-poland-transcript/index.html

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