Publié par Jean-Patrick Grumberg le 12 juillet 2017

J’ai vérifié : dans la continuation du dossier russe contre le Président Trump, vos médias parlent maintenant d’une collusion entre Donald Trump Jr. et une avocate russe, mais aucun ne révèle que l’avocate l’a totalement innocenté, et qu’elle a déclaré qu’elle a parlé d’adoption de bébés russes !

Hillary Clinton est à nouveau empêtrée dans l’épineuse affaire des ingérences russes, qui s’est retournée contre elle après avoir été montée de toutes pièces par le camp démocrate contre Donald Trump.

Même si vos médias n’en parlent pas– et qu’ils n’en parleront sans doute jamais, le fils aîné de Donald Trump est déjà totalement innocenté de la nouvelle affaire de collusion «découverte» par le New York Times, par le témoignage de l’avocate russe qu’il a rencontrée pendant la campagne électorale, et qui a déclaré qu’elle n’avait aucune information concernant Hillary Clinton.

L’avocate russe Natalia Veselnitskaya a expliqué à NBC News qu’elle n’avait aucune information sur Clinton à remettre à Donald Trump Jr. et qu’elle l’a rencontré pour lui parler d’un problème d’adoption d’enfants russes.

«Je n’ai jamais été en possession d’informations compromettantes ou sensibles sur Hillary Clinton. Ca n’a jamais été mon intention d’en avoir,» a déclaré Natalia Veselnitskaya, l’avocate qui a demandé à rencontrer le fils du président Trump, Donald Jr., et a ajouté n’avoir aucun contact avec le gouvernement russe, et participé à aucun effort de ce gouvernement à aider Donald Trump.

– Le journaliste de NBC : «avez-vous déjà travaillé pour le gouvernement russe, avez-vous des liens avec le gouvernement russe ?»

– Veselnitskaya : «Non»
En fait, explique Newsweek (newsweek.com/donald-trump-jr-met-russian-lawyer), Veselnitskaya a demandé à Donald Trump Jr. de faire annuler une loi qui interdit à des Américains d’adopter des bébés russes, et elle s’est servie d’un intermédiaire, le publicitaire Rob Goldstone, qui a convaincu Trump Jr. de la rencontrer en lui disant qu’elle avait des informations compromettantes contre Clinton– ce qui s’est très vite avéré faux.

Le Pot aux roses qui implique Hillary Clinton

Newsweek fait remarquer que toute l’affaire– qui remonte à juin 2016– pourrait avoir été montée de toutes pièces par l’équipe de Clinton pour piéger Donald Trump.

  • Mark Corall, un porte-parole d’un des avocats du Président Trump Marc Kasowitz a déclaré à NBC que cette avocate a en fait des connexions avec la société d’investigation Fusion GPS, qui a été chargée par les Démocrates de faire des recherches contre Donald Trump en 2016 !
  • C’est également Fusion GPS qui a commandité le faux dossier Steele accusant Donald Trump, et que le New York Times a jugé tellement caricatural qu’il ne l’a pas publié et n’en a parlé.

En janvier dernier, Politico, un média qu’il serait aussi difficile d’accuser d’être de droite que Libération, révélait que des dirigeants ukrainiens de l’ancien bloc soviétique ont collaboré avec la campagne d’Hillary Clinton pour saboter l’élection de Trump. (politico.com/ukraine-sabotage-trump)

Voici ce que Politico écrivait :

«Des officiels du gouvernement ukrainien ont tenté d’aider Hillary Clinton et d’ébranler Trump en questionnant publiquement son aptitude à diriger le pays. Ils ont également disséminé des documents qui impliquaient un proche collaborateur de Trump, et ont suggéré qu’ils enquêtaient sur le sujet, puis ont fait marche arrière après l’élection. Et ils ont aidé le camp Clinton à trouver des informations préjudiciables sur Trump et ses conseillers, a découvert une enquête de Politico.»

Politico poursuit :

«Un Américano-Ukrainien qui était consultant pour le Comité national démocrate a rencontré des dirigeants [de la campagne Clinton], à l’ambassade d’Ukraine de Washington.»

Conclusion

Les expressions «double standard» et «deux poids deux mesures» sont largement insuffisantes pour décrire l’ampleur de cette différence de traitement entre deux dossiers identiques, le premier sur Trump– dont les multiples enquêtes du Congrès et du FBI n’ont produit aucune preuve, a été couvert des milliers de fois depuis 6 mois, et l’autre, qui repose sur des témoignages précis, n’a jamais été évoqué.

Les Démocrates et les médias, ou dirais-je plutôt, les médias et les démocrates, encore que la différence n’existe plus, accusent le Président d’avoir commis exactement le crime qui accuse Clinton : avoir rencontré des officiels Russes durant la campagne. Et ils réclament à ce titre sa destitution pour haute trahison.

Nous avons là un vrai dossier de collusion entre Hillary Clinton et une puissance étrangère, mais comme les médias sont tous dans le même lit que Clinton, aucun n’en a parlé, aucun n’a enquêté, et aucun ne le fera.

Comment expliquer qu’ils se déclarent «très inquiets» pour la démocratie de l’immission de pays étrangers dans la campagne électorale américaine de 2016, et qu’ils ne font aucune enquête sur le dossier Clinton. Ni sur la nouvelle affaire des rapports entre l’avocate russe Natalia Veselnitskaya et Fusion GPS…

Belle hypocrisie…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

http://www.nbcnews.com/news/world/russian-lawyer-who-met-trump-jr-i-didn-t-have-n781631

http://www.politico.com/story/2017/01/ukraine-sabotage-trump-backfire-233446

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