Les chrétiens sont depuis des décennies le groupe religieux le plus persécuté, particulièrement en Orient.
Après plusieurs massacres significatifs de chrétiens par des musulmans, le pape Benoît XVI apportait cette clarification : « on ne peut pas utiliser la violence au nom de Dieu ! » Et il ajoutait : « Les religions devraient inciter à un usage correct de la RAISON et promouvoir des valeurs éthiques ».
Depuis longtemps, le pape Benoît XVI exigeait officiellement des changements fondamentaux dans les rapports musulmans-chrétiens. Mais dans cette déclaration il insista surtout pour mettre en évidence le fait qu’un Dieu qui pousse à tuer en son nom ne peut être qu’une idole repoussante. C’est pourtant du dieu de l’islam qu’il s’agit…
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Ce discours apparaît comme le prolongement de la brillante démonstration que le pape a présentée dans l’aula de Ratisbonne en 2006 et dont il a conclu la thématique lors de son allocution aux Bernardins à Paris en 2008. Il y a en effet un lien entre les deux événements, et ainsi s’approfondit la même analyse. C’est un fait : Benoît XVI a eu le courage de montrer combien le refus islamique d’associer la raison à une démarche prétendument religieuse fait peser une grave menace sur nos libertés et notre sécurité. Les multiples faits sanglants le démontrent.
Pour étayer sa démonstration, à l’Université de Ratisbonne, lors de cette fameuse conférence de 2006, le pape cite un célèbre passage du 16ème siècle relatant l’entretien entre l’empereur orthodoxe Manuel II Paléologue et un musulman cultivé :
« L’empereur connaissait les dispositions développées et fixées dans le coran à propos de la guerre sainte. Il dit avec rudesse à son interlocuteur musulman : montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme sa mission de diffuser par l’épée la foi qu’il prêchait ».
Cette citation volontairement isolée de son contexte par les médias suscita aussitôt dans le monde musulman un embrasement inimaginable. Les médias occidentaux s’en emparèrent avec délectation. Unanimes dans leur fureur, les dirigeants marocain, palestinien, malaisien, iranien, insultèrent grossièrement le pape, évidemment sans même avoir lu le discours, puisque pas encore traduit! La rue musulmane explosa de rage, on brûla l’effigie de Benoît XVI, une religieuse dévouée aux autochtones depuis trente ans fut assassinée en Somalie, aux cris de Allah ouakbar on incendia plusieurs églises dans les Territoires palestiniens, en Iraq et en Inde.
Or Benoît XVI donnait dans son exposé historico-théologique une clé de lecture critique générale, avec l’intention de l’appliquer à toutes les religions (christianisme y compris) : violenter au nom de Dieu est inacceptable, car Dieu a un lien avec la raison.
Comment poser autrement les bases d’un dialogue entre civilisations qui puisse se fonder sur des relations ouvertes à l’altérité?
En citant le Paléologue, Benoît XVI voulait rappeler un constat historique indéniable : Mahomet a prêché sa foi par l’épée, il a plus été chef de guerre que chef religieux.
La préoccupation majeure du pape part d’un constat lucide de sa part : la situation du monde contemporain, en fonction de laquelle il dénonce la vision théocratique de l’islam, concept absolutiste de Dieu qui autorise à violenter au nom du divin.
La grande différence, entre islam et christianisme c’est que les textes fondateurs musulmans ne disent pas la même chose que les textes judéo-chrétiens. En islam, le rapport religion-violence est particulièrement imbriqué, et il suffit de lire le coran et les hadiths, mais aussi les biographes musulmans de Mahomet (Mouslim, Boukhari, etc) pour s’en convaincre.
Face à ce dilemme, Benoît XVI affirme avec conviction que si Dieu s’est mis en relation avec l’être humain doué de raison, la religion ne doit en aucun cas servir de caution et d’alibi à la violence. Pour étayer philosophiquement cette approche, le pape insiste sur la dimension hellénistique de la raison : il estime que si l’on structure la pensée religieuse en lui offrant des outils conceptuels de discernement, on lui évite toutes les déviances.
En effet, une foi authentique ne peut se propager par la violence car elle est le fruit de l’âme, or l’âme est raisonnable, c’est-à-dire capable de réflexion et de dialogue. Dans sa Révélation, Dieu s’est rendu intelligible à l’homme raisonnable, et la raison devrait donc jouer son rôle dans la compréhension humaine de la volonté de Dieu et de ses commandements bénéfiques. Le Paléologue, élevé dans la philosophie grecque, dit le pape, proclame le lien entre la raison et la foi dans le but de contester formellement la démarche islamique et ses injonctions belliqueuses coupées de toute réflexion éthique.
C’est aussi ce que confirme El Tayeb Houdaïfa, un chroniqueur de La vie Eco, lorsqu’il écrit que la période islamique du 7ème siècle fut « trop préoccupée par les conquêtes d’expansion militaire et pas assez par l’usage de la raison ». Il y eut dès le début des assassinats successifs pour la succession dynastique de Mahomet (Omar, Othman, Ali). C’est ce qui donna lieu à la rivalité séculaire entre sunnites et chiites, qui s’affirme de plus en plus avec l’axe Iran-Liban. El Tayeb Houdaïfa enfonce le clou : « l’après-prophète s’illustra plus par l’empire de la déraison que par le gouvernement de la raison »
Pourtant, une chance nouvelle de profonde réforme était apparue, lorsqu’aux 8ème et 9ème s. les arabes firent traduire dans leur langue les œuvres des philosophes grecs qu’ils venaient de découvrir par leur conquête. Comme ils ne connaissaient pas le grec, ce sont les juifs lettrés et les savants chrétiens – nestoriens en particulier – qui réalisèrent pour eux ces traductions grâce au syriaque.
De ce fait, la popularisation des œuvres grecques en milieu arabo-musulman suscita rapidement la première école théologique islamique importante, celle des mutazilites – avec Wasil ibn Ata, fondateur du kalam, la théologie spéculative. Les mutazilites prirent très au sérieux la logique de la raison dans le domaine de la foi en Dieu. Et cette posture « éclairée » allait avoir des conséquences considérables sur la foi musulmane elle-même, car pour l’école de pensée mutazilite imprégnée de raisonnement philosophique – et donc de prise en compte de l’humain – la justice divine exigeait nécessairement la libre volonté humaine. En effet, si l’individu était privé de libre arbitre pour se retrouver sans cesse prédestiné ou téléguidé par Allah dans le bien comme dans le mal, récompense et punition n’avaient plus de sens et aucune éthique n’était possible.
Intellectuellement attractive, la théologie mutazilite fut établie comme doctrine officielle par le calife Al Mamun (814-833), mais une opposition farouche fit rapidement chuter cette démarche philosophique trop inspirée de la pensée grecque. Pour contrer cette tentative de pacification de la religion mahométane, Al Achari développa une ligne dure attribuant tout à Allah et rendant la raison de l’homme complètement inopérante. Puisque l’individu est « prédestiné » dans ses moindres faits et gestes, c’est le mektoub qui régit tout, selon le bon plaisir d’Allah ! Or cette croyance doctrinale implacable est toujours officielle de nos jours…
Au 11ème et 12ème s. Al Farabi et Al Kindi furent des penseurs musulmans développant l’idée d’une liberté éclairée par la raison, mais Ghazali, leur adversaire, réagit contre eux par un ouvrage clairement intitulé « Destruction des philosophes ».
Même Averroes, un siècle plus tard, se retrouvait disqualifié au nom même de ce reflux vers l’islam dur des origines. (Signalons au passage qu’Averroès si facilement présenté comme un grand esprit humaniste et libéral, fut l’auteur d’un terrible traité du djihad contre les non-musulmans, dans lequel il demandait au pouvoir islamique de ne manifester aucune tolérance envers les juifs et les chrétiens, afin de garantir sans équivoque la suprématie de l’islam).
>>>>>Dès lors, l’étau se refermait – jusqu’à nos jours – avec ce raidissement doctrinal opéré par Ghazali, freinant toute investigation philosophique en islam. C’est ce que l’on appelle la « fermeture des portes de l’ijtihad ».
Mais dans la même période, (au 11ème siècle), un autre théologien musulman célèbre refusait lui aussi fermement toute ouverture vers la raison, il rejetait toute influence philosophique grecque. C’est Ibn Hazm, que Benoît XVI a présenté explicitement dans son discours de Ratisbonne : pour ce juriste, Allah est pure transcendance sans aucun lien avec la raison humaine ni avec la vérité. Allah est tellement dégagé de nos affaires humaines que ses décrets peuvent être totalement arbitraires et que donc il peut être demandé au croyant de tuer son semblable pour la cause religieuse sans chercher à comprendre pourquoi.
En Andalousie – au 11ème siècle – alors que les royaumes musulmans se séparaient, Ibn Hazm, fidèle au dernier calife de Cordoue, remettait vigoureusement en lumière les comportements fondateurs du prophète de l’islam à Médine, phase belliqueuse succédant à la phase pacifique initiale de la Mecque. L’idée était bel et bien de revenir à l’islam pur et dur du temps du prophète, considéré comme âge d’or de l’islam ; c’est le salafisme, courant musulman radicalisé qui a partout le vent en poupe et qui se manifeste avec force aujourd’hui.
Dans la même logique, Ibn Hazm préconisait la lecture littérale du coran, c’est l’école zahirite, (le zahir = sens apparent). Tout lecteur du coran qui doute, ne serait-ce que d’une seule lettre, devient aussitôt kafir : incroyant, infidèle, impie. Le kufr, c’est l’impiété, punie de persécution en ce monde et de l’enfer dans l’autre. C’est dans cet esprit de non-retour que des musulmans convaincus d’être des « vrais » se sentent autorisés à tuer des musulmans jugés trop tièdes par rapport aux impératifs coraniques!
L’islam, pour Ibn Hazm, est littéralement un acte de « soumission » totale y compris dans la lecture du texte. Par conséquent, les 114 sourates du coran sont – telles quelles – parole d’Allah descendue d’en haut et incarnée dans un livre, l’injonction divine est par conséquent manifeste et sa vérité ne peut être contestée ou critiquée. Le coran ne recèle donc aucun sens caché, comme le prétendent les soufis, considérés par l’islam officiel comme une secte ésotérique et hérétique, influencée par des mécréants.
Sous peine de blasphème puni de mort, les « impies » ne peuvent toucher ni à l’esprit ni à la lettre du coran.
Ibn Hazm, (nommément cité par Benoît XVI dans son propos), en formulant le fait que la loi d’Allah est intangible, place celle-ci hors du temps et de l’histoire humaine. Le coran incréé est inattaquable. Ce qui a fait de Ibn Hazm en quelque sorte le théoricien de base du fondamentalisme islamique.
Il est assez paradoxal de remarquer que Ibn Hazm donnait cette impulsion de repli à l’islam, en lui imposant une pensée unique au moment même où – à l’inverse – se développaient en Europe chrétienne les premières grandes universités occidentales. Elles constituaient un lieu d’érudition où l’on pouvait discuter et mener des disputationes contradictoires, où l’on s’exerçait à confronter des arguments et avancer des hypothèses multiples de compréhension des connaissances. La réflexion scientifique allait faire des bonds en avant en chrétienté et décliner peu à peu en islam.
Mais de par sa posture, Ibn Hazm est devenu simultanément l’un des théoriciens du djihad, en tant que guerre d’expansion de l’islam. Cette injonction est formulée dans la fidélité aux opérations guerrières des origines, c’est à dire la conquête obligatoire des territoires infidèles s’accompagnant du traitement impitoyable des non musulmans, les dhimmi, comme le préconise le coran. Les juifs et les chrétiens relèvent d’un statut inférieur de seconde zone et ils doivent payer pour leur survie.
Autre aspect particulier d’Ibn Hazm, son antisémitisme virulent. Le légiste musulman était engagé à fond dans la polémique antijuive et antichrétienne. Il martelait dans son traité Al Fisal l’intolérance absolue envers la catégorie coraniquement dénommée les « gens du Livre », Ahl al Kittab, avec de multiples imprécations contre la Torah désignée comme fiction mensongère. Il maudissait même tout musulman qui vivrait en bonne intelligence avec des juifs ou des chrétiens, considérés par le coran comme falsificateurs des Ecritures.
Suite au discours du pape Benoît, le recteur Boubakeur de la mosquée de Paris chercha aussitôt à minimiser la représentativité de Ibn Hazm, mais il est cependant aisé de constater que les vues du penseur musulman du 11° s. sont absolument identiques à celles prônées aujourd’hui par la majorité des innombrables organisations islamiques alignées sur l’option salafiste du retour aux origines.
En occultant l’option Hazm et le tournant datant du 11ème siècle déjà, on nous raconte souvent que cet islam fondamentaliste est récent, avec Abd el Wahab, initiateur du wahabisme saoudien ; il y a aussi l’égyptien Qutb et l’indien Madowdi, qui furent les fils spirituels actualisateurs – pour notre époque – de cette conception religieuse radicale, et particulièrement redoutable pour les dhimmi. La mouvance puissante des « Frères musulmans », et de sa filiale le Hamas, s’inscrit dans la même ligne. Daesh ou autres organisations combattantes aux dénominations exaltantes sont de la même inspiration violente.
Ce n’est donc pas par hasard que Benoît XVI a pris soin de relever avec insistance la position d’Ibn Hazm dans son analyse, étant donné tout ce qui en découle sur le terrain géopolitique et interreligieux.
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Pour le pape Benoît, le Dieu de la Bible, contrairement au dieu du coran, est un Dieu de l’alliance, un Dieu ami des hommes, en relation avec le peuple des croyants, non pour faire peser sur lui des observances et des interdits, mais par amour.
Dieu est père de son peuple et de chacun de ses membres. Or, le mot amour n’existe pas dans le coran et le mot tuer y est plus présent que le mot prier. L’esprit du coran s’oppose frontalement aux croyances bibliques des chrétiens. Considérer Dieu comme père est une abomination absolue, le shirk. Il n’y a pas de péché, donc pas de rédemption, et Jésus n’est pas mort en croix. Les hadiths précisent même que Issa (Jésus, prophète de l’islam) reviendra à la fin des temps pour « briser les croix et tuer les porcs »…
Dans son discours, si le pape faisait remarquer que la théologie judéo-chrétienne bénéficie de l’outil grec de la pensée, c’est pour souligner expressément que la raison entre en ligne de compte dans l’expression de la foi, telle qu’issue de la bible hébraïque. Le pape refuse donc que l’on propose une foi biblique déconnectée de la raison, y compris dans les parties du monde où règnent d’autres cultures ; rien ne serait pire qu’une foi exemptée de sa dimension grecque de rationalité et de sa dimension juive de spiritualité.
Pour Benoît XVI, il convient de ne pas déshelléniser la réflexion chrétienne, comme il convient de ne pas déjudaïser la foi en amputant sa spiritualité de l’ancien testament.
Le discours de Ratisbonne nous pose ainsi des questions salutaires : en réaffirmant qu’on ne peut pas dire ou faire n’importe quoi « au nom de Dieu », Benoît XVI oriente son propos vers les dangers grandissants du fanatisme religieux ou pseudoreligieux. Il rassure en même temps les tenants de la laïcité sur le fait que la religion bien comprise ne peut pas être déraisonnable, même si elle n’a pas à se laisser enfermer dans les limites restrictives du rationnel.
Certains diront qu’il faut distinguer entre islam et islamisme. Selon eux, l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam vrai, religion de paix et d’amour, religion tolérante et créatrice. Le radicalisme islamique ne serait qu’une perversion du véritable islam. C’est la fameuse distinction entre fanatiques et modérés, mais le problème, c’est que l’islam en lui-même – dès ses premiers pas – n’est pas modéré, et il n’y a qu’une différence de degré et non pas de nature entre radicaux et modérés. C’est un fait que les arguments des terroristes musulmans s’alimentent au coran lui-même.
Cette réflexion nous confirme que le dialogue interreligieux a vraiment plus besoin de lucidité que d’angélisme, de discernement plus que d’affect. Jürgen Habermas donne quelques repères historiques :
« Par l’autoconscience normative du temps moderne, le christianisme n’a pas été seulement un catalyseur. L’universalisme égalitaire, dont sont nées les idées de liberté et de solidarité, est un héritage immédiat de la justice juive et de l’éthique chrétienne de l’amour.
Inchangé dans sa substance, cet héritage a toujours été de nouveau approprié de façon critique et de nouveau interprété. Jusqu’à aujourd’hui il n’existe pas d’alternative à cela ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez prêtre à Genève, pour Dreuz.info.
On a ecrit des kilometres sur le sujet, donc, pourquoi le monde continue du mal en pire avec ces persecutions religieuses ?
Qui a ecrit ” la religion est l’opium des peuples”?
Creer une conscience des valeurs de la coexistence universelle pour la paix dans notre planete tardera des milleniums….,entretemps, et humblement, ce qui nous reste a faire c’est d’etre un bon example pour notre proche entourage sans oublie que la lutte commence par nous meme.
Nous pouvons aussi ecrire des enciclopedies de la valeur de l’equilibre chez l’etre humain mais on retomberais de nouveau dans une retorique morte…..L’experience est personnelle et l’union dans la comprehension des valeurs amene la force.
Combien sont ceux qui ont cette comprehension ?
C’est donc pour ça qu’il a été démissionnaire pour le remplacer par un collabo?
espérons que ce ne soit pas le cas!
Bonjour Monsieur l’Abbé,
Mais c’est le cas, le pape actuel a de toute évidence un comportement “lêche babouches” et “lêche migrants” de préférence muzz bien entendu. Le web fourmille de preuves visuelles, il s’agit bien d’une forme de collaboration avec l’ennemi.
Cordialement.
Je n’aurais pas mieux dit le pape francois est du style parfait du collabo, il met sur le même pied d’égalité une religion contre une secte de tarés.
exactement c’est l’une des raisons pour les quelles il été poussé à la démission le monde entier c’était ligué contre lui même le FMI le Vatican était attaqué de toute part paiements rejetés coupure d’électricité toutes sorte de sabotages intimidations il a eu le courage de répondre à musulmans par des vérités historiques ce qui à mis en colère tout le monde à commencer par nos propres hommes politiques occidentaux aux ordres de l’islam maintenant il nous fait défaut on en aurait bien besoin avec les archives du Vatican et le courage de Benoît XVI ils ne peuvent nier l’évidence enfin moi il me manque je le regrette
L’islam ne devient une religion d’amour et de paix qu’ après avoir semé son champ de ruine visant à effacer toute personne insoumise.
Son amour et sa paix sont l’amour et la paix de la soumission.
Ce sont l’amour et la paix de la mort.
La violence est consubstantielle à l’islam.
On se souviendra que le futur pape François avait laisser critiquer sans rien dire (ce qui veut dire qu’il critiquait) ce discours d’une grande intelligence… A se demander s’il l’avait vraiment lu !
http://benoit-et-moi.fr/2014-II-1/actualites/quand-le-card-bergoglio-critiquait-benoit-xvi.html
Je suis protestant, mais qu’est-ce que j’aimais Benoît XVI, une grande ouverture intellectuelle (certainement pas réductible au “Neinsager” comme on l’avait surnommé), une profonde intelligence, une grande clairvoyance sur notre temps, des convictions solides !! Je n’étais pas toujours d’accord avec lui, mais j’appréciais beaucoup sa rigueur (et non rigidité) : il démontrait ce qu’il disait, il ne cherchait pas à plaire. J’aurais aimé le connaître personnellement…
Très belle explication de texte, merci.
Personnellement, je ne vois aucune différence entre islam et islamisme, les deux sont une seule et même entité. On voudrait nous faire croire qu’il existe une cloison entre les deux, mais c’est une façade, le principe des vases communicants agissant par en dessous !
L’entité c’est le Coran : le livre qui pousse à tuer au nom de Dieu ! Qu’on se remémore alors les paroles du pape François : « Tuer au nom de Dieu est satanique ! » ce que je traduis par le Coran est satanique ! Il rejoint totalement ce que disait le pape Benoit XVI : « Un Dieu qui pousse à tuer en son nom ne peut être qu’une idole repoussante. » Idole, ô combien repoussante en effet, puisque le dieu de l’islam est Satan !
Sauf que le Pape Benoît XVI mentionnait clairement l’islam, il n’avait donc pas besoin d’en dire, tout le monde avait compris ce dont il s’agit : si le dieu des musulmans ordonne cela, alors il est repoussant. Tandis que François absout l’islam et critique non pas ce que prêche l’islam en matière de violence, mais ce qu’en comprennent parfaitement les islamistes : pour lui, l’islam n’a rien à voir avec ça, et il ose même comparer les islamistes à des chrétiens qui maltraiteraient leurs conjoints pour dire qu’aucune des deux religions concernées ne prêche cela !! Oui, un chrétien qui bat son conjoint ne peut se référer à la Bible, bien au contraire, mais un musulman qui tue au nom d’Allah peut très bien vous citer tous les versets à ce sujet !
C’est bien le coran qui “preche” bat ta femme tous les jours, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait !
Non, je ne crois pas que ce soit le coran. Le coran est bien plus cruel que ça.
adroitetoutemaintenant Nom ce n’est pas dans le coran, c’est un proverbe chinois.
Merci pour la precision !
En effet cette secte est celle de Satan le malin qui domine le monde présentement.
Cher Abbé Arbez, j’ai bien peur que ce nous dit Calvo soit la vérité car à voir comment ce collabo de pape actuel se conduit vis à vis de l’islam, cela m’interpelle et me fait peur pour le futur de nos enfants.
C’est la raison pour laquelle le couple maléfique Clinton-Obama l’a poussé à la démission !
+1. 👍.
En favorisant l’imam bergoglio, les malfaisants clinton-momobama anti-chrétiens et islamocollabos étaient surs de détruire le catholicisme de l’intérieur.
Ça c’est de l’Information!
Maintenant, on comprend mieux le but recherché par Benoît XVI et son appel à la raison.
En clair, l’islam est d’une rigidité cadavérique “contagieuse” par l’épée!
Je me réjouis qu’un prêtre ait cette liberté d’expression au sein de l’Église catholique.
Merci de nous éclairer avec toujours autant de sagesse bienveillante.
RIEN à redire !
MAGISTRAL, cher Abbé Arbez.
Et, en effet et historiquement parlant, l’islam en lui-même n’a jamais été modéré tout au long de quatorze siècles : “il n’y a qu’une différence de degré et non pas de nature entre radicaux et modérés”. Et même cette petite distinction est souvent bien artificielle.
En Syrie et en Irak, de nombreux chrétiens et yézidis ont été livrés aux bouchers d’ISIS/État islamique par leurs propres voisins musulmans “modérés” qui fêtaient en commun les mariages, les naissances, circoncisions et autres fêtes religieuses dans un “vivre ensemble” qui s’est avéré menteur et hypocrite, comme celui dont on nous rabat les oreilles en France ?…
Et même en Égypte (2011-2013), du temps des Frères musulmans et du président frériste Mohamed Morsi, des musulmans ex “modérés” ont livrés ou lynchés leurs voisins chrétiens qui vivaient avec eux en bonne entente, et ont participé à incendier leurs églises !
Et bien sûr cela n’est pas nouveau dans l’histoire, mais la réactualisation d’un passé bien douloureux pour tous les non-musulmans. Rien qu’à recenser ces dizaines et centaines de massacres, de pogroms et de génocides contre toutes les communautés non-musulmanes en Orient, en Afrique du Nord (Maghreb) et subsaharienne durant quatorze siècles, et qui n’étaient pas minoritaires mais majoritaires.
La quasi totalité des chrétiens d’Orient réfugiés en France – et en Europe – anxieux et soucieux craignent que cela se répète sur le sol européen et français. C’est même une probabilité exprimée par les plus pessimistes.
MERCI beaucoup pour ce texte qui remet les pendules à l’heure…
FS
_______
L’islam est comme un serpent à sonnettes; ça ne sert à rien de vouloir discuter avec un serpent à sonnettes, il finit par vous mordre.
« Le dialogue interreligieux a vraiment plus besoin de lucidité que d’angélisme, de discernement plus que d’affect. »
Du pur bon sens, Monsieur l’Abbé. Toutefois, avec l’islam, il n’y a ni logique, ni raison et tout dialogue est voué d’avance à l’échec. Le dialogue interconfessionnel, toujours à sens unique, direction La Mecque, est une chimère, dont profitent les serviteurs d’allah pour imposer leurs propres exigences à l’Eglise, sans aucune réciprocité évidemment. Comment dialoguer d’égal à égal avec un partenaire, qui se croit supérieur, dixit sa divinité lunaire?
C’est vous qui devriez être Pape. Vous êtes lucide, courageux, rempli de sagesse et de raison, connaissez les dangers et les mensonges de la « plus belle religion » du monde, la seule et l’unique, qui ait le droit d’exister. Mais si vous deviez l’être un jour, vos ennemis seraient aussi nombreux que ne le furent ceux du Pape Benoît XVI …
L’élection de Bergoglio, le candidat préféré du « Mafia Club » est plus l’œuvre des parrains « mafiosi » que celle du Saint Esprit.
Le Cardinal émérite belge Godfried Danneels. avait admis, à l’occasion de la sortie de sa Biographie, être membre du «Mafia Club » réformiste de Saint Gall, opposé à Benoît XVI.
Lors de la présentation publique en 2015, à la basilique de Koekelberg, de sa biographie écrite par Karim Schelkens et Jürgen Mettepenningen, le cardinal belge Godfried Danneels avait affirmé, le rire aux lèvres, avoir pris part pendant plusieurs années à des réunions d’un groupe de cardinaux opposés à la ligne du cardinal Ratzinger puis du pape Benoît XVI, appelé « groupe de Saint-Gall » et surnommé « la mafia » par ses membres.
Le rôle décisif de l’influent prélat belge à travers un « travail » de longue haleine de sape du Pontificat de Benoît XVI y apparaît clairement.
« L’élection de Bergoglio a été préparée à Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans » écrit Schelkens.
Le Pape Benoît XVI n’était pas aimé par le grand imam du Caire, Ahmed al Tayeb, reçu avec affection par le Pape François au Vatican en 2016.
Si les relations entre al-Azhar et le Vatican s’étaient quelque peu refroidies suite au discours de Ratisbonne, elles furent carrément gelées après l’intervention courageuse et des plus légitimes du Pape Benoît XVI, suite à l’attentat islamiste de 2011 contre une église d’Alexandrie, qui ôta la vie à 23 Chrétiens.
Le Pape Benoît XVI osa exprimer sa tristesse et sa douleur et dénonça la persécution, la discrimination, la violence et l’intolérance religieuse dont sont victimes les Chrétiens en terre d’islam. Le lendemain, le grand Imam de l’Université d’Al Azhar reprochait au Pape Benoît XVI une « ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de l’Egypte», et le gouvernement rappelait pour consultation son ambassadeur auprès du Vatican.
Les Autorités sunnites d’Al –Azhar dénoncèrent les références négatives récurrentes du Pape Benoît XVI à l’islam et ses accusations de persécutions des non Musulmans par les Musulmans en terre d’islam.
Le Pape Benoît XVI eut aussi le courage de demander au gouvernement pakistanais l’abrogation de la loi sur le délit de blasphème, car prétexte à toutes les dérives criminelles contre les minorités chrétiennes, mais sa requête fut violemment rejetée.
Conséquence logique – quand on ose émettre la moindre critique de l’islam, Pape ou simple citoyen, fût-elle amplement justifiée – Benoît XVI reçut des menaces de mort et suscita la gêne au Vatican…
Le pape François, par contre, plus amical envers l’islam, a reçu les remerciements de l’imam al-Tayeb pour sa « défense » de l’islam contre les accusations injustifiées de violence et de terrorisme !
Le Pape François, chef de l’Eglise catholique, en défenseur de l’islam, voilà une bien curieuse promotion! Quel autre Pape , dans l’histoire du Christianisme, fut-il ainsi honoré par ce titre prestigieux ?
Ah si seulement les non musulmans s’imposaient le délit de blasphème, promulgué par la charia, et s’abstenaient de toute critique honteuse de la belle religion d’amour et de paix, il n’y aurait plus de terreur djihadiste sur la planète. Le Pape François semble avoir compris cette ” vérité” prônée par l’OCI et s’y applique personnellement, à la différence de son prédécesseur, le courageux et lucide Pape Benoît XVI. Ce n’est pas la raison qui triomphe actuellement, mais la déraison.
L’imam bergoglio et la clique globaliste clinton s’entendent à merveille :
https://www.infowars.com/gay-orgy-sex-scandal-rocks-vatican-as-pope-fires-traditionalists/
Ceux qui s’étonnent du comportement du pape actuel ne savent peut-être pas que c’est un jésuite !! Tout est dit. Et de surcroît, cet homme vient d’un pays qui n’a jamais été confronté aux multiples problèmes que créent les musulmans, qu’ils soient Arabes, Turcs, Chinois ou autres. Ces gens boivent le Coran en même temps que le lait de leur mère. Or, pour en revenir au pape, quels versets des haddiths a-t-il lus ? Certainement pas ceux qui appellent au meurtre des mécréants, c’est à dire de tous les êtres vivants qui n’adhèrent pas à l’islam. Le problème, c’est donc bien le Coran. Et qu’Est-ce que le Coran ? Aux dernières nouvelles, ce serait la parole de dieu. Quel raisonnement cartésien peut-on opposer à des esprits sous-évolués ? Et même à d’autres, plus mâtures , tel le grand muphti de Jérusalem, arrêté pour incitation à la révolte contre le gouvernement, dirigé par le Maréchal Sissi – qui a demandé publiquement aux imams présents ce jour là de faire évoluer leur doctrine, pour l’adapter au monde actuel, la faisant sortir de son âge antédiluvien !! (j’aime bien le commentaire qui se déroule en haut d’écran : “…plus con qu’un islamiste, tu meurs … ” – Ite missa est.
je souhaite longue vie a CE Pape pour avoir été clair contre l’islam et avoir fait la chasse aux pédophiles au sein de son institution ….. il y a eu tant de résistance qu’il a démissionner et il leur a dit d’aller ce faire foutre car protèger les pédos était pas le message de Jesus ….. ils faut condemner les abuseurs d’enfants
Un grand merci pour votre article d’analyse et de synthèse, Monsieur l’Abbé, comme d’habitude, votre éclairage m’a beaucoup intéressée, en tant que juive d’origine d’un pays du Maghreb
Les réactions des musulmans aux propos de Benoît XVI prouvent, on ne peut plus clairement qu’il avait raison
C’était un Pape magnifique de clairvoyance que j’appréciais beaucoup
le Pape François se veut “rassembleur” dans un comportement de l’amour du prochain, mais je crois qu’il n’a pas lu le Coran ou plutôt fait mine d’ignorer son contenu violent
Ce faisant il a décidé d’adopter au grand jour un comportement de dhimmi – culpabilité et apaisement -face aux musulmans qui s’en rendent bien compte: il ne profère aucune parole lors de massacres de chrétiens en Orient comme si cela ne le concernait pas.
Mais du même coup, cela ne fait pas très rassembleur au niveau de la chrétienté, et cela peut s’avérer même dangereux pour le monde entier
C’est un texte brillant de vérité, merci Monsieur Arbez. Si je peux me permettre une analyse de la réalité, c’est-à-dire l’éviction de Benoit XVI et l’élection du pape François. Je crois que le Vatican a fait une lecture lucide de la répartition des pouvoirs en Europe, et partant dans le monde. L’Église veut assurer sa survie qui est très compromise avec la montée en force en Europe de l’islam conquérant. Malgré ce danger imminent, Benoit XVI a fait cette déclaration sur le discours de Ratisbonne en tentant de rappeler à l’ordre l’islam. Les musulmans se sont rebiffés, mettant encore plus en danger les chrétiens. L’Église est démunie, en proie aux ambitions meurtrières des musulmans, et craint sa disparition. Il n’ y a aucun État européen qui viendra à son secours, et la France, Fille aînée de l’Église, est mal en point, complètement laïcisée. L’Église se sait structurellement condamnée et veut assurer sa perpétuité. Cela ne pourra se faire qu’avec un chef de l’Église “soumis” à l’islam, et non pas un vindicatif, comme le fut avec brio Benoit XVI. Elle sait que le vent mauvais qui souffle sur elle va assurer sa survie spirituelle… Mais Où ? Pas à Rome en tout cas que les musulmans rêvent de conquérir par l’épée et qu’ils finiront par détruire. Alors où ?
L’Islam MODÉRÉ n’existe pas pas plus qu’il y a deux ISLAM
Tous les musulmans ne sont pas terroristes mais curieusement tous les terroristes sont musulmans
et là ou L’ISLAM s’implante il ne reste que ruine et désolation.
C’est une excellente information de Monsieur l’Abbé Arbez, également d’accord avec le commentaire de ROSALY et d’autres aussi.
Pour ma part, mes réflexions sont les suivantes: Une seule parole qui est vociférée en langue arabe, c’est une vérité universelle qui naît et qui devient intouchable! Le processus est simple: c’est l’inversion de la raison et de toute vérité antérieure, ainsi, juifs et chrétiens , “falsificateurs” des Ecritures d’après leur théorie , doivent s’incliner devant le dernier arrivé dans la course: l’islam contre la raison temporelle et spirituelle!
Depuis le 7ème siècle nous est-il dit, il est née une rivalité séculaire entre sunnites et chiites, 14 siècles plus tard, soit au 21ème siècle, leur rancune belliqueuse est toujours plus redoutable elle grandit au fil des siècles, nous sommes au coeur des ces guerres de clans et comme vous le dites: de “l’axe iran-Liban”. L’islam ne tolère rien et sa rancune comme sa haine est viscérale.
L’école des Mutakallinoum( Mutazilites) , théologiens musulmans du moyen-âge, adeptes du Kalam , la théologie “rationnelle” de l’islam a été analysée par Maïmonide dans le Guide des égarés, puis, il l’a réfutée: “leurs élucubrations n’ont guère résisté à l’examen d’un Maïmonide”. La prédestination dans l’islam est incompatible avec le libre arbitre dans le judaïsme autant que dans le christianisme. Ainsi que vous le dites, aucune éthique dans l’islam n’est possible!
“Etat d’esprit du non retour” dans l’islam: Dans le livre “dialogue avec l’islam”, le Pape Benoît XVI écrit: ” Que signifie la tolérance? Quel est le rapport entre vérité et tolérance? Ce qui pose la question de savoir si la tolérance implique aussi le droit de changer de religion.Cela, nos partenaires islamiques ont du mal à le reconnaître. Quant on est arrivé dans LA vérité, dit-on ici, (en milieu musulman), on ne peut plus revenir en arrière”.
Je cite ici votre article: “Pour benoît XVI, il convient de ne pas deshelléniser la réflexion chrétienne , comme il convient de ne pas déjudaïser la foi en amputant sa spiritualité à “l’ancien testament”, ( je parle personnellement des Ecritures Hébraïques) “. Pour le premier point, il y a matière à discuter, et pour le deuxième point, c’était prêcher dans le désert, car le mal, la déjudaïsation, était déja fait et cela perdure de nos jours dans l’enseignement chrétien. “La Torah désigne la perfection dans les vertus morales”, citation d’après les Pirqé Avot, maximes de Pères dans le judaïsme, vertus dont le christianisme a cependant hérité à travers l’enseignement de Jésus, lui même rabbi.
“Le dieu de l’islam est une idole repoussante”: C’est vrai, et comment dialoguer avec l’islam repoussant quand on n’a pas le même D.ieu? Le Coran , c’est “tout” l’islam conquérant et tueur par le glaive, tuer son prochain “sans chercher à comprendre pourquoi”! Religion d’amour et de paix pour le monde des imbéciles!
L’islam interdit sous peine de mort la “falsification” des écrits sacrés, heureusement qu’ils le disent, on ne pourrait l’inventer à leur place!! C’est un devoir pour les autres religions de ne pas mettre en doute le Coran et pour eux, (je pense) de ne pas le falsifier(sic), par contre, c’est un droit pour eux à sens unique de pouvoir modifier les écrits juifs et chrétiens et d’inventer une histoire folle, fausse etc. L’islam est monolithique en apparence , mais se transforme et s’interprète selon la l’usage du moment et le besoin d’avoir raison sur autrui, avec l’aide des onusiens et onusiennes !
Dans son discours de Ratisbonne, le Pape Benoît XVI parlait avec un Empereur byzantin et un perse , homme cultivé. Dans son livre “Lumière du monde” entretien avec Peter Seewald, Benoît XVI répond aux questions: “Ce discours a été interprété comme la première erreur du pontificat était-ce le cas?” Réponse du Pape: ” J’avais conçu et tenu ce discours comme un texte strictement académique, sans être conscient que la lecture que l’on fait d’un discours pontifical n’est pas académique mais politique….L’empereur Manuel cité ici était déja à cette époque vassal de l’empire ottoman, il ne pouvait donc absolument pas vouloir attaquer les musulmans”.( pourtant, vous avez lu la suite des représailles!!
La question suivante est importante, et cela date de 2010: “Il n’y a pas si longtemps encore, les papes considéraient que leur devoir était de protéger l’Europe d’une islamisation. Le Vatican suit-il sur ce plan une politique entièrement nouvelle? Réponse de Benoît XVI: “Non. Ce sont les situations qui changent. Rappelons nous seulement l’époque où l’empire ottoman a ébranlé les frontières de l’Europe, l’a assiégée et s’est finalement retrouvé aux portes de Vienne….En l’occurrence, il s’agissait vraiment de savoir si l’identité de l’Europe allait être préservée ou si l’Europe allait devenir une COLONIE? Dans cette situation où il ne s’agissait pas seulement de l’islam, loin de là, mais de la propagation de la puissance ottomane, l’Europe devait être solidaire et défendre son histoire, sa culture, sa foi!”. On croit rêver d’une si belle réponse de nos jours, 7 ans plus tard, toujours à propos de l’islamisation de colonisation galopante!
Encore cette question: “L’idée d’un dialogue avec l’islam n’est-elle donc pas aussi un peu naïve voire dangereuse? Réponse assez longue, extraits: ” Là où l’islam domine de manière disons monoculturelle, là où ses traditions, son identité culturelle et sa politique sont incontestées, il se considère facilement comme le coeur de l’opposition au monde occidental, en quelque sorte, le défenseur de la religion face à l’athéisme et au sécularisme. La conscience de la vérité peut alors devenir tellement étroite qu’elle se transforme en intolérance et rend très difficile une coexistence avec les chrétiens… l’islamisme associe prétention à la vérité et violence”.
Oui, le Pape Benoît XVI était un grand pape visionnaire, bien trop pour les pontifs régnants du Vatican. En outre, il parlait poliment de l’islam, le même islam de nos jours emploi des mots totalement arriérés à notre encontre ,horriblement et violemment vulgaires!
Merci à vous Monsieur l’Abbé Arbez d’avoir donné à chacun l’occasion de réfléchir sur ces sujets si importants.